DeLa Division Du Travail Social Wikipdia. Explication De Texte DURKHEIM De La Division Du Travail Social. Emile Durkheim De La Division Du Travail Social Puf. De La Division Du Travail Social 1 / 31. Research Papers In. Sur La Critique De La Division Du Travail Perse. Rsum De La Division Du Travail Social D Emile Durkheim. WikiZero De La Division Du Educateur spécialiséL'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie. AccueilEducateur spécialiséFiche de lecture Educateur spécialiséLa fonction de la division du travail Durkheim Durkheim dans ce texte nous expose deux sortes de solidarité positive, l'une qui dérive des similitudes, l'autre de la division du travail. Il distingue par la suite deux types de solidarité sociale. L’une mécanique dans laquelle les individus sont semblables et partagent la même conscience commune sans spécialisation des tâches et l’autre organique dans laquelle les tâches sont différenciées et dans laquelle le corps social va se diviser en sous-groupes spécialisés. C'est cette différenciation qui permet l'individualisation. Dans une telle société l'individu existe en tant que source autonome de pensée et d'action donc tous ne partagent plus les mêmes croyances. Dans un deuxième temps l’auteur nous expose les progrès de la division du travail qui ont deux causes. Tout d’abord l'accroissement de la densité morale de la société, symbolisé par l'accroissement de la densité matérielle et l'accroissement du volume des sociétés. Durkheim fait également référence à la théorie de M. Spencer, d'après laquelle l'accroissement de volume n'agirait qu'en multipliant les différences individuelles. Il aborde également le fait que l'accroissement de volume et de densité détermine mécaniquement les progrès de la division du travail. Pour Durkheim, la division du travail ne se produit donc qu'au sein des sociétés constituées. Licence Chacun des éléments constituant le site sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments. En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de Accepter le terme et la condition Connectez-vous pour télécharger ConnexionEducateur spécialiséAbonnementRechercheDerniers Docs Educateur spécialiséLes plus vus - Educateur spécialiséLes plus téléchargés - Educateur spécialisé

Si l'intérêt rapproche les hommes, ce n'est jamais que pour quelques instants ; il ne peut créer entre eux qu'un lien extérieur. Dans le fait de l'échange, les divers agents restent en dehors les uns des autres, et l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend tout entier. Les consciences ne sont que superficiellement en contact ; ni elles ne se pénètrent, ni elles n

Durkheim dans ce texte nous expose deux sortes de solidarité positive, l'une qui dérive des similitudes, l'autre de la division du travail. Il distingue par la suite deux types de solidarité sociale. L’une mécanique dans laquelle les individus sont semblables et partagent la même conscience commune sans spécialisation des tâches et l’autre organique dans laquelle les tâches sont différenciées et dans laquelle le corps social va se diviser en sous-groupes spécialisés. C'est cette différenciation qui permet l'individualisation. Dans une telle société l'individu existe en tant que source autonome de pensée et d'action donc tous ne partagent plus les mêmes croyances. Dans un deuxième temps l’auteur nous expose les progrès de la division du travail qui ont deux causes. Tout d’abord l'accroissement de la densité morale de la société, symbolisé par l'accroissement de la densité matérielle et l'accroissement du volume des sociétés. Durkheim fait également référence à la théorie de M. Spencer, d'après laquelle l'accroissement de volume n'agirait qu'en multipliant les différences individuelles. Il aborde également le fait que l'accroissement de volume et de densité détermine mécaniquement les progrès de la division du travail. Pour Durkheim, la division du travail ne se produit donc qu'au sein des sociétés constituées. Licence Chacun des éléments constituant le site sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments. En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de Accepter le terme et la condition Connectez-vous pour télécharger Connexion
Durkheimdans ce texte nous expose deux sortes de solidarité positive, l'une qui dérive des similitudes, l'autre de la division du travail. Il distingue par la suite deux types de solidarité sociale. L’une mécanique dans laquelle les individus sont semblables et partagent la même conscience commune sans spécialisation des tâches et l’autre organique dans laquelle les
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Dela division du travail social. De la division du travail social. Par Émile Durkheim. Année : 2013. Pages : 420. Collection : Quadrige. Éditeur : Presses Universitaires de France. format_quote Citer ou exporter Ajouter à une liste. Acheter l'ouvrage 11,99€ électronique uniquement add_shopping_cart Ajouter au panier.
Fiche de lecture sur le texte de Durkheim La Division Du Travail Social De la division du travail social » est une œuvre sociologique et même philosophique que Durkheim a rédigé dans le but de mieux saisir la méthode de formation de la société à partir de l’union des hommes. Elle traite du lien social dans le passage des sociétés traditionnelles à celles industrialisées. La division du travail se définie comme une séparation de l’exercice des activités de la société en vue d’une complémentarité et d’une dépendance réciproque. En d’autres termes, la division du travail est l’ensemble des lois qui vise l’application distincte des tâches en fonction de l’éducation différemment reçue. Cette différentiation doit limiter tout individualisme, tout égoïsme, toute indépendance pour promouvoir une interdépendance au sein d’une société. Pour Durkheim, la division du travail vise un arrangement entre l’autonomie de l’individu et l’adhérence sociale dans les différentes sociétés. C’est une sorte de corporation organisée, une institution publique dans laquelle il y a association malgré le fait que chacun travaille dans son domaine de spécialisation. Parlons de la fonction de la division du travail, elle permet de rendre les individus interdépendants et solidaires. Pour cela, l’auteur pense que la fonction de la division du travail est surtout morale et sociale. C’est dans la deuxième partie de son œuvre que Durkheim se questionne sur les causes de la division du travail. Pour lui, la densité de la morale est cro... collective c’est l’ensemble des valeurs morales partagée par les individus qui forme la solidarité mécanique. C’est l’ensemble des croyances et des sentiments communs , donc on constate qu’i l n’y a plus d’in dividualisme. Si un individu sort de cette conscience collective , les impératifs sociaux sont très forts. Toute transgression implique une sanction , o n est exclu de la société. Elle est basée sur la famille, la religion donc sur le groupe qui absorbe l’ind ividu, la personnalité collective est la seule qui existe et les fonctions sont homogènes. La transgression est un crime puni par exclusion de la partie, du clan… elle est émotive, elle ne veut pas corriger une faute mais juste pour satisfaire la conscienc e collective . Donc on remarque que l ’individu ne pense pas mais subit. Alors que l a solidarité organique concerne les sociétés constituées non pas par des segments similaire et homogène mais par des organes différents qui ont chacun un rôle spécial . Cela remet en question les repères qui pousse l’individu a créé ses propres moraux et valeur s. L’activité du groupe dépend de l’activée social et non plus du clan et de la famille , c e n’est plus le lieu natal mais c’est la société qui développe l’individua lisme. Ceci se développe grâce à la division du travail spécialisé , c haque individu a une activité sociale, une fonction, les liens ne sont plus consanguins mais fonctionnelles. Les fonctions sont différentes et l es individus ne sont plus interchangeables , on a des organes spécifiques. On a le droit coopératif c’est -à-dire, le droit rend justice à la victime , la sanction ne punie plus mais rend justice. Le droit se divise en fonction aussi. Ce sont les sociétés modernes. Comment passe ton de la solidari té mécanique a organique ? Le clan devient village, qui devient district à l’arrondissement qui forme donc la société. La solidarité mécanique existe toujours mais elle n’est plus dominante. La communication joue un rôle important. On se spécialise pour p ouvoir vivre dans des conditions nouvelles d’où la division de travail. Les individus passent d’une société à une autre, pourquoi ? Les profits économiques sont relatifs, le bonheur aussi. Il y a d’autre s facteur s qui explique ces changements Volume de l a société, facteurs démographique , la densité matérielle, résulte de l’accroissement démographique , les dynamiques morales, intensité de la communication . Il faut avoir un espace restreint et urbain , une densité matériell e, ainsi qu’u ne augmentation des relations, des échanges et de la communication entre les individus. Cela stimule la compétition et la coopération , et l a lutte pour la vie se développ e d’après Durkheim , dont chaque individu a une place et une fonction. Cela permet la diff érenciation sociale. Les individus faibles ou fort, on t des places d éjà prévu dans la société. Durkheim appelle au passage entre les deux sociétés. Dans la société organique, le problème est qu’après la dilution de la conscience collective qu’est ce qui va permettre à des sociétés d’être maintenu ? Selon Durkheim, la société f orme et transforme l’individu, le maintien de valeur commune. La société fait et crée, elle socialise l’individu sans prendre en compte l’individu en tant qu’être rationnelle. Les sociétés modernes ne connaissent pas toute la division du travail. Pour co nclure, qu’est ce qui permet d’avoir une certaine cohésion ? Il parle de solidarité créée par les sociétés primaires vers un passage à des sociétés à solidarité organique. Les individus perdent leur lien originel vers une conscience différente. C’est un pr ocessus lent qui se construit petit à petit, c’est une théorie évolutionniste. La division du travail varie selon la densité des sociétés. Il y a donc des conditions communicationnel, climatique… les facteurs externe s sont important s, mais les facteurs int ernes jouent un rôle aussi très important étant la lutte pour la vie. Tout le monde trouve une place dans la société , c ’est vivre selon de nouvelle s condition s de vie qui nous sont faite s. Il décrit donc la création des sociétés à travers la division du tr avail. Ce sont des types idéaux donc difficilement applicable s. Mais c ela n’existe pas à l’état pur , les sociétés sont libres d’innover et créé de nouvelle conscience de classe et de groupe.. » Dela division du travail social (1893) La table des matières du livre Introduction La Préface de la première édition La Préface de la seconde édition Une édition électronique réalisée à partir du livre d’Émile Durkheim (1897), De la division du travail social.Paris: Les Presses universitaires de France, 8e édition, 1967, 416 pages. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. 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Conclusionde la division du travail social : notre premier devoir, pour Durkheim, c'est de nous faire une morale. Il est nécessaire que les sociétés modernes se donnent un socle de valeurs partagées, composées des valeurs héritées des Lumières, de la Révolution française, de la confiance en la science, etc. Durkheim est à la fois
France métropolitaine • Juin 2021Durkheim, De la division du travail socialexplication de texte 4 heures20 pointsIntérêt du sujet • La morale désigne un ensemble de règles communes visant à nous faire bien agir. Mais quand un pays commerce avec un autre, est-ce la morale qui doit guider sa conduite ? Si la poursuite de la richesse ne fait l'objet d'aucun impératif moral, si elle peut même être moralement condamnée, un pays doit-il pour autant s'en détourner ? Expliquez le texte suivant Chaque peuple a sa morale qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit. On ne peut donc lui en inculquer une autre, si élevée qu'elle soit, sans le désorganiser, et de tels troubles ne peuvent pas ne pas être douloureusement ressentis par les particuliers. Mais la morale de chaque société, prise en elle-même, ne comporte-t-elle pas un développement indéfini des vertus qu'elle recommande ? Nullement. Agir moralement, c'est faire son devoir, et tout devoir est fini. Il est limité par les autres devoirs ; on ne peut se donner trop complètement à autrui sans s'abandonner soi-même ; on ne peut développer à l'excès sa personnalité sans tomber dans l'égoïsme. D'autre part, l'ensemble de nos devoirs est lui-même limité par les autres exigences de notre nature. S'il est nécessaire que certaines formes de la conduite soient soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité, il en est d'autres, au contraire, qui y sont naturellement réfractaires et qui pourtant sont essentielles. La morale ne peut régenter outre mesure les fonctions industrielles, commerciales, etc., sans les paralyser, et cependant elles sont vitales ; ainsi, considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence. Il peut donc y avoir des excès de morale, dont la morale, d'ailleurs, est la première à souffrir ; car, comme elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle, elle ne peut nous en détourner sans tarir elle-même la matière à laquelle elle s' Durkheim, De la division du travail social, connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Les clés du sujetRepérer le thème et la thèseDans ce texte, Durkheim se demande quel doit être notre rapport à la morale. Faut-il penser la morale comme un discours fait de règles absolues qui régiraient tous les aspects de notre vie ?Il démontre que la morale est avant tout une production humaine qui nous permet de vivre ensemble. Aussi ses règles doivent-elles être conçues comme relatives, limitées et circonscrites à certains domaines d' la problématiqueRepérer les étapes de l'argumentationLes titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la abordée] Dans cet extrait de La division du travail social, Durkheim se demande quel doit être notre rapport à la morale. A priori, on pourrait penser que la morale est faite pour régler de façon absolue l'ensemble de nos actions il nous faudrait bien agir en toutes circonstances. Mais ne serait-ce pas oublier la véritable raison d'être de la morale ? [Thèse] Durkheim démontre ici que la morale est avant tout une production humaine nécessaire à la vie sociale et donc que ses règles doivent être à la fois relatives, limitées et circonscrites à certains domaines d'action. [Problématique et annonce du plan] Pour démontrer cela, Durkheim établit d'abord le caractère relatif de la morale une morale est toujours produite par un peuple. De plus, notre obéissance à nos devoirs est elle-même relative, puisque ceux-ci se limitent mutuellement. Mais la morale ne doit-elle pas porter sur l'ensemble de nos actions et, en ce sens, n'est-elle pas absolue ? Dans un deuxième temps, Durkheim montre que la morale doit en réalité se limiter à certains domaines une morale qui se donnerait pour absolue ruinerait la vie sociale qu'elle a pourtant pour but de rendre Nos obligations morales sont relativesA. La morale est une production socialeDans un premier temps de sa démonstration, Durkheim démontre le caractère nécessairement relatif des règles morales. La morale est le discours qui porte sur le domaine de nos actions, le domaine pratique, et entend proposer des principes susceptibles de guider notre conduite en répondant aux questions que devons-nous faire ? comment devons-nous nous conduire ? On pourrait penser que ces règles sont les mêmes pour tous les hommes, ce qu'affirme par exemple la morale religieuse, qui repose sur des commandements universels. Mais Durkheim part d'une observation qui remet en cause cette nécessité d'un caractère absolu de la morale chaque peuple a sa morale, qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit ». Autrement dit, chaque morale est avant tout une production sociale et diffère des autres selon le mode de vie et les besoins du peuple qui la produit. Comme l'indique son étymologie de mores, qui signifie les mœurs », la morale désigne avant tout les coutumes, les règles de vie communes qui valent dans une société donnée à une époque qui est absolu de ab-solutus, qui signifie séparé de » ne dépend d'aucune qui est relatif est en relation avec un certain contexte et donc règles, dit-il, sont celles qui conviennent à ce peuple précis aussi ne peut-on imposer une nouvelle morale à un peuple sans dommages, tant collectifs qu'individuels. Dans la mesure où un système moral naît du besoin particulier de chaque peuple, besoin issu de son environnement et de ses caractéristiques propres, lui imposer une autre morale serait faire violence à l'individu comme à la société à laquelle il appartient. Mais si chaque morale est relative à chaque peuple, les impératifs moraux ne s'imposent-ils pas de façon absolue à tous les membres de ce peuple ?B. Au sein d'une morale, chaque devoir constitue la limite d'un autreCertes la morale est relative et variable, mais l'individu n'est-il pas absolument tenu d'être vertueux, quel que soit le contexte ? Durkheim formule lui-même l'objection, à laquelle il entreprend de répondre en mettant en évidence le caractère limité de chaque devoir. De fait, la morale sociale nous prescrit un certain nombre de devoirs, c'est-à-dire d'obligations morales, et il convient de s'y conformer. Mais, observe Durkheim, la première limite posée à ces obligations réside en réalité dans les autres devoirs propres à cette obligation de ob-ligare, qui signifie lier par contrat » désigne un devoir, prescrit par une loi à laquelle nous obéissons contrainte désigne en revanche ce qui fait obstacle à notre s'appuie alors sur deux exemples. Si j'agis conformément à l'obligation qui m'est faite d'aider les autres ou de les aimer, ce qui va limiter mon action en ce sens sera l'obligation de ne pas me négliger, de ne pas me perdre dans ma conduite altruiste. De la même façon, l'obligation que j'ai de m'affirmer, de faire valoir mes désirs, va se heurter à l'obligation contraire qui me pousse à ne pas être ces deux exemples, Durkheim met en évidence l'existence d'une sorte de régulation de ma conduite, par le fait que coexistent dans une même morale des devoirs qui pourraient entrer en contradiction si je les cultivais excessivement. De fait, si je me dévoue aux autres, j'agis moralement, mais si ce dévouement me pousse à me négliger, à en oublier ma propre vie, alors cette action, entrant en contradiction avec le devoir que j'ai de me soucier de moi-même, perdra son caractère moral.[Transition] Mais si nos actions morales sont ainsi régulées, tempérées par le fait que nous nous trouvons toujours placés entre plusieurs devoirs, la morale n'est-elle pas absolue au sens où elle porte sur l'ensemble de nos actions ?2. Nos devoirs se limitent à certains domainesA. La morale ne doit pas régir la vie économiqueDans un deuxième temps de sa démonstration, Durkheim met en évidence une seconde limite posée à notre attitude vertueuse. Si la morale propre à notre société est bien faite de devoirs, notre effort pour nous y conformer ne se heurte pas seulement à notre obligation de respecter les autres devoirs il rencontre également un certain nombre d'impératifs propres à la vie distingue alors certaines conduites soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité » d'autres qui y seraient naturellement réfractaires ». Mais quels seraient ces domaines d'action qui devraient par nature échapper à la morale et dans lesquels mes obligations morales pourraient légitimement m'apparaître secondaires ? L'auteur en donne deux exemples les fonctions industrielles, commerciales » doivent échapper à la morale puisqu'elles sont des fonctions essentielles », vitales » desquelles dépend la satisfaction des besoins d'une société. En d'autres termes, dans ces domaines nécessaires à la vie d'une société, ce n'est pas la morale qui doit orienter nos qui est essentiel, c'est ce qui définit une chose, ce sans quoi elle ne pourrait pas être contraire, ce qui est accidentel est ce qui ne relève pas de l'essence de cette Les impératifs moraux sont limités par la nécessité vitaleS'agit-il pour autant de dire que quand je fais du commerce, par exemple, il est légitime que je me conduise de manière immorale ? Durkheim précise alors son propos en s'appuyant sur l'exemple de la richesse. Dans une perspective morale, il est en effet possible de condamner la richesse. Le désir de richesse est ainsi considéré par Épicure comme un désir vide », c'est-à-dire un désir produit par l'influence sociale et qui, n'existant pas naturellement en l'homme, ne sera source d'aucun plaisir et nous livrera aux souffrances d'une quête sans noterDans la Lettre à Ménécée, Épicure explique que pour accéder au bonheur nous devons nous détourner des conduites excessives. Il établit que, par essence, le désir de richesse est un désir sans observe Durkheim, dire que la morale ne doit pas porter sur la fonction commerciale d'une société, ce n'est pas dire qu'il faille s'adonner sans limite au désir de richesse. Considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence », dit-il, renvoyant dos à dos deux principes d'action contraires selon lesquels il faudrait en toutes circonstances fuir la richesse ou, au contraire, obtenir à tout prix la richesse. De fait, une société doit se préoccuper de la satisfaction des besoins des individus, elle doit par exemple se livrer au commerce et l'objectif du commerce est bien l'enrichissement. Cette nécessité limite donc le domaine d'action de la morale. L'espace du commerce n'est pas exempté de toute morale, ce qui y prévaut n'est pas le vice cependant, nos devoirs se trouvent, en ce domaine, limités et là encore régulés par la nécessité Le but de la morale est de faciliter la vie socialeDurkheim conclut sa démonstration en précisant le but de la morale elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle ». En d'autres termes, la raison d'être de la morale n'est pas la vie spirituelle mais la vie temporelle, c'est-à-dire que la morale est faite pour répondre au mieux à nos intérêts, à nos besoins fait, nous sommes des êtres sociaux, notre nature réclame une organisation sociale, mais nous sommes aussi immédiatement guidés par la recherche de notre satisfaction individuelle, ce qui produit des heurts. Pour qu'une vie sociale soit possible, il est nécessaire non seulement d'établir des lois juridiques, mais aussi une morale qui saura limiter la poursuite individuelle de nos intérêts par une intériorisation de nos devoirs. Dans Le Malaise dans la culture, Freud souligne ainsi la nécessité des impératifs moraux, par exemple du devoir d'aimer les autres, en expliquant que sa justification véritable est précisément que rien n'est plus contraire à la nature humaine primitive », fondamentalement Durkheim nous met-il en garde contre les excès de morale », c'est-à-dire contre une façon de se rapporter aux devoirs moraux sans tenir compte des limites que représentent les autres impératifs moraux, mais aussi les impératifs vitaux pour la société. Tout envisager dans une perspective morale, c'est oublier que la morale est un discours qui porte sur nos actions et dont le but premier est de nous aider à vivre définitive, non seulement la morale est relative, mais nos obligations morales sont limitées et ne doivent nous guider que dans certains domaines. Indispensable à la vie sociale, la morale doit rester conforme à son but, qui est de réfréner l'aspiration individuelle à satisfaire exclusivement ses intérêts, afin de rendre possible la coopération. Ainsi, une morale qui prétendrait imposer des obligations absolues et valoir dans tous les domaines de la vie entrerait finalement en contradiction avec sa raison d'être.
Extraitdu document. Fiche de lecture sur le texte de Durkheim : La Division Du Travail Social « De la division du travail social » est une œuvre sociologique et même philosophique que Durkheim a rédigé dans le but de mieux saisir la méthode de formation de la société à partir de l’union des hommes. Elle traite du lien social dans
Emile Durkheim E-book € bestellen bij andere boekwinkels De la division du travail social a été écrit en 1893 par Émile Durkheim 1858–1917, sociologue français, considéré comme le père fondateur de la sociologie française. Cet ouvrage sociologique et même philosophique, issu de son travail de thèse, est encore aujourd’hui une référence dans le champ de la sociologie. L'apport de Durkheim à la sociologie est fondamental, puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, comme celle sur le suicide ou la religion, constituent toujours les bases de la sociologie moderne. Toutefois, l'apport de son œuvre va bien au-delà de cette discipline et touche presque toutes les disciplines dans les sciences humaines, dont l'anthropologie, la philosophie, l'économie, la linguistique, et l'histoire. S'il ne fut pas le premier sociologue en France, il fut le premier à s'engager pour faire de la sociologie une discipline autonome, se distinguant des autres sciences sociales concurrentes, comme la psychologie et la philosophie. Il a fondé le premier département de sociologie à l'Université de Bordeaux, dans les années 1890. Il est l'auteur des célèbres ouvrages de sociologie - De la division du travail social 1893, - Les Règles de la méthode sociologique 1895, - Le Suicide 1897 - Les Formes élémentaires de la vie religieuse 1912. Résumé De la division du travail social » Ce livre a été écrit dans le but de mieux cerner la cohésion sociale dans nos sociétés modernes en cette période d’industrialisation et d’urbanisation. Durkheim constate, fin XIXe siècle, que les individus sont de plus en plus différenciés, que les consciences individuelles s’autonomisent de façon croissante. Comment, dans ce contexte de montée de l’individualisme, la cohésion sociale peut-elle être préservée ? Comment expliquer ces mutations ? À quoi aboutissent-elles ? Qu’est-ce qui caractérise ce passage ? Et comment concilier l’autonomie de l’individu et la cohésion sociale dans les sociétés modernes et contemporaines ? Dans cette thèse sur le lien social, Durkheim s’attache à répondre à ce questionnement et, dès l’introduction, il avance un début d’explication pendant que les individus se différencient de plus en plus, la division du travail progresse et ce, dans toutes les sphères de la vie sociale économie, administration, justice, science, etc.…. Bonne lecture. Details Auteur Emile Durkheim ISBN 1230002577555 Taal Franstalig Uitgever Uitvoering E-book Verschijningsdatum september 2018 Ils'agit d'un texte d Dans cette vidéo je vous propose un "corrigé" (si l'on peut dire) pour l'explication du texte tombé au bac 2021 en terminale générale. Pour Durkheim, la moralité ne peut être que sociale, car les individus ne possèdent pas de moralité antérieure à l'état de la société. Dans quelle mesure la morale fait-elle partie intégrante du fait social et participe à la bonne relation entre les individus ? Pour commencer, nous verrons que la société est conçue et est à l’origine de cette vision de la moralité qui façonne les relations sociales. Puis, nous étudierions la moralité comme l’exercice d’un ensemble de règles pour préserver la bonne entente entre les différents membres. I. La morale, une interprétation sociale et culturelle La conception de la société de Durkheim fait de la vie sociale un phénomène essentiellement moral. Pour Durkheim, partout où il y a société, il y a altruisme et, par conséquent, vie morale chaque peuple a sa morale ». Notre comportement proprement social n'est pas seulement orienté vers la satisfaction de nos intérêts et ne fait pas des autres un moyen d'arriver à nos fins. Cela ne signifie pas que les conflits n'existent pas dans la société, mais que leur source est le monde intrinsèquement non régulé des intérêts économiques, un monde que la société, dans des conditions normales, tend à réguler[1]. La vie sociale exige de nous des sacrifices et des renoncements, mais le groupe a un tel prestige et une telle autorité que nous accomplissons nos devoirs motivés par le sentiment d'obligation, le sens du devoir et non la crainte des sanctions agir moralement, c’est faire son devoir ». L'application de cette vision de la société au monde moderne oblige Durkheim à remettre en question la vision de la société présente dans l'économie classique. Durkheim doit montrer qu'il ne suffit pas, pour rendre compte de la cohésion que présente la société moderne, de la considérer comme le résultat d'une myriade d'actions égoïstes, dans lesquelles les individus agissent guidés par la seule maximisation de leurs intérêts limité par les autres exigences de notre nature ». C'est contre cette vision, prédominante dans l'économie classique et le libéralisme, que Durkheim se retourne dans la division du travail social[2]. Son idée est que la division du travail n'est pas seulement un phénomène économique, comme le voudraient les économistes, mais un phénomène social et, par conséquent, un générateur de liens de solidarité. La division du travail ne génère pas seulement une interdépendance objective, dans le sens où, dans une société où le travail social est divisé, nous dépendons les uns des autres pour la satisfaction de nos intérêts. Durkheim veut aller au-delà de cette idée, déjà dûment explorée par les économistes classiques. La division du travail aurait un effet beaucoup plus important, atteignant les couches les plus profondes de la conscience morale en plus de pousser les hommes à s'entraider, qu'ils le veuillent ou non, elle les pousse à se respecter mutuellement, générant un système d'obligations morales. En participant à la division du travail social, chaque membre de la société ressent l'importance des autres, comprend que personne ne se suffit à lui-même et qu'ils font tous partie d'un tout plus grand. C'est cet effet moralisateur que Durkheim souligne dans sa réaction à l'interprétation économique de la division du travail, qui mettait beaucoup plus l'accent sur les aspects matériels, comme l'augmentation de la productivité. La religion, selon Durkheim, serait la représentation de la société idéalisée elle-même, elle est le produit de la vie collective réglementation impérative ». Pour lui, les croyances état des opinions et des représentations et les rites comportements seraient des phénomènes religieux, qui établissent les normes de conduite individuelle et collective et qu'il classe en deux catégories le sacré et le profane. La théorie morale de Durkheim est particulièrement originale, car elle se caractérise à la fois par le rejet des préceptes moraux a priori et par le recours au raisonnement logique et abstrait pour la construction des systèmes éthiques. Au contraire, partant de l'idée que la société est un ensemble d'interactions et de représentations sociales historiquement et socialement élaborées, il affirme que l'origine de la morale, les phénomènes et les faits liés à la morale sont fondamentalement situés dans la société elle-même, de sorte que c'est en elle que doivent être trouvées les catégories fondamentales pour l'analyse sociologique de la morale. Selon les propres mots de Durkheim, c'est la société qui institue la moralité, car c'est elle qui l'enseigne[3]. Même si l'on suppose qu'il est possible de démontrer la vérité morale en dehors du temps et de l'espace, pour que cette vérité morale devienne une réalité, il faudra qu'il y ait des sociétés qui puissent s'y conformer, qui la sanctionnent et qui en fassent une réalité. Pour que la justice que nous demandons existe, il faut qu'il y ait des législateurs qui la fassent pénétrer dans les lois. La morale n'est pas une affaire de livres ; elle jaillit des sources mêmes de la vie et devient un facteur réel dans la vie des hommes. Elle n'existe que dans la société et par la société[4]. II. La morale, un instrument au service de la paix sociale Ainsi, Durkheim comprend que chaque société, au cours de son histoire, crée ses propres règles morales qui, considérées comme un système, sont profondément distinctes des autres ensembles moraux des autres sociétés. Cela signifie que chaque société, prise individuellement, est la genèse de ses principes moraux. De plus, selon la théorie de Durkheim, pour analyser les phénomènes moraux, le théoricien de la morale, en tant que sociologue des moeurs, doit prendre en considération l'historicité des moeurs. C’est notamment le cas de l’institution religieuse. La religion s'articule donc autour d'une morale qui régit la vie des individus en même temps qu'elle est considérée comme nécessaire et indispensable. Dans la conception des hommes, le sacré et le profane seraient des genres incompatibles, assumant une position dualiste. L'utilisation de ces idées de sacré et de profane ordonne le comportement des individus et de la collectivité, à la recherche d'une cohésion sociale et d'une plus grande solidarité entre les individus[5]. Les cérémonies religieuses seront fondamentales pour maintenir la solidarité, car ces cérémonies établissent une plus grande proximité entre ses membres, permettant un meilleur contact. Ce n'est que lorsque "les passions sont contenues" qu'elles peuvent s'harmoniser avec les facultés et être satisfaites. En bref, la moralité est tout ce qui est source d'intégration. La fonction essentielle des règles morales est de "réguler la conduite", d'éviter la guerre de tous contre tous qui mène à l'absolutisme de tels troubles ». L'individu qui adhère fermement au corps social partagera les idées qui composent cette société. Où le respect des valeurs du sacré et du profane permettra de maintenir la solidarité et aussi de réprimander ceux qui ignorent ces règles. L'environnement social imprime aux individus des idées et des sentiments favorables à la préservation de la société, une morale pour la société. Il existe des liens invisibles qui nous lient au groupe dont nous faisons partie et font de nous ses "instruments dociles". Prendre conscience de "cette subordination nécessaire" est la "meilleure direction" à prendre. Or, dans les sociétés complexes, dans la même mesure où il existe différents groupes, il existe des morales différentes et qui se chevauchent. Il existe une morale pour chaque classe et chaque profession, ainsi qu'une morale "véritablement nationale", commune à tout le peuple[6]. Toutes ces morales sont en conflit permanent. Mais il existe une instance qui assure l'ordre parmi ces éléments hétérogènes le droit régler notre vie temporelle ». De la même manière que la morale contraint chaque individu à participer à l'unité sociale, le droit établit les règles de la concurrence. " C'est le traité de paix qui met un terme provisoire à la guerre des classes il ne fait que traduire et sanctionner les résultats de la lutte ". Toute modification de la situation des éléments sociaux entraîne des changements dans l'ordre juridique, a un impact sur les consciences et donne naissance à une nouvelle moralité. La moralité découle du droit, mais le droit à son tour manque de force s'il n'est pas soutenu par la moralité, c'est-à-dire s'il ne "plonge pas ses racines dans le coeur des citoyens". Pour conclure, Durkheim affirme que la moralité consiste en la réalisation en nous de " la conscience collective du groupe dont nous faisons partie ". Ce groupe n'est pas l'ensemble de l'humanité, un collectif trop abstrait et impossible à appréhender pour l'individu, mais la société concrète dont nous faisons partie. Par conséquent, chaque peuple, à chaque époque particulière, a sa propre morale. Or, si l'on considère la question d'un point de vue historique, il existe deux formes principales de liens moraux. Dans les sociétés prémodernes, la conscience individuelle tente de s'identifier complètement à la conscience collective, c'est-à-dire aux idées et aux valeurs acceptées par l'ensemble de la communauté. Il s'agit d'une solidarité mécanique. Les sociétés modernes, en revanche, "ne peuvent être maintenues en équilibre que si le travail est divisé" ; cela génère une solidarité organique, qui relie des individus très différents les uns des autres. [1] Boudon, R. 2006. Nouveau Durkheim ? Vrai Durkheim ? Durkheimian Studies, 121. [2] Juan, S. 2019. Durkheim et la sociologie française. D’hier à aujourd’hui French Edition. Sciences Humaines. [3] Fouillée, A. 2016. La Science des mœurs remplacera-t-elle la morale ? CreateSpace Independent Publishing Platform. [4] Lagrésille, H. 2012. Vues Contemporaines De Sociologie Et De Morale Sociale. Nabu Press. [5] Maleki, K. 2015. Durkheim et le mécontentement social. Sciences de la société, 94, 219‑232. [6] Müller, H. P. 2013. Société, morale et individualisme. La théorie morale d’Emile Durkheim. Trivium, 13. Dela division du travail social Émile Durkheim (1858-1917) Langue : Français Catégorie de l'œuvre : Œuvres textuelles Date : 1893 Note : Thèse de doctorat sur la sociologie du travail Domaines : Économie politique. Travail Autre forme du titre : (De la) division du travail social (français) Data 1/4 data.bnf.fr. Éditions de De la division du travail social (11 ressources De la division du travail social correspond à la thèse princi­pale de Durkheim qui avait pour sous-titre Étude sur l’organisa-tion des sociétés supérieures. Elle fut soutenue le 3 mars 1893 à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Cette thèse est fondamen­tale pour trois raisons. Il s’agit tout d’abord du premier livre de Durkheim dans lequel il tente de fonder la sociologie. L’ouvrage paraît deux ans avant Les règles de la méthode sociologique 1894 et quatre ans avant Le Suicide 1897. Il constitue donc en quelque sorte la pierre angulaire » de cet édifice nouveau qu’est la sociologie. Par cette thèse, dont les membres du jury admirèrent la qualité et la profondeur, Durkheim s’affirme aux yeux de tous comme le représentant français du projet sociolo­gique. De la division du travail social est donc un passage obligé pour les sociologues, une introduction à cette discipline. Cette thèse appartient également au patrimoine conceptuel des sciences sociales. Elle est enseignée à ce titre dans les facultés de sociologie du monde entier. Les recherches en sciences sociales ne cessent depuis plus d’un siècle de se référer àla solidarité mécanique etàla solidarité organique, tant ces deux concepts constituent des fondements de notre compréhen­sion du monde social. Durkheim aborde, à travers les métamor­phoses de la notion de solidarité, la question du lien social. Il offre ainsi un cadre analytique pour analyser à la fois le pro­cessus de différenciation des individus et la cohésion des sociétés modernes… L’ambition de Durkheim Les fondements du lien social La question des formes anormales La solidarité organique aujourd’hui Les mutations du monde du travail La logique de la démarchandisation » Il vous reste à lire 98 % de ce chapitre.
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L'auteur David Émile Durkheim, né le 15 avril 1858 à Épinal et mort le 15 novembre 1917 à Paris, est un sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne. En effet, si celle-ci doit son nom à Auguste Comte à partir de 1848, c'est grâce à Durkheim et à l'École qu'il formera autour de la revue L'Année sociologique 1898 que la sociologie française a connu une forte impulsion à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Formé à l'école du positivisme, Durkheim définit le fait social » comme une entité sui generis, c'est-à-dire pour lui en tant que totalité non réductible à la somme de ses parties. Cette définition lui permet de dissocier l'individuel du collectif et le social du psychologique, et de fonder logiquement les conditions de possibilité d'une action contraignante de la société sur les individus. Extériorité, étendue et contrainte caractérisent le fait social » cette thèse fit de lui le véritable fondateur de la sociologie en tant que discipline autonome et scientifique. Durkheim est à l'origine de plusieurs termes qui sont aujourd'hui très connus, comme anomie et conscience collective. L'apport de Durkheim à la sociologie est fondamental, puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, comme celle sur le suicide ou la religion, constituent toujours les bases de la sociologie moderne. Toutefois, l'apport de son œuvre va bien au-delà de cette discipline et touche presque toutes les disciplines dans les sciences humaines, dont l'anthropologie, la philosophie, l'économie, la linguistique, et l'histoire. source Wikipédia L'œuvre De la division du travail social a été publié en 1893 par Émile Durkheim, sociologue français, considéré comme le père fondateur de la sociologie française. Cet ouvrage, issu de son travail de thèse, est encore aujourd’hui une référence dans le champ de la sociologie. À l’origine de ce texte, une inquiétude – qui parcourra l'ensemble de l’œuvre de Durkheim – sur la cohésion sociale dans nos sociétés modernes en cette période d’industrialisation et d’urbanisation. Durkheim constate, fin XIXe siècle, que les individus sont de plus en plus différenciés, que les consciences individuelles s’autonomisent de façon croissante. Comment, dans ce contexte de montée de l’individualisme, la cohésion sociale peut-elle être préservée ? Dans cette thèse sur le lien social, Durkheim s’attache à répondre à ce questionnement et, dès l’introduction, il avance une amorce d’explication dans le même temps que les individus se différencient de plus en plus, la division du travail progresse et ce, dans toutes les sphères de la vie sociale économie, administration, justice, science, etc.. La spécialisation, la différenciation accrue des individus entre eux les rend de facto interdépendants. La division du travail est en réalité source de solidarité sociale, de cohésion sociale dans le même temps qu’elle différencie les individus, elle les rend complémentaires et c'est pourquoi, selon Durkheim, elle est morale – elle contraint les individus à vivre ensemble. Avec l’accroissement de la division du travail, on assiste à une transformation du lien social et de la solidarité sociale qui accompagne. Source Wikipédia Le texte "Chaque peuple a sa morale qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit. On ne peut donc lui en inculquer une autre, si élevée qu'elle soit, sans la désorganiser, et de tels troubles ne peuvent pas ne pas être douloureusement ressentis par les particuliers. Mais la morale de chaque société, prise en elle-même, ne comporte-t-elle pas un développement indéfini des vertus qu'elle recommande ? Nullement. Agir moralement, c'est faire son devoir, et tout devoir est fini. Il est limité par les autres devoirs ; on ne peut développer à l'excès sa personnalité sans tomber dans l'égoïsme. D'autre part, l'ensemble de nos devoirs est lui-même limité par les autres exigences de notre nature. S'il est nécessaire que certaines formes de la conduite soient soumises à cette réglementation impérative qui est caractéristique de la moralité, il en est d'autres, au contraire, qui y sont naturellement réfractaires et qui pourtant sont essentielles. La morale ne peut régenter outre mesure les fonctions industrielles, commerciales, etc., sans les paralyser, et cependant elles sont vitales ; ainsi, considérer la richesse comme immorale n'est pas une erreur moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence. Il peut donc y avoir des excès de morale, dont la morale, d'ailleurs, est la première à souffrir ; car, comme elle a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle, elle ne peut nous en détourner sans tarir elle-même la matière à laquelle elle s'applique." Emile Durkheim, De la Division du travail social 1893 "Chaque peuple a sa morale qui est déterminée par les conditions dans lesquelles il vit" pour Durkheim la morale n'a rien d'abstrait, il n'y a pas de morale universelle, mais seulement des morales particulières adaptés aux particularités d'un peuple et qui reflètent ces particularités. Il n'y a pas une seule morale, la même pour tous, mais autant de morales que de peuples. Comme disait Pascal, à la suite de Montaigne "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà". Le mot "morale" vient du latin mores et signifie les mœurs, les coutumes, les habitudes. On ne peut pas et on ne doit pas séparer la morale de la vie, des mœurs, des coutumes et des habitudes d'un peuple. La morale n'a rien d'abstrait et on ne peut pas remplacer impunément une morale par une autre "On ne peut pas lui en inculquer une autre, si élevée soit-elle, sans la désorganiser, et de tels troubles ne peuvent pas ne pas être douloureusement ressentis par les particuliers" on peut penser aux "conversions forcées" opérées par les missionnaires catholiques en Amérique du Sud, du temps de Christophe Colomb, conversions qui ont été dénoncés par Bartholomée de Las Cases. On peut penser à la colonisation et à l'idée que l'occident allait apporter aux autres peuples "les lumières de la civilisation". On peut penser aussi à la collectivisation forcée des terres en URSS et à la déportation des paysans libres koulaks. La morale confondue avec les mœurs dans les sociétés traditionnelles est très contraignante, vu de l'extérieur, sauf que ces contraintes ne sont pas ressentis par les acteurs qui les trouvent conformes à la nature, sauf si ces sociétés ont connu une ouverture sur l'occident et sont revenus ensuite aux critères d'une société traditionnelle théocratique en l'occurrence comme en Iran. Elle prescrit la façon de s'habiller, les relations entre les sexes, les habitudes et les interdits alimentaires et de façon général les comportements dans les moindres détails. Les individus savent exactement ce qu'il doivent faire selon la place qu'ils occupent dans la société. "Mais la morale de chaque société, prise en elle-même, ne comporte-t-elle pas un développement indéfini des vertus qu'elle recommande ?". Nous nous posons une telle question car nous nous faisons une idée élevée de la morale, coupée de ses racines sociologiques. Pour nous, la morale est une affaire de perfectionnement individuelle et non une réalité sociale. Durkheim nous ramène à la réalité telle qu'elle est et non telle que nous voudrions qu'elle soit. La morale n'est pas une affaire de perfectionnement individuel. "Agir moralement, c'est faire son devoir et tout devoir est fini" la société ne nous demande pas d'être parfaits, elle laisse l'idée de perfection morale à la religion, mais simplement de faire notre devoir. La morale, pour Durkheim n'est ni déontologique, à la manière de Kant, bien qu'elle s'appuie sur le devoir, ni conséquentialiste, elle ne cherche pas "le plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre", ni aristocratique, ni hédoniste. La vie n'a pas pour pour le bonheur ou le plaisir comme chez les philosophes de l'antiquité. La morale n'est pas fondée sur le culte de l'individualité, mais elle a un contenu précis et elle consiste à accomplir sa tâche au sein de la division du travail afin d'assurer la solidarité et la cohésion sociale. A une morale individuelle, Durkheim veut substituer une morale collective, fondée sur la solidarité. Durkheim distingue implicitement entre les devoir stricts que nous imposent la société et les "devoir larges" de la religion ou de la charité. Entre les devoirs stricts et les devoirs larges, il ne doit pas y avoir conflit, accomplissement des uns au détriment des autres. Il ne s'agit pas d'un devoir abstrait à la manière de Kant, exprimé à travers des impératifs catégoriques et applicables dans n'importe quelle situation "Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d’une législation universelle" ; "Agis comme si la maxime de ton action devait par ta volonté être érigée en loi de la nature" ; "Agis de façon à traiter l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne des autres, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen". Peu importe pour Durkheim que l'on ait l'illusion d'agir de façon désintéressée, par pure obéissance à la loi morale, au devoir impératif catégorique ou que l'on agisse par intérêt impératif hypothétique, pourvu que l'on accomplisse son devoir vis-à-vis de la société. Ce devoir n'est pas abstrait et ne s'impose pas d'abord à une conscience personnelle, il a des contenus précis et une dimension essentiellement sociale. Le titre de l'ouvrage de Durkheim dont ce texte est extrait est De la division du Travail social. Se comporter de manière morale, c'est essentiellement collaborer dans la société à sa place au sein de la division du travail qui se développe à l'époque où Durkheim écrit ce texte. Selon lui, l'individualisme induit par la société moderne comporte des germes de désagrégation sociale. Il faut donc remplacer les anciennes solidarités traditionnelles par la solidarité des différents acteurs de la société dans le cadre de la division sociale du travail, l'ingénieur et l'ouvrier par exemple. Durkheim conçoit la société à la manière d'un organisme dont toutes les parties collaborent harmonieusement à la survie et au maintien du tout. Cette conception diffère de la vision marxiste d'une société divisée en classes sociales antagonistes. Note La division sociale du travail existe à l'intérieur des sociétés aussi bien humaines qu'animales chez les abeilles et les fourmis par exemple. Elle constitue l'un des principes fondamentaux de leur organisation. Publié en 1893, La Division du travail social étudie la répartition des activités productives, entre des groupes spécialisés dans des activités complémentaires. Pour Émile Durkheim, la division du travail est un phénomène social plus qu'économique. Durkheim distingue Les sociétés traditionnelles où se manifeste une solidarité mécanique car fondée sur la ressemblance entre les membres ; la conscience collective y est forte et la tradition produit les normes et détermine la culture du groupe ; les activités sociales sont peu diversifiées et donc peu spécialisées. Les sociétés modernes où la combinaison des phénomènes d'urbanisation, d'industrialisation et d'extension du salariat favorise la multiplication des activités sociales et des métiers le travail social » est donc fortement divisé. Les individus se libèrent de la pression du groupe et c'est désormais la loi qui régit la vie en société et non la coutume. La solidarité subsiste cependant, mais elle relève désormais davantage de la gestion ou de l'encadrement des interdépendances entre individus et groupes sociaux. Durkheim parle alors de solidarité organique ». La division sociale du travail se traduit par la répartition des rôles et des fonctions politiques, économiques, religieuses, sociales, etc. entre les membres de la société. Chacun est ainsi spécialisé dans une fonction, un rôle qui le rend complémentaire des autres et crée ainsi du lien social. La véritable fonction de la division du travail est de créer entre les personnes un sentiment de solidarité, de contribuer à l'intégration générale de la société et d'être un facteur essentiel de la cohésion sociale. L'intégration sociale peut se définir comme une situation ou un processus d'insertion au cours duquel un individu ou un groupe d'individus trouve sa place dans un même ensemble, ce qui aboutit à la formation d'un ensemble harmonieux. Le développement excessif de sa personnalité comme le font les esthètes comme Baudelaire, Brummel ou Oscar Wilde est plus dangereux qu'utile pour Durkheim et doit demeurer marginal. Certains poètes romantiques qui protestaient contre les débuts de la société industrielle se comportaient de façon égoïste. D'autre part, l'ensemble de nos devoirs est lui-même limité par les autres exigences de notre nature. Nous avons des devoirs, certes, vis-à-vis des autres, mais ces devoirs ne sont pas infinis comme le veut par exemple Emmanuel Levinas, ils sont limités par les exigences de notre nature. L'homme est un animal comme les autres, bien qu'il soit aussi un animal social, il a des besoins manger, boire, dormir, se reproduire, s'abriter, se protéger. Parmi les exigences de la nature humaine, il y a notamment le droit de propriété. L'homme a naturellement besoin de posséder des biens et il en a le droit. "Il est nécessaire que certaines formes de la conduite soient soumise à une réglementation impérative, il y en d'autres qui y sont naturellement réfractaires" Autrement dit, nous sommes tenus de nous soumettre à la loi pour certaines actions formellement autorisés ou interdites, mais il existe des actions qui échappent à la loi, dans lesquelles le législateur n'a pas à intervenir. La morale ne peut pas réglementer les fonctions industrielles, commerciales et elle ne le doit pas. Elle n'a pas à interférer dans ce domaine non pas parce qu'il est indifférent, mais parce qu'au contraire, il est vital pour la société. Emile Durkheim soutient ici la liberté d'entreprendre. "Considérer la richesse comme immorale n'est pas moins funeste que de voir dans la richesse le bien par excellence". On peut penser à la fable des abeilles de l'économiste Bernard Mandeville qui a d'ailleurs inventé l'expression "division du travail". La fable des abeilles est une fable politique de Bernard Mandeville, parue en 1714. Elle est bientôt devenue célèbre pour son attaque supposée des vertus chrétiennes. La signification réelle reste controversée jusqu’à aujourd’hui. Friedrich Hayek vit en lui un précurseur du libéralisme économique tandis que Keynes mit en avant la défense de l’utilité de la dépense. La Fable des abeilles, développe avec un talent satirique la thèse de l’utilité sociale de l’égoïsme. Il avance que toutes les lois sociales résultent de la volonté égoïste des faibles de se soutenir mutuellement en se protégeant des plus forts. Sa thèse principale est que les actions des hommes ne peuvent pas être séparées en actions nobles et en actions viles, et que les vices privés contribuent au bien public tandis que des actions altruistes peuvent en réalité lui nuire. L’Angleterre y est comparée à une ruche corrompue mais prospère et qui se plaint pourtant du manque de vertu. Jupiter leur ayant accordé ce qu’ils réclamaient, la conséquence est une perte rapide de prospérité, bien que la ruche nouvellement vertueuse ne s’en préoccupe pas, car le triomphe de la vertu coûte la vie à des milliers d’abeilles. Mandeville soutient qu'une société ne peut avoir en même temps morale et prospérité et que le vice, entendu en tant que recherche de son intérêt propre, est la condition de la prospérité. Emile Durkheim ne va pas si loin que Bernard Mandeville. Il ne dit pas que les vices privés profitent à la société, mais que la vraie morale consiste à lui être utile. On peut également rapprocher son point de vue de celui du sociologue Max Weber dans son ouvrage L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme 1904 et 1905. Weber démontre que l’esprit » du capitalisme est issu de motifs religieux. Les puritains se référent aux Evangiles et à l'apôtre Paul, pour affirmer que l’homme doit travailler pour assurer son salut. Dans cette logique, le travail est, selon la volonté de Dieu, une fin en soi de la vie humaine. Le travail et l'enrichissement est le signe que Dieu nous accorde sa grâce. Le travail et le bénéfice matériel qui en résulte constituent le but même de la vie, tel que Dieu l’a fixé. La répugnance au travail est le symptôme d’une absence de la grâce. Il peut y avoir des excès de la morale, par exemple une condamnation absolue des richesses qui est nuisible à la société tout entière. La morale est la première à souffrir des excès de la morale, parce que la morale consiste en un juste milieu entre deux extrêmes la condamnation des richesses et le fait de voir en elles le bien par excellence. La condamnation des richesses conduit à un ascétisme fanatique à la façon d'un Savonarole et le fait de voir en elles le bien par excellence à la la thésaurisation forcenée, à la manière de l'usurier Gobseck dans la Comédie Humaine de Balzac. La morale a pour objet immédiat de régler notre vie temporelle et non notre vie spirituelle chez Max Weber, les deux sont liés et ne peut pas nous en détourner sans tarir elle-même la matière à laquelle elle s'applique la morale ne concerne pas le royaume des fins ou les devoirs inconditionnels que nous aurions vis-à-vis de Dieu Emile Durkheim est agnostique ou de notre prochain, mais uniquement la vie terrestre, temporelle, sociale. Ce texte de Durkheim pose davantage de problèmes qu'il n'en résout. Pour Durkheim, la division du travail constitue la seule solution pacifique à la vie en commun dans les sociétés modernes industrialisées. Cependant, certaines formes de division du travail peuvent présenter des traits pathologiques et anormales Elles résultent d'une spécialisation de plus en plus grande des individus et de l'insuffisance de règles susceptibles d'assurer la régulation nécessaire à la cohésion sociale anomie. La division du travail ne produit donc pas automatiquement des relations pacifiques entre les membres de la société moderne, pas plus que "la main invisible du marché" ne régule tous les problèmes économiques et sociaux. La morale pour Durkheim consiste au fait d'accomplir son devoir au sein de la division sociale du travail et peu importe qu'on le fasse par pur respect de l'impératif catégorique ou par intérêt. Durant la crise du COVID, le personnel soignant, les caissiers et caissières de supermarché, les éboueurs, les enseignants, et tous ceux qui accompli leur devoir social, à leur place et selon leur vocation ont été des "héros" de la morale sociale parce qu'ils ont empêché la société de s'effondrer. Durkheim insiste sur le fait qu'il y a des "pathologies" qui s'opposent à la collaboration pacifique et harmonieuse au sein de la division du travail. On peut penser aujourd'hui aux inégalités sociales et aux disparités régionales, au chômage de masse, aux faillites, aux délocalisation, à l'accroissement de la pauvreté, à l'immigration incontrôlée, à tout ce qui a débouché sur la crise des gilets jaunes. Le chômage n'est pas une simple "variable d'ajustement", mais une véritable maladie sociale parce qu'il exclut toute une partie de la population de la division du travail social et donc de la moralité. Non pas que les chômeurs soient "immoraux" ou qu'il soit "immoral" d'être au chômage, mais parce le chômage interdit au chômeur d'être pleinement moral en exerçant une solidarité active avec les autres membres de la société au sein de la division sociale du travail. Selon Pascal Bailly, le développement de l'individualisme qui a accompagné la société moderne a privilégié les valeurs de liberté et de travail. La forte croissance économique des "Trente Glorieuses" relayé par la montée du salariat et de la protection sociale a permis une augmentation du niveau de vie pour un grand nombre d'individus. Les inégalités engendrées par le système étaient atténuées par des institutions comme l'Etat garantissant ainsi une forte cohésion sociale. Pourtant depuis les années 1970, on voit apparaître de nombreux dysfonctionnements le chômage de masse, la montée des inégalités, les disparités sociales et régionales qui remettent en cause l'efficacité du système. Comme le pressentait Durkheim, la solidarité organique de notre société moderne ne parvient pas à se mettre en place de manière suffisamment forte pour permettre un fonctionnement harmonieux de la société. Le lien social cède parfois la place à une exclusion aux conséquences humaines désastreuses..." Dela division du travail social de Durkheim Emile, Émile et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr. Mais si les sociétés supérieures ne reposent pas sur un contrat fondamen- tal qui porte sur les principes généraux de la vie politique, elles auraient ou tendraient à avoir pour base unique, [...] le vaste système de contrats particuliers qui lient entre eux les individus. Ceux-ci ne dépendraient du 5 groupe que dans la mesure où ils dépendraient les uns des autres, et ils ne dépendraient les uns des autres que dans la mesure marquée par les conventions privées et librement conclues. La solidarité sociale ne serait donc autre chose que l'accord spontané des intérêts individuels, accord dont les contrats sont l'expression naturelle. Le type des relations sociales serait la relation économique, 10 débarrassée de toute réglementation et telle qu'elle résulte de l'initiative entièrement libre des parties. En un mot, la société ne serait que la mise en rapport d'individus échangeant les produits de leur travail, et sans qu'aucune action proprement sociale vienne régler cet échange. Est-ce bien le caractère des sociétés dont l'unité est produite par la division du travail ? S'il en était ainsi, on pourrait avec raison douter de leur stabilité. Car si l'in-térêt rapproche les hommes, ce n'est jamais que pour quelques instants ; il ne peut créer entre eux qu'un lien extérieur. Dans le fait de l'échange, les divers agents res-tent en dehors les uns des autres, et l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend tout entier. Émile DURKHEIM, De la division du travail social, 1893. Coll. Quadrige », PUF, 1996, pp. 180-181.
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