Unexemple de croquis cartographique. L'ORGANISATION DU TERRITOIRE DES ÉTATS-UNIS (session juin 2004) Rappels mĂ©thodologiques : L'exercice consiste Ă  rĂ©aliser un croquis mettant en valeur l'organisation spatiale du sujet donnĂ©. Il comprend le croquis proprement dit et sa lĂ©gende. Pour bien rĂ©aliser l'exercice, il convient de procĂ©der selon les Ă©tapes suivantes :
Peut-on parler d’un regain d’intĂ©rĂȘt des États-Unis pour l’Arctique ? L’ocĂ©an Arctique, qui occupe toute la partie centrale du nord du globe, couvre environ quatorze millions de kmÂČ, soit plus de cinq fois la mer MĂ©diterranĂ©e. Cet espace gigantesque, riche de ressources, reste cependant encore difficilement accessible et relativement mĂ©connu. Mais le rĂ©chauffement climatique, plus rapide encore aux pĂŽles que dans le reste du monde [1], bouscule l’échiquier gĂ©opolitique et permet aux puissances riveraines d’investir progressivement la rĂ©gion. Plusieurs dĂ©finitions de l’Arctique, parfois contradictoires, coexistent. Un ocĂ©anographe insistera sur l’absence de terre ferme dans cet espace, Ă  l’inverse de l’Antarctique ; un gĂ©ographe prendra la limite constituĂ©e par le cercle polaire Ă  66°33’
 L’Arctique politique reflĂšte Ă©galement cette diversitĂ©. Outre la douzaine de peuples autochtones sans compter la kyrielle de petits groupes ethniques, et dont les degrĂ©s de pouvoir et de reprĂ©sentation sont variables, on compte plusieurs organisations internationales ou groupes intergouvernementaux informels, comme l’Arctic 5 qui rassemble les cinq États bordĂ©s par l’ocĂ©an Arctique États-Unis via l’Alaska, Canada, Danemark via le Groenland, NorvĂšge et Russie, ou encore le plus cĂ©lĂšbre d’entre eux, le Conseil de l’Arctique qui compte les huit pays qui ont des terres au-dessus du cercle borĂ©al les cinq prĂ©citĂ©s plus la SuĂšde, la Finlande et l’Islande. Le Conseil de l’Arctique offre Ă©galement une reprĂ©sentation aux Inuits et compte treize États observateurs dont la France, l’Inde, la Chine, Singapour, l’Allemagne, auxquels il faut ajouter l’UE, le CICR et le WWF. Parmi tous ces acteurs, les États-Unis occupent une place tout Ă  fait particuliĂšre. Si, pendant la guerre froide, la proximitĂ© de l’URSS, de l’autre cĂŽtĂ© du dĂ©troit de BĂ©ring, faisait craindre une attaque soviĂ©tique terrestre en Alaska et mettait donc l’Arctique au cƓur des prĂ©occupations gĂ©opolitiques nationales, Washington s’est progressivement dĂ©sengagĂ© de la rĂ©gion Ă  partir de la chute du bloc de l’Est. Toutefois, depuis plusieurs annĂ©es, une sĂ©rie d’évĂ©nements et de signaux faibles laissent Ă  penser que, dans la course Ă  l’Arctique » [2] qui se dessine, les États-Unis tentent progressivement de s’imposer de nouveau, aprĂšs une pĂ©riode de relative indiffĂ©rence. L’ hibernation » [3] amĂ©ricaine en Arctique aprĂšs la guerre froide Pourquoi un tel dĂ©sintĂ©rĂȘt ? Les raisons de l’indiffĂ©rence des États-Unis pour les sujets arctiques dans les annĂ©es 1990 et au dĂ©but des annĂ©es 2000 sont multiples. Elles sont d’abord conjoncturelles puisque la chute de l’URSS a fait disparaĂźtre la menace latente qui faisait du pĂŽle Nord – espace de confrontation entre les deux blocs – une prioritĂ©, et a propulsĂ© les États-Unis au rang d’hyperpuissance. L’espace nordique est alors apparu comme un espace dĂ©politisĂ©, vierge ou presque de tout enjeu, ce qui a permis l’émergence d’une coopĂ©ration entre les puissances riveraines, sauf pour Washington, qui, soucieux de tirer les dividendes de la paix, a prĂ©fĂ©rĂ© un dĂ©sengagement massif. À ces explications de contexte il faut ajouter des motifs plus profonds, des causes structurelles. D’abord, les États-Unis ne sont pas un pays arctique. Contrairement Ă  des nations comme la Russie, l’Islande ou la NorvĂšge, le Grand Nord et le froid sont des notions qui ne sont pas constitutives de l’identitĂ© amĂ©ricaine. Alors que les problĂ©matiques arctiques sont nationales pour des pays comme la SuĂšde ou le Canada, elles sont vues par Washington comme marginales puisqu’elles ne concernent que la pĂ©riphĂ©rie du pays. L’Alaska, achetĂ© en 1867 Ă  la Russie, n’a rejoint l’Union qu’en 1959 et n’est mĂȘme pas reliĂ© territorialement Ă  la mĂ©tropole. Son surnom, The Last Frontier, tĂ©moigne d’ailleurs de cette position pĂ©riphĂ©rique. Cet Ă©loignement, qui n’est pas tant gĂ©ographique que mental, a largement contribuĂ© Ă  ce dĂ©sintĂ©rĂȘt du pouvoir central pour les problĂ©matiques qui Ă©taient celles du 49e État. Trois grands facteurs supplĂ©mentaires peuvent expliquer l’immobilisme des AmĂ©ricains. D’abord, la position ambivalente du pays sur le droit de la mer constitue un frein non nĂ©gligeable Ă  l’implication des États-Unis dans la rĂ©gion. En effet, ils font partie de la poignĂ©e de pays dans le monde, et sont les seuls parmi les puissances arctiques, Ă  n’avoir pas ratifiĂ© la Convention de Montego Bay de 1982 [4], ce qui les empĂȘche de revendiquer une extension de leur ZEE [5] ou de rĂ©soudre des diffĂ©rends de frontiĂšres maritimes, et ce, mĂȘme s’ils confĂšrent Ă  ces accords une valeur coutumiĂšre et la respectent. Ensuite, les États-Unis prĂ©fĂšrent jouer la carte du statu quo sur les diffĂ©rends qui les opposent Ă  la Russie et au Canada quant Ă  la libertĂ© de naviguer. Washington considĂšre que le passage du Nord-Ouest PNO qui longe la cĂŽte canadienne ainsi que la route maritime du Nord RMN qui suit les cĂŽtes russes relĂšvent des eaux internationales dans lesquelles s’appliquent la libertĂ© de naviguer. Au contraire, Ottawa et Moscou considĂšrent ces voies comme traversant leurs eaux intĂ©rieures et qu’elles peuvent donc y appliquer des droits de passage voire fermer ces routes. Carte de la Route maritime du nord le long des cĂŽtes russes et du Passage du nord-ouest le long des cĂŽtes canadiennes Cependant, les diffĂ©rentes administrations ont toujours prĂ©fĂ©rĂ© le statu quo par peur de la confrontation, notamment avec la Russie, se limitant Ă  de simples protestations diplomatiques. Enfin, derniĂšre cause du dĂ©sintĂ©rĂȘt des AmĂ©ricains pour l’Arctique, leur refus de toute gouvernance politisĂ©e de la rĂ©gion. Les États-Unis se sont ainsi toujours opposĂ©s Ă  la crĂ©ation d’une organisation ou d’un traitĂ© international. Ils ont ainsi fait pression lors de la fondation du Conseil de l’Arctique en 1996 pour que les questions politiques et sĂ©curitaires soient explicitement Ă©vacuĂ©es des prĂ©rogatives de la nouvelle instance, cantonnĂ©e aux domaines de la coopĂ©ration scientifique et de l’environnement. Ce sont Ă©galement eux qui ont refusĂ© que les dĂ©cisions du Conseil de l’Arctique aient une valeur contraignante plutĂŽt que de soft law, alors mĂȘme que les annĂ©es 1990 ont Ă©tĂ© l’occasion, pour les autres puissances riveraines, d’inaugurer une collaboration renforcĂ©e dans de multiples domaines. Ce refus explicite d’implication a ainsi largement contribuĂ© Ă  l’isolement des États-Unis sur les questions arctiques. Les modalitĂ©s d’expression du dĂ©sengagement amĂ©ricain Ce dĂ©sintĂ©rĂȘt amĂ©ricain s’est traduit par un dĂ©sengagement concret et protĂ©iforme, d’abord par le refus de s’impliquer dans une gouvernance arctique. Si les États-Unis sont signataires de l’Artic Environmental Protection Strategy de 1991, puis de la dĂ©claration d’Ottawa qui fonde le Conseil de l’Arctique ; jusqu’en 2011, aucun secrĂ©taire d’État ne s’était jamais rendu aux rĂ©unions interministĂ©rielles biannuelles de l’organisation. Le dĂ©samour Ă©tatsunien pour l’Arctique transparaĂźt Ă©galement dans son rapport avec les peuples autochtones. Ainsi, les Indiens gwich’ins, les Inupiats, les Yupits et les AlĂ©outes, tous indigĂšnes alaskains, sont les peuples arctiques les moins bien reprĂ©sentĂ©s auprĂšs de leur administration centrale, assez peu attentive Ă  leurs revendications. Soucieuses d’éviter l’émergence d’une opposition locale, les autoritĂ©s centrales ont adoptĂ© dĂšs 1971 l’Alaska Native Claims Settlement Act qui donne aux Indiens 10% de leur territoire ancestral et une indemnisation financiĂšre au titre de l’abandon de leurs droits sur le reste de leurs terres, dont le gouvernement pouvait dĂ©sormais disposer librement. Cependant, une grande partie de ces espaces a finalement Ă©tĂ© sanctuarisĂ©e comme zone protĂ©gĂ©e, notamment avec l’Alaska National Interest Land Conservation Act en 1980, qui crĂ©e un parc national de 42 millions d’hectares, sur les 152 que comptent l’État, ce qui reprĂ©sente 28% de sa superficie. Le dĂ©sintĂ©rĂȘt est encore plus frappant sur les questions sĂ©curitaires. Ainsi, les États-Unis, pourtant responsables depuis 1951 de la dĂ©fense islandaise, puisque cet État insulaire ne dispose pas d’armĂ©e, ont dĂ©cidĂ© en 2006 de fermer leur base aĂ©rienne de Keflavik, en Islande, et de transfĂ©rer leurs prĂ©rogatives concernant la dĂ©fense de l’üle Ă  l’OTAN. En septembre 2011, la dĂ©sactivation de la DeuxiĂšme Flotte des États-Unis qui avait en charge l’Atlantique nord-est et l’ocĂ©an Arctique rĂ©pond Ă  la mĂȘme logique. Enfin, l’exemple des brise-glaces est rĂ©vĂ©lateur du dĂ©sengagement amĂ©ricain. La premiĂšre puissance mondiale arrive ainsi Ă  la cinquiĂšme place des pays en possĂ©dant le plus. Alors qu’elle en compte six, la SuĂšde et la Finlande en possĂšdent neuf, le Canada onze et a lancĂ© la construction de six autres, et enfin la Russie, Ă©ternelle rivale, est la propriĂ©taire d’une flotte de cinquante-cinq brise-glaces, auxquels il faut ajouter treize autres navires dont la construction est en cours. Washington connaĂźt ainsi une rĂ©elle difficultĂ© Ă  trouver des financements pour dĂ©velopper une flotte consĂ©quente de brise-glaces, ce qui est Ă  la fois une cause et un symptĂŽme de l’effacement amĂ©ricain dans cette zone. Le contre-exemple sĂ©curitaire Cela Ă©tant, les États-Unis en Arctique dans les annĂ©es 1990 ne sont pas qu’une puissance en retrait. Le domaine de la dĂ©fense constitue ainsi un rĂ©el contre-exemple Ă  l’hibernation » amĂ©ricaine puisque Washington a maintenu un certain nombre de ses structures de sĂ©curitĂ© en Arctique. Ainsi, ils ont conservĂ© nombre de leurs bases militaires, comme c’est le cas de Clear, base aĂ©rienne au centre de l’Alaska, ou celles installĂ©es au Groenland dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, comme Camp Century ou ThulĂ©. La fin de la guerre froide a cependant Ă©tĂ© l’occasion pour Washington d’une profonde refonte de son systĂšme de dĂ©fense le long du cercle arctique. Ainsi, certaines stations radars ont Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©es et d’autres renouvelĂ©es. Cette refonte du systĂšme de dĂ©fense nord-amĂ©ricain a donc vu une modernisation des infrastructures, mais a Ă©galement permis aux AmĂ©ricains de se retirer des stations de radars canadiennes pour se concentrer sur les leurs. Les missions du NORAD [6] ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©largies, comprenant dĂ©sormais la lutte contre les petits avions transportant de la drogue, mais s’il reste le cƓur de la coopĂ©ration militaire amĂ©ricano-canadienne en ce qui concerne l’Arctique. On voit donc que le dĂ©sintĂ©rĂȘt des États-Unis pour la rĂ©gion est rĂ©el au cours des annĂ©es 1990 et perdure au dĂ©but du XXIe siĂšcle, sauf en ce qui concerne la dĂ©fense. Cependant, cette hibernation » des États-Unis en Arctique a permis aux autres puissances nordiques, et notamment Ă  la Russie, de s’affirmer dans la rĂ©gion. Le retour des États-Unis en Arctique La prise de conscience de ce retard amĂ©ricain sur les autres pays polaires qui a poussĂ© les prĂ©sidents amĂ©ricains Ă  sortir progressivement de l’immobilisme sur les questions arctiques. Ce rĂ©veil n’est cependant pas linĂ©aire et connaĂźt deux phases distinctes d’abord un retour prudent, puis une affirmation plus franche, voire agressive, menĂ©e par l’administration Trump. Un retour d’abord prudent Ce retour est davantage une rĂ©action Ă  plusieurs Ă©vĂ©nements concomitants qu’une volontĂ© claire et structurĂ©e des États-Unis. En effet, une succession de faits conduit Washington Ă  repenser sa politique arctique Ă  partir du milieu des annĂ©es 2000. Ainsi l’étĂ© 2007 a vu pour la premiĂšre fois l’intĂ©gralitĂ© du PNO fondre, permettant pour quelques semaines une libre navigation le long des cĂŽtes canadiennes et alaskaines. La mĂȘme annĂ©e, l’expĂ©dition russe Arktika 2007 s’est conclue par le plantĂ© d’un drapeau russe exactement au pĂŽle Nord par un sous-marin, Ă  4 200 mĂštres sous la calotte glaciaire, ce qui a Ă©tĂ© perçu comme la concrĂ©tisation symbolique des ambitions russes dans la zone et comme une atteinte au droit maritime. S’ajoute l’annĂ©e suivante la dĂ©claration d’Ilulissat par l’Arctic 5, qui a fait craindre une fermeture de la rĂ©gion au profit des cinq États cĂŽtiers. Or, les États-Unis sont particuliĂšrement isolĂ©s au sein de ce club, seuls Ă  n’avoir pas ratifiĂ© la convention de Montego Bay et seuls Ă  dĂ©fendre la libertĂ© de navigation face aux positions trĂšs souverainistes de la Russie et du Canada. C’est bien cette succession rapide d’évĂ©nements, combinĂ©e Ă  des dynamiques plus profondes de long terme comme le rĂ©chauffement climatique, le progrĂšs technique et la rarĂ©faction des ressources fossiles accessibles Ă  des latitudes plus clĂ©mentes, qui a poussĂ© les États-Unis Ă  repenser leur stratĂ©gie arctique et Ă  rĂ©investir la zone, dans le but de rattraper ce retard. DĂšs le milieu des annĂ©es 2000, les États-Unis ont donc multipliĂ© les signaux faibles trahissant un regain d’intĂ©rĂȘt discret mais rĂ©el pour les problĂ©matiques polaires. DĂšs 2005, le sous-marin USS Charlotte atteignait le pĂŽle Nord sans aucune autorisation du Canada pour traverser ce qu’Ottawa considĂšre pourtant comme ses eaux intĂ©rieures, ce qui montre que Washington a fait le choix de rappeler plus fermement sa position Ă  ce sujet. Ainsi, de fin 2007 Ă  mi-2008, l’administration Bush a envoyĂ© l’USCGC Healy, le plus grand brise-glace amĂ©ricain, rĂ©aliser une sĂ©rie d’observations scientifiques et cartographier les limites du plateau sous-marin de l’Alaska, donnĂ©es qui pourront servir Ă  de futures revendications. Mais au-delĂ , cette expĂ©dition est surtout une rĂ©ponse claire Ă  l’expĂ©dition russe qui s’était tenue quelques mois auparavant. L’annĂ©e suivante, Georges W. Bush dĂ©cide de relancer l’extraction pĂ©troliĂšre en Alaska en dĂ©livrant plusieurs centaines de licences d’exploitation et de forage dans la ZEE [7] de l’Alaska, notamment en mer de Beaufort et en mer des Tchouktches, ce qui tĂ©moigne d’une nouvelle volontĂ© de la part des États-Unis de tirer profit des ressources arctiques. Mais c’est surtout l’administration Obama qui entĂ©rine le retour États-Unis dans la zone, retour qui transparaĂźt clairement dans la multiplication des stratĂ©gies des administrations nationales Directive prĂ©sidentielle sur la sĂ©curitĂ© du territoire national en 2009, StratĂ©gie nationale pour la rĂ©gion arctique en 2013, StratĂ©gie arctique de DĂ©fense la mĂȘme annĂ©e, Feuille de route arctique de l’US Navy pour la pĂ©riode 2014-2030 , et enfin une nouvelle stratĂ©gie arctique de DĂ©fense en 2016. DĂšs 2012, les États-Unis initient une rencontre annuelle des hauts reprĂ©sentants militaires des nations arctiques pour tenter d’esquisser une coopĂ©ration rĂ©gionale sur les questions militaires, mais le projet Ă©chouera face Ă  la montĂ©e des tensions amĂ©ricano-russes Ă  la suite de la crise en Ukraine. En 2013, la dĂ©rive de la plate-forme offshore Kulluk de la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre Shell marque les consciences et rappelle l’échouage du pĂ©trolier amĂ©ricain Exxon Valdez dans la mĂȘme zone en 1989. Cet accident sert de rĂ©vĂ©lateur aux États-Unis qui comprennent qu’ils peuvent jouer un rĂŽle de leader dans l’émergence de nouvelles normes de protection de l’environnement. Remorquage de la plateforme pĂ©troliĂšre offshore Kulluk en 2013. DĂšs lors, les initiatives amĂ©ricaines se multiplient. Dans les mois qui suivent l’accident, la StratĂ©gie nationale pour la rĂ©gion arctique distingue cinq piliers la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts sĂ©curitaires amĂ©ricains, la revendication de la libertĂ© de naviguer, la protection de l’environnement, la rĂ©ponse aux besoins des populations autochtones et enfin le renforcement de la recherche scientifique dans l’espace arctique, le tout dans le cadre d’un multilatĂ©ralisme renforcĂ©. La StratĂ©gie souligne Ă©galement, une fois encore, la nĂ©cessitĂ© de la ratification de la convention de Montego Bay par le SĂ©nat, pour permettre enfin aux États-Unis de demander une extension de leur ZEE. Dans le sillage de cette ligne directrice, B. Obama organise en 2015 la confĂ©rence d’Anchorage sur l’Arctique. Ce sommet, qui a rĂ©uni prĂšs de vingt pays diffĂ©rents dont les huit membres du Conseil de l’Arctique, a constituĂ© une rĂ©elle tentative pour Washington de reprendre le leadership sur les questions arctiques, mais a Ă©galement Ă©tĂ© l’occasion, pour la premiĂšre fois dans l’histoire amĂ©ricaine, d’une visite de l’Alaska par un prĂ©sident en exercice. La mĂȘme annĂ©e, les États-Unis crĂ©ent le Forum annuel des garde-cĂŽtes en Arctique, pour renforcer la coopĂ©ration sĂ©curitaire borĂ©ale. Mais l’apogĂ©e de cette implication en Arctique intervient avec la prĂ©sidence amĂ©ricaine du Conseil de l’Arctique, entre 2015 et 2017. En effet, si l’Alaska reste l’élĂ©ment fondamental de la stratĂ©gie amĂ©ricaine en Arctique, Washington a complĂštement renouvelĂ© son approche du Conseil de l’Arctique, qui est vĂ©ritablement devenu le deuxiĂšme pilier de sa diplomatie polaire. En effet, isolĂ©s au sein de l’Arctic 5, les États-Unis ont redĂ©couvert les avantages de l’organisation, fondĂ©e en 1996 malgrĂ© leurs rĂ©ticences, et au sein de laquelle ils dĂ©ploient dĂ©sormais une diplomatie active. Cette revalorisation du Conseil de l’Arctique permet Ă  Washington de s’appuyer pour les questions arctiques sur ses traditionnels alliĂ©s Ă  l’instar de l’UE, de la France ou du Royaume-Uni, membres observateurs favorables Ă  la libertĂ© de navigation, mais Ă©galement de rallier les oubliĂ©s de l’Arctic 5, vexĂ©s d’avoir Ă©tĂ© mis Ă  l’écart par le club des puissances bordant l’ocĂ©an Arctique, c’est-Ă -dire l’Islande, la SuĂšde et la Finlande. La prĂ©sidence amĂ©ricaine du Conseil de l’Arctique s’est ainsi close sur l’accord de Fairbanks, en Alaska en mai 2017, qui prĂ©voit une augmentation de la coopĂ©ration scientifique internationale ainsi qu’un renforcement du Conseil de l’Arctique. À cette occasion, R. Tillerson, le premier SecrĂ©taire d’État de D. Trump, a d’ailleurs rĂ©affirmĂ© l’engagement de son pays dans la coopĂ©ration rĂ©gionale en Arctique. Les États-Unis, de contempteurs du Conseil de l’Arctique sont donc devenus ses dĂ©fenseurs, voyant en lui un outil de promotion d’une gouvernance ouverte de la rĂ©gion, plutĂŽt que repliĂ©e autour des cinq puissances riveraines. R. Tillerson, SecrĂ©taire d’État de D. Trump, et T. Soini, Ministre finlandais des Affaires Ă©trangĂšres, lors de l’accord de Fairbanks en 2017. La rupture Trump L’accession au pouvoir d’un prĂ©sident climatosceptique, agressif et unilatĂ©raliste a cependant profondĂ©ment bousculĂ© les Ă©quilibres gĂ©opolitiques en Arctique, marquant une vĂ©ritable rupture dans une rĂ©gion oĂč la coopĂ©ration domine et oĂč le changement climatique fait consensus. Si quatre mois aprĂšs son investiture en janvier, son SecrĂ©taire d’État a clos la prĂ©sidence amĂ©ricaine du Conseil de l’Arctique en mai dans la droite ligne de ce qu’avait fait B. Obama, D. Trump n’a pas tardĂ© Ă  imposer sa propre stratĂ©gie en Arctique. La StratĂ©gie nationale de sĂ©curitĂ© amĂ©ricaine, publiĂ©e dĂšs la premiĂšre annĂ©e de son mandat, fait de la domination Ă©nergĂ©tique le deuxiĂšme pilier de la sĂ©curitĂ© amĂ©ricaine, ce qui confĂšre une importance toute particuliĂšre Ă  la production pĂ©troliĂšre et gaziĂšre dans la politique du prĂ©sident. Alors que l’ùre Obama voyait l’Arctique comme une zone Ă  prĂ©server, l’administration actuelle voit davantage la rĂ©gion comme une zone d’exploitation des ressources pĂ©troliĂšres sur le modĂšle norvĂ©gien. Le changement de vocable est ainsi particuliĂšrement rĂ©vĂ©lateur. Si B. Obama utilisait les notions de protection de l’environnement et d’écologie, D. Trump, lui, prĂ©fĂšre celle de dĂ©veloppement durable, notion Ă©lastique qui associe la protection de l’environnement au dĂ©veloppement Ă©conomique qui constitue le cƓur de la politique nationale du milliardaire. D. Trump a ainsi relancĂ© l’exploitation des ressources fossiles en Alaska, production encouragĂ©e par une rentabilitĂ© croissante grĂące Ă  deux facteurs simultanĂ©s l’augmentation des cours du baril [8] et la rĂ©duction des coĂ»ts de production grĂące au progrĂšs technique. Cette croissance de la rentabilitĂ© est telle que mĂȘme une partie du pĂ©trole offshore est devenu intĂ©ressant Ă  exploiter. Outre l’énergie, la prĂ©sidence de D. Trump marque le retour des enjeux sĂ©curitaires en Arctique. Ainsi, fin 2018, l’exercice otanien Trident Juncture a rĂ©uni prĂšs de 51 000 militaires issus de trente-et-un pays diffĂ©rents en NorvĂšge pour un entraĂźnement collectif. Cette vĂ©ritable dĂ©monstration de force Ă©tait conçue comme une rĂ©ponse Ă  la surmilitarisation de l’Arctique russe par Moscou, puisque la Russie est le seul pays du Conseil de l’Arctique Ă  ne pas appartenir Ă  l’OTAN. En outre, cet exercice dĂ©diĂ© aux zones polaires a mis en Ă©vidence le retour des enjeux militaires dans la rĂ©gion. Ce sont Ă©galement les tensions croissantes avec la Russie qui ont prĂ©sidĂ© Ă  la rĂ©activation de la DeuxiĂšme Flotte des États-Unis dans l’Atlantique nord et l’ocĂ©an Arctique en juillet 2018, opĂ©rationnelle dĂšs le 31 dĂ©cembre 2019. Le dernier exemple en date de la rĂ©affirmation de la puissance amĂ©ricaine dans la rĂ©gion – et l’un des plus rĂ©vĂ©lateur – est le refus de M. Pompeo, second secrĂ©taire d’État de D. Trump, de signer la dĂ©claration commune de Rovaniemi en Finlande, qui clĂŽturait la prĂ©sidence finlandaise du Conseil de l’Arctique, une premiĂšre dans l’histoire du forum intergouvernemental. En effet, M. Pompeo, fidĂšle Ă  la ligne climatosceptique de son administration, rejetait toute mention du changement climatique dans le texte final, notion qui avait pourtant fait consensus jusqu’ici au Conseil de l’Arctique. Cet Ă©pisode a conclu un sommet pour le moins agitĂ©, lors duquel le secrĂ©taire d’État amĂ©ricain a fustigĂ© nommĂ©ment les manƓuvres militaires russes et l’ingĂ©rence Ă©conomique chinoise dans la rĂ©gion, notamment par le biais de nombreux investissements en Islande, au Groenland, mais surtout en Russie. L’agressivitĂ© du discours du chef de la diplomatie amĂ©ricaine avait aussi pour but de concrĂ©tiser, aux yeux du monde entier, le retour des États-Unis dans l’espace borĂ©al. En refusant une coopĂ©ration efficace depuis la fin de la guerre froide au Conseil de l’Arctique, D. Trump a injectĂ© de la realpolitik dans un organe technico-scientifique et a braquĂ© les projecteurs sur la Chine, discret membre observateur au Conseil mais qui, ces derniĂšres annĂ©es, a su multiplier les outils pour Ă©tendre son influence au septentrion. D’ailleurs, le regain d’intĂ©rĂȘt amĂ©ricain plus spĂ©cifique pour le Groenland depuis 2019 trahit Ă  la fois le rĂ©engagement amĂ©ricain dans la zone et la concurrence avec PĂ©kin. D. Trump, adepte des stratĂ©gies diplomatiques hĂ©tĂ©rodoxes, a par exemple surpris les chancelleries en proposant Ă  la PremiĂšre ministre danoise, M. Frederiksen, d’acheter le Groenland. Si cette proposition absurde » – comme l’a qualifiĂ©e cette derniĂšre – peut prĂȘter Ă  sourire, elle n’en a pas moins provoquĂ© un incident diplomatique puisque D. Trump, vexĂ© par ce refus, a aussitĂŽt annulĂ© une visite d’État Ă  Copenhague, pourtant alliĂ© de longue date. Cet Ă©pisode ubuesque traduit cependant un regain d’intĂ©rĂȘt pour l’üle danoise, confirmĂ© par le projet d’ouverture d’un consulat amĂ©ricain Ă  Nuuk, capitale groenlandaise. Avec ce poste diplomatique les États-Unis rejoindront les cinq autres puissances arctiques qui bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ  d’une reprĂ©sentation diplomatique sur l’üle le Canada, la NorvĂšge, la SuĂšde, la Finlande et l’Islande qui en possĂšde mĂȘme deux. Au-delĂ , l’ouverture de ce consulat amĂ©ricain permettra Ă  Washington de traiter plus directement avec Nuuk sans passer par Copenhague, d’amĂ©liorer sa connaissance du terrain et donc de mieux saisir les opportunitĂ©s qui lui seront offertes, tout en renforçant la coopĂ©ration amĂ©ricano-danoise, notamment aprĂšs l’incident diplomatique de 2019. Ce poste diplomatique a donc pour principale mission de favoriser et de faciliter les investissements amĂ©ricains sur une Ăźle convoitĂ©e par la Chine. En effet, ce regain d’intĂ©rĂȘt prĂ©cis pour le Groenland est en rĂ©alitĂ© une rĂ©action Ă  la politique d’investissement de PĂ©kin puisque la Chine a construit trois aĂ©roports sur l’üle et a menĂ© une vĂ©ritable politique de prise de participation capitalistique dans nombre d’entreprises de la rĂ©gion. L’offre de rachat par les autoritĂ©s chinoises d’une ancienne base militaire danoise au Groenland, rejetĂ©e par Copenhague, a constituĂ© de fait un Ă©lectrochoc pour les États-Unis qui ont pris conscience de la nĂ©cessitĂ© de rĂ©investir le Groenland, d’autant plus que l’üle possĂšde la deuxiĂšme rĂ©serve de terres rares aprĂšs la Chine, ressource indispensable pour la composition des appareils technologiques. La visite du vice-prĂ©sident M. Pence en septembre 2019 en Islande, deux mois aprĂšs les dĂ©saccords de Rovaniemi, et qui avait pour but de multiplier les partenariats avec l’État insulaire s’inscrit dans la mĂȘme perspective de rĂ©action Ă  l’extension de l’influence chinoise en Arctique. Mais il ne faut cependant pas surinterprĂ©ter la rupture Trump dans la politique amĂ©ricaine sur l’Arctique. Le prĂ©sident amĂ©ricain a pris pour habitude de bousculer les codes policĂ©s de la diplomatie internationale, affiche son climatoscepticisme rĂ©guliĂšrement, et mĂšne une compĂ©tition Ă©conomique et gĂ©opolitique contre la Chine. La crise qui a secouĂ© le Conseil de l’Arctique, et plus gĂ©nĂ©ralement la rhĂ©torique agressive de D. Trump sur les problĂ©matiques polaires, s’inscrivent donc dans un contexte plus large et ne sont que les expressions conjoncturelles des grandes tendances politiques qui sont celles de l’administration Trump. L’accĂ©lĂ©ration de la course Ă  l’Arctique au milieu des annĂ©es 2000 et les prises de position de plus en plus affirmĂ©es de la part de Moscou ont ainsi conduit les États-Unis Ă  se rĂ©engager progressivement au pĂŽle Nord. Conscientes des faiblesses amĂ©ricaines aprĂšs une dĂ©cennie et demie de retrait, les administrations Bush et Obama avaient optĂ© pour un rĂ©investissement prudent de la rĂ©gion, privilĂ©giant la coopĂ©ration Ă  la confrontation. Mais depuis 2017, le refus de toute coopĂ©ration rĂ©gionale, la multiplication des opĂ©rations militaires, ou encore l’incident diplomatique avec le Danemark sont autant d’indicateurs d’un virage plus agressif de la part des États-Unis dans leurs revendications en Arctique. Des intĂ©rĂȘts rĂ©gionaux encore flous pour les États-Unis Si les États-Unis ont longtemps dĂ©daignĂ© l’Arctique, c’est aussi parce que leurs intĂ©rĂȘts, aussi bien les ressources pĂ©troliĂšres et gaziĂšres que le PNO, n’y sont pas aussi prononcĂ©s qu’on pourrait le croire. La question des ressources fossiles L’intĂ©rĂȘt le plus Ă©vident des États-Unis en Alaska est la production pĂ©troliĂšre et gaziĂšre, notamment en mer de Beaufort, au nord de l’État. Cette mer renferme de grandes rĂ©serves fossiles, dont l’ampleur exacte reste indĂ©terminĂ©e, et qui sont exploitĂ©es par des plateformes offshore depuis les annĂ©es 1980, mais uniquement l’hiver, pour Ă©viter de gĂȘner la reproduction des baleines. On estime ainsi que le nord-ouest de l’Arctique concentre Ă  lui seul prĂšs d’un quart des rĂ©serves d’hydrocarbures restant Ă  dĂ©couvrir dans le monde [9], ce qui renforce la querelle frontaliĂšre qui oppose Washington Ă  Ottawa en mer de Beaufort. De mĂȘme, l’Arctique reprĂ©senterait 13% des de la totalitĂ© des rĂ©serves pĂ©troliĂšres mondiales et prĂšs de 30% du gaz planĂ©taire. Le champ pĂ©trolifĂšre de Prudhoe Bay en mer de Beaufort, est ainsi l’exemple paradigmatique de l’exploitation des ressources fossiles de l’ocĂ©an Arctique. DĂ©couvert en 1968 et exploitĂ© par la British Petroleum depuis 1977, Prudhoe Bay a Ă©tĂ© le plus grand champ des États-Unis dans les annĂ©es 1990, Ă  tel point que cette seule plateforme a nĂ©cessitĂ© la construction de l’olĂ©oduc trans-Alaska de 1 280 kilomĂštres de long pour acheminer le pĂ©trole depuis l’Arctique jusqu’aux cĂŽtes sud de l’État, baignĂ©es par une mer libre de glace toute l’annĂ©e, ce qui facilite son transport vers la mĂ©tropole. OlĂ©oduc trans-Alaska entre Valdez et Prudhoe Bay, en service depuis 1977. MĂȘme si la production de Prudhoe Bay s’est considĂ©rablement rĂ©duite depuis, elle reste consĂ©quente et les grandes rĂ©serves de gaz du puits sont, elles, encore inexploitĂ©es pour l’instant, ce qui justifie la construction en cours d’un gazoduc transalaskain. L’Alaska est Ă©galement riche en terres rares, en zinc que l’on extrait depuis les annĂ©es 1990 et en gaz naturel, dont l’extraction est plus ancienne dĂšs 1961 dans la pĂ©ninsule de Kenai par exemple. Si la prĂ©sence de ressources fossiles en Alaska est donc indiscutable, de nombreux facteurs externes empĂȘchent encore une exploitation rĂ©ellement rentable. D’abord, les prospections sont difficiles Ă  mener et demandent des investissements consĂ©quents pour des rĂ©sultats incertains. Or, lorsque les cours du pĂ©trole diminuent, les revenus des compagnies pĂ©troliĂšres suivent la mĂȘme courbe descendante, et celles-ci voient par consĂ©quent leur capacitĂ© d’investissement se rĂ©duire, ce qui les conduit Ă  limiter leurs sondages. On voit donc que les prospections sont particuliĂšrement incertaines car dĂ©pendantes des soubresauts du cours de Brent, dont la volatilitĂ© est importante. De plus, le doute plane sur le volume rĂ©el de pĂ©trole en Alaska, et les diverses Ă©tudes menĂ©es ne donnent pas toujours les mĂȘmes chiffres, voire se contredisent. Mais aprĂšs les recherches et les forages, la rentabilitĂ© du pĂ©trole finalement extrait n’est pas plus garantie que celle de la prospection. En effet, le pĂ©trole arctique est bien plus cher Ă  produire que le pĂ©trole issu d’autres puits dans le monde. D’abord, l’extraction pĂ©troliĂšre au pĂŽle Nord exige du matĂ©riel de trĂšs haute technologie, et donc coĂ»teux, car les puits ne sont accessibles que trĂšs difficilement. Ensuite, les gisements de pĂ©trole sont souvent trĂšs Ă©loignĂ©s de la cĂŽte, ce qui pose le problĂšme du transport, alors mĂȘme que 80% des rĂ©serves pĂ©trolifĂšres arctiques se trouvent en mer. Or, le statut juridique du pĂŽle Nord est encore incertain puisque les États-Unis n’ont pas signĂ© la Convention de Montego Bay et ont un diffĂ©rend territorial en mer de Beaufort avec le Canada. Et l’on sait que les acteurs Ă©conomiques sont traditionnellement rĂ©ticents Ă  investir dans des zones au statut juridique flou. Il faut encore ajouter qu’à des tempĂ©ratures trĂšs basses comme on en trouve au-dessus du cercle polaire, des rĂ©actions chimiques peuvent nuire Ă  la qualitĂ© des hydrocarbures. De plus, la production pĂ©troliĂšre dans ces zones peut ĂȘtre soumise Ă  des ruptures saisonniĂšres, notamment lorsque les glaces isolent la plateforme offshore de tout contact avec la cĂŽte. Enfin, ces derniĂšres annĂ©es un autre critĂšre menace l’industrie pĂ©troliĂšre la rĂ©sistance des associations Ă©cologistes et des populations locales. Exemple des difficultĂ©s des compagnies pĂ©troliĂšres en Arctique, l’abandon par Shell, en 2015, des forages controversĂ©s en Alaska. L’entreprise anglo-nĂ©erlandaise a ainsi expliquĂ© que les gisements pĂ©trolifĂšres Ă©taient trop profonds et contenaient une quantitĂ© insuffisante d’hydrocarbures pour lĂ©gitimer la poursuite des recherches. Contentieux territorial entre les États-Unis et le Canada en mer de Beaufort. La succession contradictoire des autorisations puis des interdictions de forage illustre parfaitement les hĂ©sitations et les tergiversations du gouvernement amĂ©ricain. Ainsi, la baisse de la production de Prudhoe Bay a renforcĂ© la pression de la part du Parlement pour ouvrir l’Arctic National Wildlife Refuge, constituĂ© en 1960 et Ă©tendu en 1980 par J. Carter Ă  l’extraction pĂ©troliĂšre, demandes auxquelles D. Trump a accĂ©dĂ© aprĂšs des annĂ©es de refus par B. Obama. De mĂȘme, en 2007, Bush avait ainsi autorisĂ© l’exploitation des ressources fossiles dans la baie de Bristol, au large des Ăźles AlĂ©outiennes, avant finalement de les interdire. On voit donc que Washington peine Ă  clairement dĂ©terminer ses intĂ©rĂȘts pĂ©troliers en Alaska. Le pĂ©trole alaskain est donc certes un enjeu, mais sa rentabilitĂ© reste pour l’instant trop douteuse pour inciter le gouvernement amĂ©ricain Ă  dĂ©ployer une stratĂ©gie rĂ©ellement ambitieuse Ă  court terme, d’autant plus que les États-Unis, premiers producteurs de pĂ©trole [10] et exportateurs depuis trĂšs rĂ©cemment [11], n’ont pas besoin de pĂ©trole. Leur pĂ©trole mĂ©tropolitain, bien moins coĂ»teux, Ă©clipse donc pour l’instant le pĂ©trole arctique. La problĂ©matique du passage du Nord-Ouest L’autre grand intĂ©rĂȘt des États-Unis est le PNO, route maritime souvent prĂ©sentĂ©e comme prometteuse pour la navigation commerciale internationale. Ce passage possĂšde en effet de nombreux avantages, dont la rĂ©duction du temps de voyage. Alors qu’un trajet New York – Tokyo via le canal de Panama compte 18 200 km, le mĂȘme trajet via le PNO couvre une distance de 14 000 km. Le PNO permettrait donc une Ă©conomie de temps et de carburant, en thĂ©orie du moins, et offrirait aux États-Unis un nouvel itinĂ©raire pour l’évacuation du pĂ©trole produit en Alaska, autant de raisons qui expliquent l’augmentation du trafic dans l’archipel nordique canadien. Alors qu’aucun bateau n’avait franchi les dĂ©troits gelĂ©s du nord du Canada en 1982, ils Ă©taient trois l’annĂ©e suivante. L’accĂ©lĂ©ration de la fonte des glaces, liĂ©e au rĂ©chauffement climatique a favorisĂ© l’expansion du trafic. En 2012, on comptait ainsi 30 bateaux qui avaient rĂ©alisĂ© la traversĂ©e de l’Alaska Ă  New York par le nord. Le PNO, selon la vision portĂ©e par les États-Unis, permettrait Ă©galement une Ă©conomie des droits de douane payĂ©s Ă  Panama, trĂšs Ă©levĂ©s. En outre, le PNO offrirait des trajets plus rentables car il permettrait le passage de navires de plus gros tonnages que les bateaux Suezmax et Panamax, formatĂ©s pour pouvoir passer dans les canaux Ă©gyptien et panamĂ©en, et qui transporteraient ainsi plus de marchandises en un seul voyage. De plus, le matĂ©riel actuel permet dĂ©jĂ  de franchir des glaces d’un mĂštre d’épaisseur, rendant superflue une fonte totale de la banquise. Marqueur de cet enjeu, la controverse juridique qui oppose Washington Ă  Ottawa trahit les intĂ©rĂȘts des puissances arctiques vis-Ă -vis de cette future route. Ainsi, le Canada considĂšre les dĂ©troits de son archipel comme relevant de ses eaux intĂ©rieures, ce qui lui donnerait la possibilitĂ© d’imposer des droits de douane ou de bloquer le passage. À l’inverse, les États-Unis considĂšrent que ces dĂ©troits relĂšvent des eaux internationales dans lesquelles s’applique la libertĂ© de navigation la plus absolue. En 1969, le tanker Ă©tatsunien Manhattan avait ainsi forcĂ© le PNO pour Ă©vacuer le pĂ©trole alaskain, ce qui avait relancĂ© le litige. En 1985, le mĂȘme problĂšme se pose mais le Premier ministre canadien d’alors, B. Mulroney, sans moyen d’intercepter le brise-glace USCGC Polar Sea, ne pouvait que constater son impuissance, et a finalement autorisĂ© le navire amĂ©ricain Ă  franchir le PNO. Mais ici aussi les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains quant au PNO sont Ă  nuancer. La route du nord-ouest est en effet particuliĂšrement onĂ©reuse Ă  l’usage. Une utilisation rĂ©currente rendrait nĂ©cessaire d’énormes infrastructures logistiques construction de ports de relĂąche saisonniers, de points de ravitaillement, de bases de secours pour les navires en dĂ©tresse, nombreux dans cette rĂ©gion, de navires Ă  coques renforcĂ©es, mais aussi Ă©largissement des flottes de brise-glaces pour accompagner les navires, crĂ©ation de flottes aĂ©riennes d’avions de reconnaissance pour guider les bateaux parmi les mĂ©andres archipĂ©lagiques canadiens et les glaces, construction de stations mĂ©tĂ©orologiques etc. Ces coĂ»ts structurels d’exploitation du PNO le rendent donc considĂ©rablement moins compĂ©titif que la route actuelle qui passe par le dĂ©troit centramĂ©ricain, ce qui explique que les États-Unis n’aient pas favorisĂ© l’établissement d’une route maritime polaire pour le moment. Par ailleurs, comme pour les investissements pĂ©troliers, l’incertitude juridique qui rĂšgne sur le statut du PNO eaux intĂ©rieures canadiennes ou internationales freine les investisseurs potentiels et empĂȘche la mise en valeur du passage. Comme eux, les assureurs, au vu de la dangerositĂ© du PNO, refusent d’assurer les navires qui l’emprunteraient. Enfin, les Inuits du Nunavut et du Nunavik au Canada tentent d’obtenir l’instauration d’un droit de pĂ©age pour financer leurs communautĂ©s traditionnelles, ce qui achĂšve de dĂ©grader la compĂ©titivitĂ© du PNO. Dernier argument qui montre que l’archipel canadien n’est pas encore un enjeu majeur la fonte des glaces. En effet, les scientifiques estiment qu’en raison de l’inclinaison de la rotation de la Terre, la cĂŽte russe, et donc la RMN, fond bien plus rapidement que le PNO. Certains considĂšrent mĂȘme que le centre du pĂŽle Nord aura fondu avant les cĂŽtes canadiennes, ce qui rendrait obsolĂšte le PNO avant mĂȘme son ouverture. Les routes arctiques, bien qu’empruntables, ne seront donc pas Ă  court terme des autoroutes du commerce international, et se limiteront plus probablement Ă  un trafic de destination ou de cabotage. En rĂ©alitĂ©, les revendications amĂ©ricaines sur la libertĂ© du PNO relĂšvent davantage de la crainte de former un prĂ©cĂ©dent en laissant le Canada faire plutĂŽt que d’un rĂ©el intĂ©rĂȘt pour cette nouvelle route. Washington redoute ainsi que l’imposition de la vision souverainiste du Canada au nord-ouest et celle de la Russie au nord-est n’entraĂźne une fermeture mondiale des dĂ©troits stratĂ©giques pour le commerce international dont dĂ©pend grandement l’économie amĂ©ricaine. Les États-Unis considĂšrent donc l’Alaska, mais Ă©galement le PNO et la RMN comme trois points parmi une succession de dĂ©troits et de canaux clefs qui structurent l’ ocĂ©an global » [12]. On voit donc qu’au sujet du pĂ©trole comme pour le passage du Nord-Ouest, les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains en Arctique ne sont pas aussi certains que la vision d’une course Ă  l’Arctique » pourrait le laisser penser. Ainsi, Ă  la question L’Arctique est-il vraiment stratĂ©gique ? », M. Foucher rĂ©pondait Oui pour la Russie, pas pour les autres », ce qui montre bien la relativitĂ© des intĂ©rĂȘts amĂ©ricains en Arctique et peut expliquer pourquoi le regain d’intĂ©rĂȘt des États-Unis pour leur territoire arctique est si rĂ©cent et si progressif. En conclusion, on peut donc affirmer deux choses. D’abord, le dĂ©sintĂ©rĂȘt amĂ©ricain pour l’Arctique et l’Alaska a Ă©tĂ© rĂ©el, rapide et multidimensionnel Ă  partir des annĂ©es 1990. De multiples raisons, Ă  la fois conjoncturelles et structurelles, peuvent expliquer l’effacement de Washington dans la rĂ©gion, et dont les consĂ©quences se font encore sentir aujourd’hui. Ce dĂ©sengagement massif souffre cependant une exception la sĂ©curitĂ© nationale, puisque les États-Unis, s’ils ont profondĂ©ment remodelĂ© leur dĂ©fense arctique, ont conservĂ© leur assise militaire au pĂŽle Nord. Aussi important que ce retrait ait pu ĂȘtre, il n’est aujourd’hui plus d’actualitĂ©. Conscient d’un retard important dans une rĂ©gion qui Ă©volue Ă  un rythme soutenu en raison du changement climatique, les administrations Bush, Obama et Trump ont chacune tentĂ©, Ă  leur maniĂšre, de rĂ©imposer la voix amĂ©ricaine en Arctique, aussi bien militairement qu’économiquement et diplomatiquement. Si dans un premier temps, Washington a privilĂ©giĂ© la coopĂ©ration et a fait preuve de retenue, le raidissement des relations amĂ©ricano-russes et amĂ©ricano-chinoises sur d’autres dossiers gĂ©opolitiques a conduit Ă  une montĂ©e des tensions en Arctique, qui est devenu une zone oĂč la compĂ©tition redouble d’intensitĂ© et les confrontations dominent. Il faut cependant se garder de surinterprĂ©ter les tensions liĂ©es aux problĂ©matiques borĂ©ales, le pĂŽle Nord n’étant bien souvent qu’une caisse de rĂ©sonnance de tensions internationales nĂ©es ailleurs sur la planĂšte, mais oĂč la coopĂ©ration, notamment technique, reste prĂ©gnante, ce qu’illustre parfaitement le triptyque coopĂ©ration-compĂ©tition-rivalitĂ© » mis en exergue par Th. Garcin. Encore aujourd’hui, les États-Unis paraissent quelque peu dĂ©bordĂ©s, et peinent Ă  faire Ă©merger des initiatives. Bien souvent, la stratĂ©gie amĂ©ricaine en Arctique donne l’impression d’une rĂ©action aux actions des autres puissances plutĂŽt que d’une approche cohĂ©rente, structurĂ©e et propre Ă  Washington, qui souffre clairement d’un manque de leadership dans la rĂ©gion. Cela peut s’expliquer par l’incapacitĂ© des États-Unis Ă  distinguer des intĂ©rĂȘts clairs pour eux dans l’espace arctique, et les deux grands enjeux que sont les ressources fossiles et le passage du Nord-Ouest connaissent des limites trop grandes, notamment liĂ©es aux coĂ»ts, pour inciter D. Trump Ă  se donner les moyens pour rĂ©aliser les ambitions amĂ©ricaines Ă©noncĂ©es pour l’Arctique. Alexandre KUBALA [1] 0,38°C par dĂ©cennie depuis 1979, soit le double du rĂ©chauffement moyen sur l’ensemble du globe Pinot. [2] GARCIN Thierry, OĂč en est la course Ă  l’Arctique ? », in Revue internationale et stratĂ©gique, vol. 95, n°3, 2014, pp. 139-147. [3] CALMELS Christelle, Les États-Unis et l’Arctique de l’hibernation Ă  l’engagement », in Politique Ă©trangĂšre, vol. ÉtĂ©, n°2, 2018, pp. 145-157. [4] Ou Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, signĂ©e en JamaĂŻque lors de la troisiĂšme confĂ©rence Ă©ponyme. [5] Une zone Ă©conomique exclusive ZEE est, d’aprĂšs le droit de la mer, un espace maritime sur lequel un État cĂŽtier exerce des droits souverains en matiĂšre d’exploration et d’usage des ressources. Elle s’étend Ă  partir de la ligne de base de l’État jusqu’à 200 milles marins 370,42 km de ses cĂŽtes au maximum, au-delĂ  il s’agit des eaux internationales. [6] North American Aerospace Defense Command [7] Dans la zone Ă©conomique exclusive, l’État cĂŽtier a – des droits souverains aux fins d’exploration et d’exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles, biologiques ou non biologiques, des fonds marins et de leur sous-sol, ainsi qu’en ce qui concerne d’autres activitĂ©s tendant Ă  l’exploration et Ă  l’exploitation de la zone Ă  des fins Ă©conomiques, telles que la production d’énergie Ă  partir de l’eau, des courants et des vents ; – juridiction en ce qui concerne la mise en place et l’utilisation d’üles artificielles, d’installations et d’ouvrages, la recherche scientifique marine, la protection et la prĂ©servation du milieu marin. » art. 56 de la CNUDM La zone Ă©conomique exclusive ne s’étend pas au-delĂ  de 200 nautiques [soit 370,4 km] des lignes de base Ă  partir desquelles est mesurĂ©e la largeur de la mer territoriale. » art. 57 de la CNUDM [8] Le baril de Brent est ainsi passĂ© de 29$ en fĂ©vrier 2016 Ă  74$ en novembre 2018, avant de se maintenir constamment entre 52 et 64$ jusqu’à la brutale chute liĂ©e au Covid-19. [9] KATHRIN Stephen, Vers un rĂ©chauffement diplomatique ? », Pour la Science, n°508,‎ fĂ©vrier 2020, pp. 66-73. [10] IEA, Key World Energy Statistics, Paris, 2019. [11] Selon l’US Energy Information Administration. [12] VANNEY Jean-RenĂ©, GĂ©ographie de l’ocĂ©an global, Paris, Gordon & Breach, 2002. Bibliographie ARTAUD Laurence, Quelles forces en prĂ©sence dans l’Arctique ? RuĂ©e vers les matiĂšres premiĂšres un nouvel affrontement international ? », in 28 aoĂ»t 2019. ALIX Claire & CSONKA Yvon, ALASKA », in EncyclopĂŠdia Universalis. BAKER Peter & HABERMAN Maggie, Trump’s Interest in Buying Greenland Seemed Like a Joke. Then It Got Ugly. », in The New York Times, 21 aoĂ»t 2019. BAUDU HervĂ©, La flotte mondiale de navires brise-glaces », in Conseil quĂ©bĂ©cois d’études gĂ©opolitiques, 2018. BERGER Annick, L’Arctique va-t-il rĂ©concilier les États-Unis et la Russie ? », in Slate, 30 aoĂ»t 2019. 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Deretour du pĂŽle Nord, la plus grande expĂ©dition jamais menĂ©e alerte sur la fonte de la banquise. La mission du brise-glace « Polarstern » a Ă©tudiĂ© Ă  la fois l’atmosphĂšre, l’ocĂ©an Cher PĂšre NoĂ«l, j’ai Ă©tĂ© trĂšs sage cette annĂ©e, je n’ai presque pas criĂ©, pas pleurĂ© du tout, et vraiment, je n’ai pas assez voyagĂ©. Je crois que tu viens du froid, lĂ -haut dans un pays tout blanc, une terre qu’on appelle la Laponie. D’autres disent que tu habites carrĂ©ment au pĂŽle Nord, mais ça, je n’y crois pas trop. Il fait trop froid au pĂŽle Nord, mĂȘme pour le pĂšre NoĂ«l Ce que je sais, c’est que tu n’as pas besoin d’aller bien loin pour faire de beaux voyages. Un coup de traineau et te voilĂ  en Finlande, en SuĂšde, en NorvĂšge ou en Islande. Quelle chance tu as ! Je suis allĂ© dans ces pays de nombreuses fois, je suis certain qu’il y a des endroits que tu ne connais pas. Puis-je te donner quelques pistes, mes 10 voyages Ă  faire dans les pays nordiques ? ça te donnera peut-ĂȘtre des idĂ©es quand tous les vƓux seront exaucĂ©s, que ce NoĂ«l sera passĂ©. 1. Le fjord de Geiranger en NorvĂšge Pour trouver les fjords en NorvĂšge, ce ne sera pas trop difficile. Du ciel, tu ne peux pas les rater. Les glaciers ont creusĂ© de longues vallĂ©es il y a des milliers d’annĂ©es, le pays tout entier en est criblĂ©. L’un d’eux est trĂšs profond, c’est pour moi le plus majestueux. PĂšre NoĂ«l, tu devrais te rendre au Fjord de Geiranger. Viens avec tes rennes. Sur ton traineau, tu pourras visiter tous les sommets et les plus beaux points de vue sur la vallĂ©e. Envoie-moi une carte postale, j’aimerais tant y retourner. 2. Stockholm en hiver VoilĂ  un voyage que tu pourras faire dĂšs Janvier. Stockholm est si jolie en hiver sous son manteau blanc. J’aime me promener dans Gamla Stan, son centre historique. Au hasard des ruelles colorĂ©es, on peut s’arrĂȘter dans un cafĂ©, et y dĂ©guster une dĂ©licieuse pĂątisserie. La vieille ville est sur une Ăźle, entourĂ©e des eaux gelĂ©es du lac Malar. Les suĂ©dois y font du patin Ă  glace, je suis certain que tes rennes s’y plairaient. A la lisiĂšre de la ville, il y a aussi dans la forĂȘt des pistes de ski de fond qui les raviront. Mais ce que je prĂ©fĂšre l’hiver Ă  Stockholm, c’est l’adorable village reconstituĂ© de Skansen sur l’üle de Djurgarden. Mon avis est que tu devrais t’y promener. N’oublie pas de passer au MusĂ©e Vasa. MĂȘme toi PĂšre NoĂ«l, je suis sĂ»r que ce vieux bateau repĂȘchĂ© au fond du lac va t’impressionner. 3. Jokulsarlon en Islande VoilĂ  un lieu qu’on n’aurait mĂȘme pas osĂ© imaginer dans un conte de NoĂ«l
 Et si on l’écrivait
 Il Ă©tait une fois
 Un conte de NoĂ«l au pays des Elfes Il Ă©tait une fois le peuple cachĂ© des elfes, ils vivaient dans une terre reculĂ©e Ă  laquelle seule donnait accĂšs une immense grotte de glace aux reflets bleutĂ©s. Tous les enfants de la vallĂ©e avaient Ă©crit une lettre au PĂšre NoĂ«l. Et ce soir-lĂ , c’était la veille de NoĂ«l, ils regardaient le ciel les yeux remplis d’espoir. Le PĂšre NoĂ«l en recevant son courrier avait Ă©tĂ© bien Ă©tonnĂ©. Qui Ă©taient ces elfes dont il n’avait jamais entendu parler ? Il avait dĂ©jĂ  tant Ă  faire avec les enfants du monde entier. L’adresse indiquĂ©e Terre de JökulsĂĄrlĂłn, tout droit dans le glacier. » ne lui rappelait aucune de ses anciennes tournĂ©es. Heureusement, un lutin bien informĂ© l’avait mis dans la bonne direction. Le PĂšre NoĂ«l laissa d’abord glisser son traineau sur la grande plage de JökulsĂĄrlĂłn, il prit soin d’éviter les glaçons dissĂ©minĂ©s sur le sable noir. Quelle Ă©trange curiosité  Tout droit dans le glacier », maintenant il comprenait. Il mit en action ses rennes qui parvinrent Ă  se frayer un chemin entre les icebergs sur le lac gelĂ©. Au loin, un panneau l’attendait au pied d’un tremplin gigantesque. Un message bien mystĂ©rieux y Ă©tait Ă©crit ĂŸorpinu ĂĄlfa. Heureusement, le PĂšre NoĂ«l qui parlait trĂšs bien l’islandais comprit ce qu’il devait faire. Il s’élança tout droit vers le tremplin et s’envola dans les airs. Ce bond prodigieux l’amena au centre d’un couloir de glace aux mille reflets de cristal. De l’autre cĂŽtĂ©, un vallon verdoyant l’attendait. Tous les enfants elfes virent arriver le PĂšre NoĂ«l et ses rennes par-delĂ  le mur de glace. Ils se pressĂšrent ensemble au pied de la cascade pour accueillir les occupants du traineau. Le PĂšre NoĂ«l ne se fie pas prier pour distribuer tous ses cadeaux. Tu t’en doutes, ce fut le plus heureux des jours dans le village des Elfes. 4. En Finlande, la rĂ©gion de Savonlinna Il y a toujours un peu de magie dans les forĂȘts finlandaises. Tu le sais mieux que moi, PĂšre NoĂ«l, puisque tu vis dans celles de Laponie. Je te proposer un voyage plus au Sud, dans la rĂ©gion des lacs, une terre qui s’adresse aux contemplatifs comme aux sportifs. Comme moi, tu pourras louer un chalet au bord d’un lac sur le site < ou sur Lomarengas pour te relaxer quelques jours entre sauna, barbecue et jeu de flĂ©chettes. Avec ta barque privĂ©e, accorde-toi pourquoi pas une virĂ©e sur le lac. Les finlandais aiment les grandes aventures, en kayak ou Ă  pied. Autour de Savonlinna et du lac Saimaa, tu peux faire tout cela. Les parcs nationaux de Linnansaari et Kolovesi ne sont qu’à quelques kilomĂštres. Entre deux activitĂ©s, n’oublie pas de visiter la ville de Savonlinna, car son chĂąteau mĂ©diĂ©val est le plus beau du pays. 5. Le vieux port de Bergen Je sais que tu aimes les vieilles maisons en bois, et Ă  Bergen, tu trouveras de quoi faire. J’imagine que tu y as peut-ĂȘtre une rĂ©sidence secondaire. Quel bonheur de se promener dans les allĂ©es de Bryggen, ce quartier du moyen-Ăąge inscrit Ă  l’UNESCO ! Plusieurs musĂ©es passionnants en retracent l’histoire. Puisqu’on parle d’histoire, Bergen a longtemps Ă©tĂ© la capitale de NorvĂšge. Ainsi, deux monuments d’envergure gardent la ville Ă  l’entrĂ©e du port. Le donjon RozenkrantztĂ„rnet offre un point de vue superbe sur les quais de la citĂ©. Quand au Hakonshallen, sa grande salle est un formidable voyage huit siĂšcles en arriĂšre. 6. Les hautes terres du Landmannalaugar en Islande Tu ne risques pas d’aller au Landmannalaugar un soir de NoĂ«l, PĂšre NoĂ«l. Il n’y a personne lĂ -bas, alors des enfants je n’imagine mĂȘme pas. Certains osent s’y aventurer en hiver, regarde l’article de Vincent sur mais si je devais te conseiller, je te dirais d’y aller en Ă©tĂ©. Comme la neige alors aura fondu, tu pourras mieux admirer les paysages Ă©blouissants de la rĂ©gion. Attention, tu es sur un Ă©norme volcan, et toutes les couleurs que tu vois, ce sont des couches de lave qui se sont superposĂ©es. J’espĂšre que tu aimes marcher. Moi, j’adore ça. Le sentier qui mĂšne au Mont Skalli est extraordinaire. Au dĂ©but, il faut traverser une riviĂšre, penses Ă  enlever tes bottes pour ne pas faire la randonnĂ©e les pieds trempĂ©s. Le champ de lave noir du Laugahraun n’est pas mal non plus, et de l’autre cĂŽtĂ© du refuge, le petit cratĂšre rouge et vert du Stutur est vraiment adorable. Si malgrĂ© ton manteau rouge, tu as encore un peu froid, tente un petit plongeon dans les sources chaudes. L’eau y est Ă  plus de 40 degrĂ©s. 7. Les villages aux maisons colorĂ©es Le joli village de Porvoo en Finlande Il y a quelque chose que j’aime par-dessus tout dans les pays nordiques, ce sont les jolies maisons de bois de toutes les couleurs. Elles sont parfois isolĂ©es dans la montagne, souvent rassemblĂ©es dans des villages adorables. Tu pourras les dĂ©couvrir aussi bien en Finlande qu’en SuĂšde ou en NorvĂšge. Connais-tu celui de Porvoo ? Porvoo se situe tout prĂšs d’Helsinki, dans le sud de la Finlande. On dit de ce village qu’il est si joli qu’il sera bientĂŽt sur la liste de l’UNESCO. Je veux bien le croire tant il m’a ravi. J’ai Ă©tĂ© sĂ©duit Ă©galement par le village-Ă©glise suĂ©dois de Gammlestad. Dans ce hameau dĂ©sert en dehors de s week-ends, l’ensemble de maisons rouges forme une toile autour de l’église principale. On s’y rassemble pour aller Ă  la messe le dimanche et pour les grandes fĂȘtes chrĂ©tiennes. Il doit y avoir du monde le soir de NoĂ«l. J’évoque le village-Ă©glise de Gammlestad dans mon article Que faire Ă  LuleĂ„ ? 8. Les sites incontournables du Cercle d’or Gulfoss et Thingvellir PĂšre NoĂ«l, j’imagine que tu n’as pas beaucoup de temps pour toi le jour de NoĂ«l. Comme tous les voyageurs pressĂ©s, tu pourrais faire un StopOver en Islande avec Icelandair et visiter en une journĂ©e les trois sites merveilleux du Cercle d’Or. Imagine bien qu’ici, c’est la nature Ă  l’état brut. Tu es en plein sur la dorsale atlantique, entre l’Europe et l’AmĂ©rique. À Thingvellir, tu pourras marcher dans un canyon entre les deux plaques continentales. Rien que ça. Des scĂšnes de Game of Thrones ont Ă©tĂ© tournĂ©es ici. Tu connais Game of Thrones ? Si tu aimes les phĂ©nomĂšnes naturels un peu Ă©tranges, tu seras servi sur le site de Geysir. Fumerolles et geysers s’en donnent Ă  cƓur joie pour faire des bulles et des jets Ă  intervalles rĂ©guliers. La chute d’eau de Gulfoss, elle, ne s’arrĂȘte jamais. Elle est si profonde que personne n’en a jamais vu le fond. Crois-moi, tu ne pourras pas t’y baigner. Va plutĂŽt au Blue Lagoon pour ce genre d’activitĂ©. 9. Abisko et la Laponie suĂ©doise Je me demande PĂšre NoĂ«l Est-ce que vous vous entendez bien les lapons finlandais, les lapons suĂ©dois et les lapons norvĂ©giens ? Je voulais te proposer un petit voyage en Laponie suĂ©doise, j’espĂšre que tu y es le bienvenu. Abisko est situĂ©e tout au Nord de la SuĂšde, dans un paysage de montagnes extraordinaire. La Porte de Laponie – ou Lapporten – est une vallĂ©e en auge dont tu n’oublieras pas la silhouette. Dans cette rĂ©gion, l’hiver, on vient admirer les aurores borĂ©ales dans le ciel polaire, mais j’imagine que tu en connais dĂ©jĂ  un rayon sur le sujet. Peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©reras-tu venir l’étĂ©, quand on peut faire des randonnĂ©es superbes dans le Parc National d’Abisko. C’est mĂȘme le point de dĂ©part du Kungsleden, le plus fameux trek au Royaume de SuĂšde. 10. Les Îles Lofoten en NorvĂšge Nous voici dans des latitudes familiĂšres, PĂšre NoĂ«l. Les Ăźles Lofoten sont situĂ©es au-delĂ  du cercle polaire au large des cĂŽtes de NorvĂšge, on dirait des montagnes posĂ©es sur la mer. Les plages sont si belles aux Lofoten, elles ont l’air de paradis tropicaux. Mais ne songe pas Ă  mettre un orteil dans l’eau, il serait gelĂ© Ă  tout jamais ! Moskenesoya et Flakstadoya sont plus verticales et sauvages que toutes les autres Ăźles des Lofoten. Ce sont les plus belles, les Ăźles du Sud. Tu verras sans doute le plus beau des couchers de soleil sur la plage de Flakstad. Profites-en s’il fait beau car ce n’est pas souvent. Je vous invite Ă  lire mon rĂ©cit de voyage aux Ăźles Lofoten. Plusieurs articles Ă  dĂ©couvrir. Voici le premier De la SuĂšde Ă  la NorvĂšge Cher PĂšre NoĂ«l
 Cher PĂšre NoĂ«l, cette annĂ©e, j’aimerais un peu de nouveautĂ©, que tu m’offres un voyage d’hiver dans tes contrĂ©es. Pourrais-tu m’accompagner ? Je pourrais monter sur ton traineau et nous volerions ensemble au-dessus de la forĂȘt. HĂ©loĂŻse a dĂ©jĂ  prĂ©parĂ© sa lettre, elle t’a demandĂ© beaucoup de cadeaux. J’aimerais t’aider pour la distribution. D’ailleurs, je n’ai pas de cheminĂ©e, comment fais-tu pour entrer ? A bientĂŽt, PĂšre NoĂ«l, j’espĂšre te rencontrer. RaphaĂ«l

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La France et le GroĂ«nland en taille rĂ©elle. — The True Size Celles et ceux qui se sont dĂ©jĂ  laissĂ© aller Ă  imaginer les vastes steppes de SibĂ©rie, les immenses forĂȘts canadiennes et les plaines glacĂ©es sans fin du Groenland peuvent arrĂȘter de rĂȘver tout ça n’est qu’un mensonge. Ou en tout cas une exagĂ©ration. RepĂ©rĂ© France TV Info ce mercredi, le site The True Size la vraie taille se propose de corriger la projection de Mercator, une façon de cartographier le monde datant du XVIe siĂšcle et toujours en vogue aujourd’ bit of work on how map projections are weird. Greenland is just taking the piss. Tom Phillips flashboy September 8, 2015Avec cette projection, plus un pays est proche des pĂŽles, plus sa taille sera exagĂ©rĂ©e par rapport Ă  la rĂ©alitĂ©. Le Groenland, par exemple, paraĂźt bien plus vaste que tout le continent sud-amĂ©ricain. Mais avec l’outil – trĂšs bien fait- de The True Size, on se rend compte qu’à elle seule, l’Argentine est plus vaste. Quant aux immenses bandes de terre que sont le Canada et la Russie, ils dĂ©bordent Ă  peine du continent africain une fois leur taille rĂ©elle rĂ©vĂ©lĂ©e. Le Canada et la Russie en taille rĂ©elle. - The True SizeUne cartographie du monde plus fidĂšle Ă  la taille de chaque pays existe, il s’agit de la projection de Peters. Mais, Ă  l’instar des cartes montrant le Sud au Nord et vice-versa, elle diffĂšre trop de celle Ă  laquelle on est habituĂ© pour dĂ©trĂŽner Mercator. Gardons donc nos habitudes, en restant conscients du fait que pour rĂȘver de grands espaces, la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo vaut aussi bien que le pas si grand Groenland.
15h: la trottisel, grande nouveautĂ© 2022 avec son championnat de trottinettes pour les enfants de 6 Ă  10 ans au jardin public. 17h : championnat du monde de porteuses de Herrades et Herradinettes, place du BayaĂ . 19h30 : le traditionnel dĂźner de la Jurade Ă  la place du BayaĂ  (12€). 21h : soirĂ©e au BayaĂ  animĂ©e par le groupe Sink.
PlanisphĂšre de 1979 par l'Australien Stuart Mac-Artur avec le sud en haut Si la projection Mercator est bien la rĂ©fĂ©rence des marins, d'autres formes de cartographie apportent une autre vision du monde. En effet, il ne peut pas y avoir un seul type de carte standard. DĂ©couvrons la diversitĂ© des projections et rappelons-nous qu'aucune carte ne dĂ©tient la vĂ©ritĂ© absolue. Reportage Cartes marines Et si toutes nos cartes Ă©taient fausses ? 1/2Il n'existe pas de carte du monde parfaite 2/2 De nombreuses visions du monde Il existe de nombreuses maniĂšres de reprĂ©senter le monde sur des cartes. Voici plusieurs exemples de projections qui ont fait ou feront rĂ©fĂ©rence. Google Maps Pour remplacer la projection de Mercator, de nouvelles visions du monde sont apparues rĂ©cemment. À commencer par le gĂ©ant Google, qui pour reprĂ©senter la terre a dĂ©finitivement abandonnĂ© le planisphĂšre au profit d'un globe pour son application Google Maps. Equal Earth Au mois d'aoĂ»t 2018, des cartographes ont Ă©galement proposĂ© un nouveau planisphĂšre appelĂ© Equal Earth, immĂ©diatement adoptĂ© par les climatologues de la NASA. Il respecte les surfaces tout en minimisant la dĂ©formation des continents. Cependant, pour nous les marins, elle n'est pas Ă  angle constant. Gall-Peters Un mois plus tard, des Ă©tudiants amĂ©ricains ont vu leur habituelle projection de Rombinson assez similaire Ă  la projection d'Equal Earth disparaitre au profit de celle de Gall-Peters. Cette cartographie qui date de 1973 respecte les surfaces relatives des continents, mĂȘme si elle les Ă©tire vers l'Équateur et les Ă©largit aux pĂŽles. Goode Parmi les autres reprĂ©sentations figure celle de Goode en forme de "pelure d'orange" qui respecte les angles et minimise les distorsions gĂ©omĂ©triques. Mais dans cette projection, la reprĂ©sentation des ocĂ©ans n'a aucun sens. Postel Il existe Ă©galement des projections qui offrent une vision du monde totalement diffĂ©rente comme la projection azimutale polaire de Postel 1581, utile pour les navigations arctiques. Elle place le pĂŽle Nord au centre de la carte. Si elle respecte les distances et les directions par rapport Ă  son centre, elle dĂ©forme beaucoup les continents en s'Ă©loignant du centre. Pour l'anecdote, cette carte apparait dans le logo de l'ONU. Choisir comment reprĂ©senter sa carte Chaque auteur de carte a fait le choix de sa reprĂ©sentation. Une carte n'a pas forcĂ©ment le nord orientĂ© vers le haut, car dans l'espace il n'y a ni haut ni bas. Il existe de nombreux exemples - Au Moyen-Âge, les cartes Ă©taient centrĂ©es vers l'est, - En 1979, l'Australien Mc Arthur reprĂ©sente une carte avec le sud en haut, pour se dĂ©marquer d'une vision trop europĂ©ano centrĂ©e. - En 2002, l'acadĂ©micien chinois des sciences sociales Hao Xiaoguang dĂ©voile une projection centrĂ©e sur l'hĂ©misphĂšre mĂ©ridional. Elle devient la carte officielle de la RĂ©publique populaire de Chine. De la mĂȘme maniĂšre, si les planisphĂšres sont tous centrĂ©s sur le mĂ©ridien de Greenwich pour des raisons pratiques ocĂ©an pacifique sur les bords du planisphĂšre, l'orientation diffĂšre selon les pays. Alors, laquelle choisir ? Peut-on penser que la reprĂ©sentation de Mercator vit ses derniĂšres heures aprĂšs 450 ans de bons et loyaux services ? La globalisation et notre reprĂ©sentation du monde changent et nous avons besoin de nouvelles cartes pour l'apprĂ©hender. Mais pour nous les marins, qui confient notre cap Ă  une carte marine, la projection de Mercator restera la plus pertinente - tant qu'on ne se s'approche pas trop des pĂŽles. Plus d'articles sur les chaĂźnes J'aime
Unbrise-glace fend l'immensité de la banquise pour rejoindre le pÎle Nord. Mais il ne faut pas s'y tromper, ce "champ blanc" a beau s'étendre à perte de vue, le réchauffement climatique est bien là. Dans la glace. Dmitri Loboussov commande depuis treize ans le "50 let Pobedy" (50 ans de la Victoire), l'un de ces énormes navires
Voici la carte du PĂŽle Nord de la Lune, la plus grande qui peut exister Ă  ce jour. Chaque pixel reprĂ©sente deux mĂštres. On peut comparer la largeur de la Lune avec les Etats-Unis pour vous rendre compte de la largeur de celle-ci La carte sans annotations cliquer pour l’agrandir La NASA avait lancĂ© en 2009 le Lunar Reconnaissance Orbiter LRO, pour scanner toute la surface de notre satellite. Quelques chiffres 931,070 pixels Total pixels 866,891,344,900 867 milliards NAC images 10,581 Taille de la mosaĂŻque compressĂ©e 950 Gigabytes Vous pouvez dĂ©couvrir ce PĂŽle Nord via
quidispose du deuxiĂšme domaine maritime mondial, reste relativement proche. Vu depuis l’Hexagone, l’ocĂ©an Arctique se prĂ©sente ainsi comme le prolongement naturel de l’Atlantique Nord qui baigne la façade ouest de notre pays. Lointain, l’Arctique l’est aussi en raison de son environnement difficilement accessible oĂč
Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. Fiche mĂ©moire sur les cartes L'essentiel Ă  retenir se trouve dans cette fiche, destinĂ©e Ă  la rĂ©vision aprĂšs la relecture du cours c'est pour cela qu’il n'y a pas ici de lien vers les articles wikipĂ©dia. N'hĂ©sitez pas Ă  amĂ©liorer cette fiche, surtout si vous la simplifiez. Vous pouvez consulter aussi des exemples de sujets d'oraux. Histoire de la carte[modifier modifier le wikicode] Origines antiques[modifier modifier le wikicode] Une terre ronde[modifier modifier le wikicode] L'hypothĂšse d'une Terre ronde ThalĂšs de Milet, un Grec du VIe siĂšcle avant notre Ăšre. 1er Ă  calculer la circonfĂ©rence de la Terre et inventeur du terme gĂ©ographie » ÉratosthĂšne, directeur la la bibliothĂšque d'Alexandrie au IIIe siĂšcle avant notre Ăšre. La gĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e[modifier modifier le wikicode] PtolĂ©mĂ©e, un mathĂ©maticien, crĂ©e le premier planisphĂšre avec un Ă©quateur et une projection conique orientĂ©e le nord en haut. planisphĂšre reprĂ©sentation Ă  plat de la surface d'une sphĂšre. Deux problĂšmes rencontrĂ©s calcul prĂ©cis de la longitude d'un lieu difficile et la projection d'une sphĂšre sur le papier imprĂ©cise. La table de Peutinger[modifier modifier le wikicode] Table de Peutinger ancĂȘtre des cartes routiĂšres, dĂ©couverte au dĂ©but du XVIe siĂšcle. PubliĂ©e par Konrad Peutinger, contemporain d’Érasme, auquel elle a Ă©tĂ© confiĂ©, d'oĂč son nom. Mesures 6,82 mĂštres de long sur 34 centimĂštres de large. Elle reprĂ©sente l’ensemble du monde connu Ă  cette Ă©poque l'Empire romain jusqu'Ă  l'Inde + limites de la Chine. 1re carte routiĂšre ; schĂ©matique donc ne tient pas compte de l'Ă©chelle. Évolutions mĂ©diĂ©vales[modifier modifier le wikicode] Cartographie arabe[modifier modifier le wikicode] La GĂ©ographie ouvrage de gĂ©odĂ©sie et l'Almageste ouvrage d'astronomie de PtolĂ©mĂ©e sont traduites en arabe au IXe siĂšcle Ă  Bagdad, diffusĂ©es et amĂ©liorĂ©es. Au XIIe siĂšcle, Ă  la demande du Roger II de Sicile, Al-Idrissi musulman d'origine marocaine crĂ©e une description et une carte du monde connu dans son livre intitulĂ©e KitĂąb Nuzhat al MushtĂąq Livre des voyages agrĂ©ables dans des pays lointains » , plus couramment Livre de Roger », comprenant un planisphĂšre centrĂ© sur JĂ©rusalem et soixante-huit cartes les climats subdivisĂ©s en dix section → cf. Tabula Rogeriana GĂ©ographie religieuse[modifier modifier le wikicode] Disparition du savoir gĂ©ographique antique dans l'Occident Ă  cause de la chute de l'Empire romain puis les diffĂ©rents invasions À partir du VIIIe siĂšcle, cartes en T» ou cartes en T dans O» principalement disponibles en Europe chrĂ©tienne Carte en T orientĂ©e l'est en haut, centrĂ©e sur JĂ©rusalem, entourĂ©e par l'OcĂ©an, trois continents Europe, Asie et Afrique Ă©tant divisĂ©s par la MĂ©diterranĂ©e en vertical, le TanaĂŻs et le Nil en horizontale => conception religieuse du monde inspirĂ©e par les textes bibliques ReprĂ©sentation du monde abandonnĂ©e Ă  partir du XIIe siĂšcle car remplacĂ©e par un reprĂ©sentation plus prĂ©cise conçue par Al-Isrissi Retour tardif Ă  PtolĂ©mĂ©e[modifier modifier le wikicode] En 1397, le byzantin Manuel Crysoloras apporte la GĂ©ographie de PtolĂ©mĂ©e Ă  Venise. Elle est traduite en 1406 du grec au latin Ă  Florence sous le titre de Cosmographia. Cette description du monde est offerte au pape Alexandre V en 1409, puis recopiĂ©e et diffusĂ©e. Grandes dĂ©couvertes[modifier modifier le wikicode] DĂ©cloisonnement[modifier modifier le wikicode] Pendant presque tout le XVe siĂšcle, l’État portugais a lancĂ© une longue sĂ©rie d’expĂ©ditions maritimes le long des cĂŽtes d'Afrique en raisons de recherche d'Ă©pices, d'or et d’esclaves. L'Ancien Monde, en s'ouvrant vers l'est, se dĂ©cloisonne alors rapidement les Portugais s’installent au BrĂ©sil, en Inde, en Malaisie, en IndonĂ©sie, en Chine et au Japon. Croyant trouver la route des Indes lors de son 1er voyage de 1492-1493, l’Italien Christophe Colomb, au service d'Espagne, fait de mĂȘme pour ouvrir le monde vers l'ouest. Au cours de son 3eme voyage en 1498-1500, il aborde le delta de l'OrĂ©noque croyant avoir trouvĂ© le jardin d’Éden. Le 3e grand voyage Fernand de Magellan, Portugais au service de l’Espagne, part en 1520 pour faire le 1er tour du monde. Il dĂ©couvrit les cĂŽtes d'Argentine puis le dĂ©troit qui porte son nom avant de faire la 1re traversĂ©e du Pacifique et finir par se faire tuer aux Philippines en 1521. Les survivants finissent le tour complet en 1522. Nouvelles cartes[modifier modifier le wikicode] carte Ă©lĂ©ment essentiel pour voyages de dĂ©couverte Portugais utilisaient des portulans carte de navigation servant Ă  repĂ©rer les ports et connaĂźtre les dangers permettant une navigation cĂŽtiĂšre en navigant Ă  vue. Puis EuropĂ©ens se sont lancĂ©es dans la navigation hauturiĂšre en haut mer = eaux internationaux en calculant leur latitude par observation des astres position de l'Ă©toile polaire au crĂ©puscule ou Ă  l'aube et celle du Soleil Ă  midi par rapport Ă  l'horizon ; mĂ©thode nĂ©cessitant des cartes marines prĂ©cises importance des relevĂ©s rapportĂ©s pas las navigateurs devenus ensuite des secrets d’État ». Carte de Juan de la Cosa de 1500 1re carte diffusĂ© montrant le Nouveau Monde = Terra incognita, terme crĂ©e par Martin WaldseemĂŒller, cartographe allemand de la Renaissance nommĂ© ensuite America en 1507 en honneur de l'explorateur et gĂ©ographe italien Amerigo Vespucci. En 1569 carte dont les parallĂšles et mĂ©ridiens sont orthogonales, publiĂ©e par GĂ©rard Mercator qui a utilisĂ© un systĂšme portant son nom la projection de Mercator. Cette projection cartographique prĂ©serve les angles essentiels pour la navigation en dĂ©formant les surfaces et les distances au fur-et-Ă -mesure qu'on s'Ă©loigne de l'Ă©quateur. L'impression sur papier permit une large diffusion de ces cartes, d'oĂč la monochromie. Monde contemporain[modifier modifier le wikicode] DerniĂšres terrae incognitae[modifier modifier le wikicode] Les voyages d'exploration se prolongent aprĂšs la Renaissance, avec notamment la quĂȘte d'un gigantesque continent austral la Terra Australis sensĂ© faire contrepoids aux continents de l'hĂ©misphĂšre nord. Tout comme dans les romans du Disque-Monde, le continent Contrepoids sert Ă  rĂ©partir Ă©galement le poids du Disque sur le dos des 4 Ă©lĂ©phants. Au XVIIIe siĂšcle l'ocĂ©an Pacifique est sillonnĂ© par Bougainville, Cook et La PĂ©rouse, puis au XIXe c’est enfin l'Arctique et l'Antarctique qui sont reconnus. Cela ne signifie pas qu'on ait un monde fini » entiĂšrement connu au tout dĂ©but XXe siĂšcle, car il restait Ă  explorer quelques rĂ©gions au cƓur de l'Afrique, de la Papouasie, de l'Himalaya ou des zones polaires le pĂŽle Nord est atteint en 1909 et le pĂŽle Sud en 1911 ainsi que le fond des ocĂ©ans l'exploration des abysses a commencĂ© en 1960. Mais pour les planisphĂšres, y compris bathymĂ©triques, les mentions Terra incognita voir Hic sunt dracones Ici se trouvent des dragons » ont dĂ©finitivement disparu. L'avancĂ©e des satellites[modifier modifier le wikicode] PremiĂšres cartes tracĂ©es dur fragments de papyrus ou de terre cuite → conquĂȘte de l'espace et utilisation de satellites permettent vision globale et complĂšte du globe. dĂ©but de la course spatiale aprĂšs Seconde Guerre mondiale, lors de la Guerre froide, grĂące Ă  l’émulation provoquant la concurrence entre AmĂ©ricains et SoviĂ©tiques. 1er satellite artificiel Spoutnik, lancĂ© pas l'URSS en 1957. aujourd’hui 2 500 satellites artificiels gravitants autour de la Terre en fonction ou hors service lancĂ©s pas les AmĂ©ricains, Russes, EuropĂ©ens ou Asiatiques. La France dispose de ses propres satellites qu'elle lance depuis la base spatiale de Kourou en Guyane. tous les satellites ne sont pas destinĂ©es Ă  l'observation de la Terre mais nombreux sont Ă©quipĂ©s de radars, rĂ©cepteurs ou capteurs Depuis le fin des annĂ©es 1970 nouveaux programmes de gĂ©olocalisation comme GPS Global Positioning System lancĂ© en 1978 pour amĂ©liorer la navigation dans les airs, sur terre et sur mer ou encore le programme SPOT SystĂšme pour l'observation de la Terre lancĂ© en mĂȘme annĂ©e pour fournir des images de la planĂšte entiĂšre ainsi permettant un bouleversement de l'informatique gĂ©ographique images capteurs mesurant le champ Ă©lectromagnĂ©tique Ă©mis par diffĂ©rents composants de notre planĂšte, leurs rĂ©solution de l’ordre de millimĂštre ou le spectre d'observation infrarouge, rayons X, ultraviolet et optique dĂ©pendent des usages souhaitĂ©s. Ces info envoyĂ©es Ă  des stations terrestres qui les interprĂštent et les retranscrivent graphiquement sur des cartes par exemple Ă  l'aide de systĂšmes d'informations gĂ©ographiques SIG. Mondes imaginaires[modifier modifier le wikicode] Fin des grandes explorations donne lieu Ă  des territoires fantaisistes, imaginĂ©s pas des rĂȘveurs, qui sont le plus souvent des reflets de la rĂ©alitĂ© qu'on peut ainsi critiquer, modeler comme une utopie reprĂ©sentation d'une rĂ©alitĂ© idĂ©ale et sans dĂ©faut ou l'inventeur n'a pas dessinĂ© le territoire qu’il a inventĂ© d'autres s'en sont chargĂ©s de mettre en image ses descriptions. Exemples Tolkien avec la Terre du Milieu ; Patchett avec le Disque-monde ; Schuiten et Peeters pour les CitĂ©s obscures. John Tolkien a imaginĂ© et dessinĂ© tout un monde qu’il appelle Terre du Milieu et sur lequel il base ses principaux Ă©crits de fantaisie comme Le Hobbit de 1977, Le Seigneurs des anneaux de 1959-1955 ou encore Le Silmarillion de 1977. Suite Ă  la mort de l'auteur, son fils puis des illustrateurs ont amĂ©liorĂ© ces cartes. Terry Pratchett a Ă©crit depuis 1983 une sĂ©rie de romans on en est au 39e roman en 2013 dans lesquels il dĂ©crit le Disque-monde Discworld, un monde fantastique et souvent absurde, prĂ©sentant une satire de notre monde. François Schuiten et BenoĂźt Peeters sont le dessinateur et le scĂ©nariste de la sĂ©rie d'albums dessinĂ©s Les CitĂ©s obscures, oĂč se trouvent des cartes. L'Institut gĂ©ographique nationale française a mĂȘme rĂ©alisĂ© une carte de la Sodrovno-Voldachie un des États parmi les CitĂ©s obscures, vendue avec la premiĂšre Ă©dition du second tome de l'album La FrontiĂšre invisible en 2004 8e album de la sĂ©rie.
15mn Faire un rappel de ce qui a été vu précédemment. Distribuer à chaque groupe plusieurs reproductions de cartes de différentes périodes historiques. Dans un tableau, leur faire ranger les cartes chronologiquement. Puis chercher les éléments nouveaux, ce qui a été modifié. Mise en commun par correction du tableau. Oral collectif

iStockHĂ©misphĂšre De Globe De PĂŽle Arctique Vue De Carte Du Monde De Lespace IsolĂ© Sur Le Blanc Vecteurs libres de droits et plus d'images vectorielles de PĂŽle NordTĂ©lĂ©chargez dĂšs aujourd'hui l'illustration vectorielle HĂ©misphĂšre De Globe De PĂŽle Arctique Vue De Carte Du Monde De Lespace IsolĂ© Sur Le Blanc. Trouvez d'autres vectoriels libres de droits dans la collection d'iStock, qui contient des graphiques de PĂŽle Nord facilement gm1134615499$9,99iStockIn stockHĂ©misphĂšre de Globe de pĂŽle Arctique. Vue de carte du monde de l'espace isolĂ© sur le blanc - Illustration libre de droitsHĂ©misphĂšre de Globe de pĂŽle Arctique. Vue de carte du monde de l'espace isolĂ© sur le blanc - clipart vectoriel de PĂŽle Nord libre de droitsDescriptionArctic pole globe hemisphere. World map view from space on whiteDes images de haute qualitĂ© pour tous vos projets$ avec un abonnement d’un mois10 images par moisTaille maximale Vecteur EPS – Adaptable Ă  tout formatRĂ©fĂ©rence de l'illustration 1134615499Date de chargement 9 mars 2019Mots-clĂ©sPĂŽle Nord Illustrations,Carte Illustrations,Latitude Illustrations,Longitude Illustrations,PlanisphĂšre Illustrations,Vectoriel Illustrations,Islande Illustrations,Canada Illustrations,Quadrillage Illustrations,AmĂ©rique du Nord Illustrations,Arctique Illustrations,CarrĂ© - Composition Illustrations,Cercle Illustrations,Contour Illustrations,Europe Illustrations,FĂ©dĂ©ration de Russie Illustrations,Groenland Illustrations,Illustration Illustrations,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidĂ©os protĂ©gĂ©es par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de maniĂšre continue, sans paiement supplĂ©mentaire Ă  chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite Ă  tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers prĂ©sents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidĂ©os PĂŽle types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits reprĂ©sentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposĂ©s sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidĂ©o, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidĂ©os libres de droits ?Des publicitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les prĂ©sentations PowerPoint et longs mĂ©trages, vous aurez la libertĂ© de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidĂ©os PĂŽle Nord, pour les adapter Ă  vos projets. À l’exception des photos avec la mention RĂ©servĂ© Ă  un usage Ă©ditorial » qui ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es que dans les projets Ă©ditoriaux et ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©es, les possibilitĂ©s sont savoir plus sur les images libres de droits ou consulter la FAQ sur les photos et les vectoriels.

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tablette ou ord Carte Du Monde Vierge Carte Du Monde Carte du monde vu du pole nord vierge-Vu du Sommaire Accueil Normographe Munigraphe SchĂ©mas de gĂ©ographie La MĂ©thodologie GĂ©ographie assistĂ©e par Ordinateur Logiciels Muni_Carto Logiciels Carto_Flash_Prof_SDLVCartes de France vierges, cartes d'Europe vierges, cartes du monde vierges nous avons sĂ©lectionnĂ© pour vous 50 modĂšles de cartes Ă  imprimer ou Ă  tĂ©lĂ©charger jpg, png, pdf, de la simple carte du monde Ă  complĂ©ter vierge et blanche, Ă  la carte Carte Du Monde Vu Pole Nord14apr18 Sur cette carte vierge, vous avez le monde entier avec les 4 continents Ă  placer Vous allez pouvoir apprendre Ă  placer les quatre continents du globe terrestre C'estĂ Globe terrestre Ă  complĂ©ter Sur ce petit exercice pour les enfants, vous allez pouvoir complĂ©ter ce globe terrestre ou plus communĂ©ment appelĂ© la planĂšte terre vue de l'espace Dans un premier temps, vous pouvez remplir les cardinaux, le pĂŽle Nord et le pĂŽle Sud Ensuite vous pouvez complĂ©ter les 5 lignes en pointillĂ©s avec leArctique La conquĂȘte du pĂŽle Nord et de ses richesses souterraines a dĂ©jĂ  largement commencĂ© Et n'est pas prĂšs de s'arrĂȘter Carte gĂ©opolitique du pĂŽle Nord PubliĂ©e sous le titre "PĂŽle position" dans le n°64 d'Alternatives internationales, p 34 Cliquer sur la carte pour l'agrandirLa Carte du Monde, planisphĂšre, ou encore mappemonde, est un objet qui fait partie de notre quotidienPour se repĂ©rer sur plan et retrouver sa route, pour apprendre la gĂ©ographie, pour dĂ©corer ou encore voyager et rĂȘver, la carte du monde est polyvalente et peut remplir de nombreux rĂŽles On se souvient sans doute des Cartes de notre enfance, pĂ©dagogiques etFond de carte schĂ©ma espace mondial vu du pĂŽle Pour suivre l'Ă©volution du numĂ©rique, notamment avec la disparition de "Flash" et l'utilisation de plus en plus du smartphone, j'ai renouvelĂ© mon site Venez dĂ©couvrir sa nouvelle mouture et surtout de nouveaux schĂ©mas et croquis 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arctique ocean glacial antarctique asie afrique ameriqueCarte Du Monde Vu Du Pole Nord Carte Du Monde A Imprimer Avec Les Lignes Imaginaires Effile Effile Sauvage Coupe De Cheveux Femme Mi Long Trouver Un Nom A Partir D Une Adresse Postale Coupe De Cheveux Femme 60 Ans Visage Rond Avec Lunettes Carte Du Monde Vierge Carte Du Monde 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Ladministrateur Le Carte collecte Ă©galement dautres images liĂ©es carte du monde vierge vue du pole nord en dessous de cela Le pĂŽle Nord magnĂ©tique ne doit pas ĂȘtre confondu avec le pĂŽle Nord gĂ©ographique Plus de cartes et guides de voyage en stock prĂȘts Ă  ĂȘtre expĂ©diĂ©sCarte du monde WinkelTripel sur support PVC adhĂ©sif de trĂšs bonne qualitĂ© avec une finition effet satinĂ© Adaptable Ă  toute surface grĂące Ă  nos diffĂ©rents Modes de Fixation Original Map propose aux adeptes du Do It Yourself DIY un Manuel et uneCartes murales du Monde Vous trouverez ici un vaste choix de posters du monde, en papier ou plastifiĂ©s, avec ou sans lattes de maintien qui peuvent ĂȘtre accrochĂ©es en un seul point avec une excellente tenue, des cartes Ă  coller, aimantĂ©es, Ă  gratter, fluorescentes idĂ©ales pour une chambre d'enfant Voici nos principaux planisphĂšres Ce1 Ce2 Litterature Projet Alaska 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva L'atelier de cartographie de SciencePo propose des centaines de cartes et de fonds de cartes Voici, par exemple, le rĂ©sultat d'une recherche de fonds de carte du monde Globe vu du pĂŽle nord Bertin Atelier de Cartographie de Sciences Po Globe vu du pĂŽle nord avec fleuves Bertin Atelier de Cartographie de Sciences Po Globe, projection Lambert, pĂŽle Nord et pĂŽle SudUne carte du monde vierge et blanche avec les frontiĂšres entre les pays, planisphĂšre du monde vierge Ă  complĂ©ter, mais aussi d'autres cartes du mondeFind local businesses, view maps and get driving directions in Google Maps Carte Du Monde Vu Pole Nord Planisphere Monde Pole Nord Cartes Geographiques Gratuites Cartes Geographiques Muettes Gratuites Cartes Vierges Gratuites Fonds De Cartes Gratuits Formats Graphiques CourantsEn continuant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies Ces cookies sont communiquĂ©s Ă  des sociĂ©tĂ©s partenaires, qui peuvent ainsi vous proposer des contenus et services adaptĂ©s Ă  vos centres d'intĂ©rĂȘt La carte du monde vue depuis l'Australie Non, vous ne rĂȘvez pas, la carte est renversĂ©e par rapport Ă  la carte que l'on utilise dans l'hĂ©misphĂšre Nord !Atlas monde carte Carte vierge bac Carte du monde a3 Carte du monde blanc et noir Carte monde Ă  colorier en ligne Carte du monde effet vieilli Carte relief du monde Carte du monde vierge a imprimer gratuit Carte du monde a4 Acheter carte du monde vintage Carte du monde Ă  colorier sur ordinateur Planisphere vierge a imprimer Carte Carte Du Monde Vu Pole Nord La carte du monde revue et corrigĂ©e en taille rĂ©elle CARTOGRAPHIE En vrai, le Groenland n'est pas si grand et la Russie n'est pas plus vaste que l'Afrique NBg carte du monde vierge vu du pole nord is important information accompanied by photo and HD pictures sourced from all websites in the world Download this image for free in HighDefinition resolution the choice "download button" below If you do not find the exact resolution you are looking for, then go for a native or higher resolutionPlanisphĂšre Monde PĂŽle Nord carte gĂ©ographique gratuite, carte gĂ©ographique muette gratuite, carte vierge gratuite, fond de carte gratuit haute dĂ©finition, formats GIF, PDF, CDR, AI, Carte Du Monde Vu Pole Nord Carte Du Monde Vu Du Pole Nord ViergeNommez les pays du monde Lorsque vous tapez un pays, il sera rempli sur la carte viergeAchetez 'L'hĂ©misphĂšre nord' sur la projection polaire par Robert Kirkwood 1814 Old Antique Vintage Cartes ImprimĂ© Carte du Monde Amazonfr Livraison & retours gratuits possibles voir conditions Cartes vectorielles du monde Ă  tĂ©lĂ©charger CARTES DU MONDECartes couvrant le monde entier ou une large partie du mondeIl en existe un Nord et un Sud PĂŽle OpposĂ© de face Pays du monde avec une carte vierge Carte du Monde sans pays alĂ©atoires Pays par les deux premiĂšres lettres en 90 secondes Les 151 PokĂ©mon de la PremiĂšre GĂ©nĂ©ration Les plus grandes villes des ÉtatsUnis Carte Du Monde Vu Pole Nord Avions Marqueurs Et Cartes Du Monde g Bout De GommeCarte Vierge Des Plus Grandes Metropoles Du Monde;Vu sur cartedumondenet Vu sur cartedumondenet Vu sur colooricom coloriage planisphĂšre a imprimer gratuit coloriage planisphĂšre voici une mappemonde mise Ă  plat, elle reprĂ©sente tous les pays et tous les ocĂ©ans du monde a gauche, l'amĂ©rique du sud et celle du nord carte du monde gratuite,pe, monde, carte du mondeC'est surprenant au dĂ©but, mais au moins les australiens n'ont pas la tĂȘte en bas de cette maniĂšre p La Chine Se Cartographie Au Centre Du Monde 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe CanvaTrouver un nom a partir d une adresse postale is important information accompanied by photo and HD pictures sourced from all websites in the world Download this image for free in HighDefinition resolution the choice "download button" below If you do not find the exact resolution you are looking for, then go for a native or higher resolutionUne fois n'est pas coutume, je vais mettre quelques cartes que je n'ai pas gĂ©nĂ©rĂ©es, pour illustrer le dĂ©bat de demain soir Une premiĂšre carte datant de 1906, et une autre datant de 1950, Pour rappel, Robert Peary aurait Ă©tĂ© le premier homme Ă  atteindre le pĂŽle Nord en avril 1909 en traĂźneau Ă  chiens, lors de Continue reading DerniĂšres cartes du pĂŽle nord →Je situe les ocĂ©ans j Ă©cris leur nom en bleu Le monde du point de vue des europĂ©ens type Mercator Le monde vu du PĂŽle Nord projection polaire Le monde du point de vue des amĂ©ricains carte centrĂ©e sur l'OcĂ©an Pacifique Carte de Peters projection respectant les proportions nord L Univers Des Cartes Du Monde Carte Monde Mappemonde Planisphere Sirtin La Sphere Pas Si Plane Que L On Croit SirtinCarte du monde et carte du monde avec pays, mais aussi des cartes du monde vierge et bien d'autres cartes gĂ©ographiques Ă  consulterCarte du monde muette et vierge DĂ©couvrez les 6 plus grands continents atlas, mappemonde en français ou carte du monde avec le noms de tous les pays d'AmĂ©rique centrale, du sud ou du nord, d'Afrique ou d'Europe avec toutes les frontiĂšres politiques carte satellite 3d du monde et des plus grands Ă©tats gĂ©ographiques, capitales et s taiwan carte du monde, taiwan carte monde, taiwan sur carte du monde, taiwan sur une carte du monde Guatemala Carte Du Monde Carte Du Monde Vu Du Pole Nord En Images Une Carte Du Monde Montre Les Pays A Leur Vraie Taille Contrairement Aux Planispheres Classiques Le Huffpost Cartograf Fr Diverses Cartes Du Monde GeographiquesCarte Du Monde Vierge Avec Les Lignes Imaginaires, carte du mondeRetrouvez ici les difĂ©rentes Ăźles proposĂ©es sur le site tropicislandscomCarte de la rĂ©gion du pĂŽle nord Choisir ce que vous souhaitez imprimer Vous devez sĂ©lectionner au moins une valeur La fiche Le corrigĂ© Imprimer Comme son nom l'indique, le pĂŽle Nord se situe dans l' hĂ©misphĂšre Nord Il est dĂ©limitĂ© par le cercle polaire arctique Les pays qui touchent cette rĂ©gion au climat trĂšs froid sont le Carte Du Monde Decorations Murales Achat Plus De 60 Cartes Carte Du Monde Vu Pole NordCarte du monde vierge avec lignes imaginaires carte du monde avec les lignes imaginaires Voici les meilleures cartes du monde Ă  imprimer gratuitement en format A6, A5, 4, A3, , A1 Il existe dĂ©fĂ©rentes version de planisphĂšre Ă  imprimer avec ou sans frontiĂšre, en noir et blanc, avec zoom ou non var sc_security=76b7f256;Carte du monde, atlas mondial, planisphĂšre, mappemonde politique, administratif, gĂ©ographique, gĂ©ologique Cartes du monde index cartes > cartes du monde cartes anciennes ‱ globe terrestre en relief mappemonde vu de l'Ă©quateur, pĂŽle nord, pĂŽle sudTĂ©lĂ©chargez et imprimez la carte du monde vierge pdf ou image haute dĂ©finition Carte du monde vide Ă  complĂ©ter pour les cours de gĂ©ographie, faire un cadeau, crĂ©er une dĂ©coration stylĂ©e Voici les meilleures cartes du monde Ă  imprimer gratuitement en format A6, A5, 4, A3, , A1 Archives Des Monde La Geothequela Geotheque Carte Du Monde Vu Du Pole Nord ViergePassons maintenant Ă  un peu d'histoire des cartes Voici une image d'une carte du monde babylonienne Datant d'environ 600 avant JC, cette carte est la plus ancienne carte du monde connue Elle reprĂ©sente la ville de Babylone au centre et est orientĂ©e au nordouest et non au nord Nous connaissons son orientation grĂące Ă  la position Carte Du Monde Centree Pole Nord Carte Du Monde Vu Pole Nord Carte Du Monde Vu Pole Nord Carte Du Monde Pour Des Enfants Carte Du Monde Vu Du Pole Nord Vierge Pourquoi Les Cartes Geographiques Sont Forcement Un Peu Mensongeres Carte Du Monde Presentation Du Monde Sous Forme De Cartograhie Carte Du Monde Decorations Murales Achat Plus De 60 Cartes Carte Du Monde Decorations Murales Achat Plus De 60 Cartes La Carte Du Monde Vue Depuis Differents Pays Les Aventures De La Famille Bourg Carte Du Monde Vu Pole Nord Monde Centre Pacifique Carte Geographique Gratuite Carte Geographique Muette Gratuite Carte Vierge Gratuite Fond De Carte Gratu Free Maps Map Pacific Ocean Representations Et Cartes Du Monde Representation Wikiversite 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Indirect Sinner Magician Carte Du Monde Vue Du Pole Nord Moldcontrolnj Com Carte Du Monde Vu Pole Nord Planisphere Monde Pole Nord Cartes Geographiques Gratuites Cartes Geographiques Muettes Gratuites Cartes Vierges Gratuites Fonds De Cartes Gratuits Formats Graphiques Courants 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Carte Du Monde Vierge Carte Du Monde Carte Du Monde Vu Pole Nord L Univers Des Cartes Du Monde Carte Monde Mappemonde Planisphere Carte Du Monde Vierge 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Monde Montre Les Pays A Leur Vraie Taille Contrairement Aux Planispheres Classiques Le Huffpost Carte Du Monde Decorations Murales Achat Plus De 60 Cartes Carte Du Monde Vu Pole Nord Mappemonde Vierge La Mappemonde Vierge Planisphere Monde Pole Nord Carte Geographique Gratuite Carte Geographique Muette Gratuite Carte Vierge Gratuite Fond De Carte Gratuit Formats Graphiques Courants Etats 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Grande Planisphere Vierge A Imprimer Gratuite Carte Du Monde Vierge A Imprimer Bac រ បភ ពប ល ក Images Un Atlas De L Arctique Geoconfluences Carte Du Monde Vu Pole Nord Carte Du Monde Presentation Du Monde Sous Forme De Cartograhie Carte Du Monde Decorations Murales Achat Plus De 60 Cartes Carte Du Monde Vu Pole Nord Planisphere Monde Pole Nord Carte Geographique Gratuite Carte Geographique Muette Gratuite Carte Vierge Gratuite Fond De Carte Gratuit Formats Graphiques Courants Littoraux World Map Divided Into Continents Banque D Image Et Photos Alamy 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Indirect Sinner Magician Carte Du Monde Vue Du Pole Nord Moldcontrolnj Com 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Voyage Autour Des Cartes Histoire Geo Ensemble Overblog Com Carte Du Monde Vu Du Pole Nord Vierge Carte Du Monde Vu Pole Nord Planisphere Monde Pole Nord Cartes Geographiques Gratuites Cartes Geographiques Muettes Gratuites Cartes Vierges Gratuites Fonds De Cartes Gratuits Formats Graphiques Courants Planisphere Monde Pole Nord Carte Geographique Gratuite Carte Geographique Muette Gratuite Carte Vierge Gratuite Fond De Carte Gratuit Formats Graphiques Courants Littoraux Principales Agglomerations Blanc Carte Du Monde Vu Pole Nord Carte Du Monde Atlas Vierge A Imprimer Carte Du Monde Atlas Vierge A Imprimer Calameo Cycle 3 Geographie Types De Carte Se Reperer Exercice Carte Du Monde Vu Pole Nord 50 Modeles De Carte Vierge Du Monde France Europe Canva Carte Du Monde Centree Sur Le Pole Nord Carte Du Monde Pole Nord Carte Carte Du Monde Vu Du Pole Nord Vierge Indirect Sinner Magician Carte Du Monde Vue Du Pole Nord Moldcontrolnj Com Expedition Au Pole Nord Les Mondes Polaires Carte Du Monde Vue Pole Nord

Ilpropose plus de 16 projections cartographiques que l'on peut exporter au format vectoriel (WMF, CGM, DXF, ASCII) et bitmap (BMP). On peut ajouter du texte sous différents angles, afficher des étiquettes, tracer des figures et surtout choisir le

Lire et utiliser une carte Il est plus facile d’apprendre Ă  lire une carte que d’apprendre Ă  lire un texte. Une carte est une image rĂ©duite, conventionnelle, d’une partie de la surface de la terre, que l’on peut considĂ©rer comme gĂ©omĂ©triquement exacte. Apprendre Ă  lire et utiliser cette carte, c’est ĂȘtre capable, avant mĂȘme d’aller sur le terrain, d’imaginer la physionomie et le caractĂšre de la rĂ©gion cartographiĂ©e. Choisir une Ă©chelle adaptĂ©e Ă  l’utilisateur Toutes les cartes sont une rĂ©duction d’une partie de la surface de la terre. Le rapport de rĂ©duction est l’échelle de la carte. En France, les cartes de l’Institut GĂ©ographique National IGN couvrent l’ensemble du territoire mĂ©tropolitain Ă  des Ă©chelles allant du 125 000 jusqu’au 11 000 000. Il existe un lien entre l’échelle de la carte et son utilisation, le randonneur Ă  pied utilisera la carte au 1 25 000 trĂšs dĂ©taillĂ©e, alors que l’automobiliste utilisera une carte au 1250 000 ou 11 000 000. ReconnaĂźtre des Ă©lĂ©ments par la lĂ©gende Les Ă©lĂ©ments Ă  la surface de la terre sont trĂšs nombreux, une simple rĂ©duction aurait pour effet d’en faire disparaĂźtre un certain nombre et rendre la carte illisible. Les Ă©lĂ©ments du terrain sont donc gĂ©nĂ©ralisĂ©s et reprĂ©sentĂ©s sur la carte par des signes conventionnels. Cette symbolisation figure auprĂšs de la carte sous forme de lĂ©gende, et varie selon l’échelle de la carte. Du 1 au 1 la commune de Villard-Bonnot peut ainsi ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e diffĂ©remment sur des cartes d’échelles diffĂ©rentes Mesurer des distances ou des altitudes Les positions respectives des objets Ă  la surface de la terre et leur image sur la carte sont liĂ©es par des relations carte permet Ă  son utilisateur de dĂ©finir un point du terrain dans un systĂšme de coordonnĂ©es, de calculer des distances, des altitudes, des pentes, et de dĂ©finir des directions. Les Ă©lĂ©ments constitutifs d’une carte La couverture Qu’il s’agisse d’une carte topographique ou d’une carte thĂ©matique, elle comporte un certain nombre d’élĂ©ments indispensables Ă  sa comprĂ©hension. La carte topographique IGN au 125 000 de Milly-la-ForĂȘt sera prise comme exemple pour Ă©tudier successivement les Ă©lĂ©ments de la couverture, du cadre, de la lĂ©gende avec les informations relatives Ă  la carte et les Ă©lĂ©ments marginaux. La couverture ou l’en-tĂȘte de la carte, selon qu’elle est pliĂ©e ou Ă  plat, doit informer sur le sujet, la localisation et les caractĂ©ristiques de la zone cartographiĂ©e avec les Ă©lĂ©ments suivants le titre, le sujet dans l’exemple, la carte au 1 25 000 est traditionnellement topographique ; autre exemple les cartes gĂ©ologiques, l’échelle numĂ©rique en gĂ©nĂ©ral, la compatibilitĂ© GPS. Le cadre Outre la surface cartographiĂ©e, le cadre renferme des indications sur les coordonnĂ©es gĂ©ographiques ou rectangulaires comme les Ă©chelles des longitudes et des latitudes exprimĂ©es en grades par rapport Ă  la projection Lambert et en degrĂ©s par rapport Ă  la projection UTM et les amorces des quadrillages et des chiffraisons. – La lĂ©gende et les informations relatives Ă  la carte La lĂ©gende est la liste et la signification des symboles utilisĂ©s pour reprĂ©senter les objets figurant sur la carte. Les objets dĂ©crits par la lĂ©gende sont classĂ©s par thĂšme rĂ©seau routier, vĂ©gĂ©tation
. La lĂ©gende doit ĂȘtre exhaustive tout symbole ou graphisme dans la carte doit ĂȘtre mis et renseignĂ© dans la l’inverse, dans les sĂ©ries, oĂč il y a souvent une lĂ©gende commune Ă  toute les cartes, il peut y avoir des objets en lĂ©gende qui ne figurent pas sur la carte. Les positions respectives des objets Ă  la surface de la terre et leur image sur la carte sont liĂ©es par des relations mathĂ©matiques. La carte permet Ă  son utilisateur de dĂ©finir un point du terrain dans un systĂšme de coordonnĂ©es, de calculer des distances, des altitudes, des pentes, et de dĂ©finir des directions. Les unitĂ©s utilisĂ©es sur les cartes Selon l’échelle, la date et le pays d’édition de la carte, les unitĂ©s de mesure utilisĂ©es peuvent diffĂ©rer. Il existe deux sysĂšmes d’unitĂ©s Les unitĂ©s angulaires coordonnĂ©es gĂ©ographiques les coordonnĂ©es gĂ©ographiques, longitude et latitude, dĂ©finies sur l’ellipsoĂŻde gĂ©odĂ©sique, sont dĂ©finies comme des angles et exprimĂ©es dans les unitĂ©s suivantes 1. soit en degrĂ©s sexagĂ©simaux 1∞ = 60 mn = 3600 s, un tour complet valant 360° et l’angle droit valant 90° 2. soit en grades dĂ©cimaux, un tour complet valant 400 gr et un angle droit 100 gr, les sous-multiples Ă©tant le dĂ©cigrade dgr, le centigrade cgr, le milligrade mgr 3. soit encore en radians, un tour complet valant 2π 6,2832 et un angle droit π/21,5708. Sur la marge des cartes, les graduations des coordonnĂ©es gĂ©ographiques sont gĂ©nĂ©ralement soit en degrĂ©s et minutes coordonnĂ©es internationales rapportĂ©es au mĂ©ridien de Greenwich, soit en grades ou dĂ©cigrades rapportĂ©s au mĂ©ridien de Paris. Il existe aussi des degrĂ©s dĂ©cimaux, c’est Ă  dire divisĂ©s en dixiĂšmes, centiĂšmes etc
. Les unitĂ©s de longueur coordonnĂ©es rectangulaires les coordonnĂ©es rectangulaires, dĂ©finies dans une projection donnĂ©e, sont mesurĂ©es en unitĂ©s de longueur, dont l’unitĂ© standard est le mĂštre, qui fait partie du systĂšme international des unitĂšs SI, instituĂ© par la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des Poids et Mesures et normalisĂ© par l’AFNOR et l’ISO International Standard Organization. DĂ©fini Ă  l’origine 1799 par la RĂ©publique française comme la dix-millioniĂšme partie du quart du mĂ©ridien terrestre, Ă  partir de la mesure de la mĂ©ridienne de France, dĂ©finition devenue approximative, le mĂštre est dĂ©fini actuellement comme la distance parcourue par la lumiĂšre dans le vide en 1/299 792 458 seconde. Les graduations des coordonnĂ©es rectangulaires figurant en marge des cartes sont gĂ©nĂ©ralement en mĂštres, sauf dans les pays qui continuent Ă  utiliser des unitĂ©s anciennes comme le pied 0,3048 m ou le yard 0,9144 m. En aĂ©ronautique, le pied reste d’ailleurs l’unitĂ© la plus communĂ©ment utilisĂ©e pour quantifier les altitudes. Equivalence entre les angles et les distances Nous avons vu prĂ©cĂ©demment que le mĂštre est dĂ©fini environ comme la dix millioniĂšme partie du quart du mĂ©ridien terrestre. La circonfĂ©rence de la terre Ă©tant d’environ 40 000 Km, donc 400 grades reprĂ©sentent 40 000 Km. 100 grades ou 90° le long d’un mĂ©ridien ou le long de l’Equateur reprĂ©sentent donc 10 000 Km. Les marins utilisent l’équivalence d’un angle de 1 mn une minute d’arc qui reprĂ©sente Ă  la surface de la terre une distance de 1852 m. Cette unitĂ© est plus communĂ©ment appelĂ©e Mille Marin » ou Mille nautique ». Equivalence entre le temps et les angles La Terre tourne autour de l’axe des pĂŽles vers l’Est avec une pĂ©riode de 24 heures. Il faut approximativement 6 heures pour qu’un point, Ă  la surface de la terre, tourne d’un angle de 90∞ ou 100 gr autour de l’axe des pĂŽles parallĂšlement Ă  l’équateur. En une heure de temps, on parcourt un angle de 90/6 = 15 degrĂ©s ou 100/6 = 16,667 grade. Lire des coordonnĂ©es sur une carte Le procĂ©dĂ© le plus prĂ©cis pour localiser un dĂ©tail de la carte consiste Ă  le dĂ©finir par ses coordonnĂ©es planes ou ses coordonnĂ©es gĂ©ographiques. Plusieurs types de systĂšme. Sur les cartes de l’Institut GĂ©ographique National, on reprĂ©sente simultanĂ©ment deux systĂšmes de coordonnĂ©es Le systĂšme français NTF, en coordonnĂ©es gĂ©ographiques en grades rapportĂ©es au mĂ©ridien de Paris et coordonnĂ©es Lambert en km. Un systĂšme europĂ©en ED50, en coordonnĂ©es gĂ©ographiques en degrĂ©s rapportĂ©es au mĂ©ridien de Greenwich et coordonnĂ©es UTM en km CompatibilitĂ© avec le GPS. Aujourd’hui l’IGN Ă©dite des cartes permettant de lire directement les coordonnĂ©es dans un systĂšme de coordonnĂ©es GPS WGS84. Ces cartes portent la mention Compatible GPS ». Les coordonnĂ©es UTM ED50 en km y sont remplacĂ©es par les coordonnĂ©es UTM WGS84 en km. Les deux principaux types de coordonnĂ©es Les coordonnĂ©es gĂ©ographiques. L’interpolation des coordonnĂ©es gĂ©ographiques N et E est un peu plus dĂ©licate. En effet, le quadrillage gĂ©ographique constituĂ© par les mĂ©ridiens et les parallĂšles n’est pas rectangulaire. A l’aide des amorces, figurant en marge des cartes, il est possible de reconstituer le quadrillage gĂ©ographique degrĂ©s/Greenwich ou grades/Paris. Les coordonnĂ©es gĂ©ographiques d’un point seront donc interpolĂ©es localement entre des parallĂšles et des mĂ©ridiens en faisant ce que l’on appelle couramment une rĂšgle de trois ». Le dĂ©coupage des cartes de l’IGN est un dĂ©coupage gĂ©ographique. La carte est dĂ©limitĂ©e les cotĂ©s par des mĂ©ridiens et en haut et en bas par des parallĂšles. Aussi il est possible Ă  l’aide d’une Ă©querre, de dĂ©terminer directement ces coordonnĂ©es. Si le point dont on souhaite dĂ©terminer les coordonnĂ©es est proche du bord de la carte, on projette Ă  l’aide d’une Ă©querre le point en marge de la carte perpendiculairement aux bords. Dans ce systĂšme, les coordonnĂ©es du point A seront Longitude = – x d1/d2 Latitude = – x l1/l2. – Les coordonnĂ©es planes. Pour interpoler des coordonnĂ©es planes, il est nĂ©cessaire que la carte comporte un quadrillage kilomĂ©trique,correspondant Ă  la proportion de la carte, ou tout au moins les amorces permettant de le dans la plupart des cas, ce quadrillage n’est pas parallĂšle aux bords de la carte car le dĂ©coupage des cartes topographiques de IGN est un dĂ©coupage gĂ©ographique. Les coordonnĂ©es planes E et N sont prises par rapport Ă  l’angle sud-ouest du carrĂ© qui contient le point Ă  dĂ©finir. On Ă©nonce d’abord les coordonnĂ©es des axes passant par l’angle sud-ouest de ce carrĂ© auxquelles on ajoute l’appoint converti en mĂštre. Exemple si l’échelle est de 125 000 alors 1 mm sur la carte reprĂ©sente 25 m sur le terrain. Les coordonnĂ©es du point A sont E = 873 000 + 25 000 x = 873 250 m. N = 2 265 000 + 25 000 x = 2 265 450 m. – Mesurer les distances sur une carte Avant de partir en randonnĂ©e ou pour une journĂ©e de marche, il est intĂ©ressant de connaĂźtre la distance Ă  parcourir et dĂ©finir des Ă©tapes adaptĂ©es Ă  la vitesse du carte permet de connaĂźtre la distance rĂ©elle Ă  partir d’une mesure sur la carte et de la connaissance de son Ă©chelle. Echelle numĂ©rique L’échelle s’exprime par une fraction 1/N. Echelle = distance_carte/distance_rĂ©elle = 1/N Exemple L’échelle du 1 signifie qu’il faut multiplier par 10 000 la longueur mesurĂ©e sur la carte pour obtenir la longueur rĂ©elle. Echelle graphique La carte ou le plan est accompagnĂ© d’une reprĂ©sentation graphique de l’échelle qui permet d’éviter les calculs. L’échelle graphique est une ligne divisĂ©e en parties Ă©gales, reprĂ©sentant chacune l’unitĂ© choisie. L’emploi de cette Ă©chelle est trĂšs simple. On mesure sur la carte la distance cherchĂ©e au moyen d’un sur la carte la distance cherchĂ©e au moyen d’un double-dĂ©cimĂštre, d’un compas ou d’une bande de papier. On reporte ensuite cette distance le long de l’échelle graphique pour obtenir la valeur rĂ©elle de la distance. Distance rectiligne Les distances rectilignes se mesurent sur la carte avec un double-dĂ©cimĂštre ordinaire. En multipliant la lecture faite entre deux points par le chiffre qui exprime l’échelle de la carte on obtient la distance horizontale entre ces points. Exemple Sur une carte Ă  l’échelle du 1 deux points Ă©loignĂ©s de 7,00 cm sont distants sur le terrain de 7,00 cm x 25 000 = 175 000 cm soit 1750 m. Distance non rectiligne Pour les distances non rectilignes, sur une route ou sur un sentier sinueux, on peut utiliser un curvimĂštre instrument servant Ă  mesurer la longueur des lignes courbes. Sans cet instrument, on peut se servir d’une ficelle, d’une bande de papier ou d’un brin d’herbe que l’on adapte en les pliant Ă  la ligne brisĂ©e dont on souhaite mesurer la longueur. Exemple Sur une carte Ă  l’échelle du 1 deux points Ă©loignĂ©s de 7,20 cm sont distants sur le terrain de 7,20 cm x 25 000 = 180 000 cm soit 1800 m Mesure d’une distance sur une carte Les distances mesurĂ©es sur une carte sont approximativement Ă  quelques cm prĂšs des distances horizontales projetĂ©es au niveau de la mer. Mais attention, les distances mesurĂ©es ne tiennent pas compte du relief. – Exemple la distance mesurĂ©e sur une carte Ă  1 entre Chamonix gare tĂ©lĂ©phĂ©rique et le sommet de l’Aiguille du Midi est de 4600 m. En rĂ©alitĂ© la distance suivant la pente qui sĂ©pare ces deux points est de 5400 m. – Mesurer l’altitude sur une carte Les cartes topographiques ne sont pas uniquement une reprĂ©sentation plane de la surface de la terre. Elles permettent Ă©galement Ă  l’utilisateur de percevoir le relief, dĂ©terminer des altitudes et mesurer des pentes. L’orographie est la reprĂ©sentation du relief terrestre. Plusieurs Ă©lĂ©ments dĂ©crivent les formes du terrain les courbes de niveau, les points cotĂ©s, et l’estompage. Les courbes de niveau Une courbe de niveau est un trait reprĂ©sentant l’intersection d’un plan horizontal avec la surface du terrain. C’est le lieu des points d’égale altitude. Pour comprendre la reprĂ©sentation du relief par les courbes de niveau, il suffit d’imaginer une montagne dĂ©coupĂ©e en gradins et de la survoler par la pensĂ©e. Les courbes sont espacĂ©es d’une diffĂ©rence d’altitude que l’on nomme l’équidistance. La valeur de l’équidistance est notĂ©e dans la lĂ©gende de la carte, elle peut varier d’une carte Ă  l’autre en fonction de l’échelle et du relief cartographiĂ©. Les courbes de niveau sont reprĂ©sentĂ©es par un trait fin de couleur bistre. Toutes les cinq courbes, on reprĂ©sente une courbe »maĂźtresse », en trait plus fort. Une courbe maĂźtresse sera gĂ©nĂ©ralement associĂ©e Ă  une altitude indiquĂ©e par des chiffres orientĂ©s en fonction de la pente la base des chiffres correspond au bas du terrain. Pour distinguer les cuvettes des sommets, on accompagne les cuvettes d’une flĂšche indiquant le fond de la cuvette. L’estompage Cette technique est surtout destinĂ©e Ă  rehausser la valeur plastique de certains procĂ©dĂ©s de reprĂ©sentation du relief par un effet d’éclairement donnant une impression de volume, d’oĂč une meilleure perception des formes du terrain. Les points cotĂ©s Les points cotĂ©s occupent une grande place dans le figurĂ© du terrain. Ils doivent rĂ©pondre Ă  trois impĂ©ratifs Aider Ă  la lecture des courbes de niveau. DĂ©finir les parties non reprĂ©sentĂ©es par les courbes en raison de l’équidistance sommet, cuvette, changement de pente. Servir de point de dĂ©part Ă  des opĂ©rations altimĂ©triques sur le terrain exemple rĂ©glage d’un altimĂštre Interpolation d’une altitude entre les courbes. Les courbes de niveau et les points cotĂ©s permettent de dĂ©terminer l’altitude d’un point par approximation, la pente Ă©tant localement supposĂ©e uniforme. Il convient d’abord de dĂ©terminer l’altitude des courbes qui encadrent le point A. La diffĂ©rence d’altitude entre le point A et les courbes de niveau qui l’encadrent est proportionnelle Ă  la distance qui le sĂ©pare de ces mĂȘmes courbes a/b = c/d Exemple Altitude du point A = 940 + d = 940 + c x b/a– Fabrication d’un profil en long Les cartes topographiques peuvent donner lieu Ă  des coupes de terrain, dans lesquelles on exagĂšre gĂ©nĂ©ralement l’échelle des altitudes. Les notions rappelĂ©es ci-dessous aideront le lecteur de la carte Ă  analyser les diffĂ©rentes formes de terrain ou savoir si deux lieux sont visibles entre eux. Comment tracer un profil ? Placer le bord infĂ©rieur de la feuille sur la ligne de coupe choisie et reporter les points d’intersection avec les courbes de niveau. Elever en ces points les perpendiculaires Ă  la base du profil, et reporter les hauteurs correspondantes en tenant compte de l’échelle des altitudes. En joignant les points ainsi dĂ©terminĂ©s, on obtient une coupe du terrain dans la direction choisie. Attention le procĂ©dĂ© ainsi proposĂ© ne tient pas compte de la sphĂ©ricitĂ© de la terre. La base du profil est en fait un arc de cercle. Pour corriger le profil il faut en fait soustraire aux altitudes reportĂ©es sur la coupe la valeur du niveau apparent approchĂ©e par Na en m = D2/15 D Ă©tant la distance en km entre le point de dĂ©part du profil et les points reportĂ©s sur le profil. S’orienter et se repĂ©rer sur le terrain avec une carte Il s’agit d’effectuer une correspondance entre le lieu oĂč l’on se trouve et un point sur la dĂ©marche est nĂ©cessaire pour se rendre en un point repĂ©rĂ© sur la carte, retrouver son chemin ou identifier les Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques du paysage. Orienter la carte en direction du nord Cela revient Ă  faire coĂŻncider la direction du Nord de lacarte avec la direction du Nord sur le terrain. Sur une carte on distingue deux Nord 1. Le Nord gĂ©ographique il correspond Ă  la direction des mĂ©ridiens. Les cartes topographiques de l’ sont dĂ©limitĂ©es Ă  l’est et Ă  l’ouest par des mĂ©ridiens ; le bord de la carte indique donc le nord gĂ©ographique. 2. Le Nord magnĂ©tique il correspond Ă  la directiondonnĂ©e par la boussole. Il est lĂ©gĂšrement diffĂ©rent du nord GĂ©ographique, l’écart entre les deux s’appelle la DĂ©clinaison magnĂ©tique dont la valeur peut figurer en marge de la carte. Attention, la valeur de la dĂ©clinaison magnĂ©tique varie d’une carte Ă  l’autre et Ă©volue dans le temps. Orienter la carte avec une boussole Pour orienter approximativement la carte, on peut simplement aligner l’aiguille de la boussole avec le bord de la une meilleure prĂ©cision, il faut alors superposer la boussole avec le schĂ©ma de dĂ©clinaison magnĂ©tique et faire pivoter l’ensemble jusqu’à coĂŻncidence de l’aiguille Nord de la boussole avec le Nord magnĂ©tique du schĂ©ma. Ci-dessous, dĂ©couvrez une vidĂ©o pĂ©dagogique de l’IGN sur l’utilisation d’une boussole. – Orienter la carte sans boussole Sans boussole, on peut trouver approximativement le nord Le jour avec une montre. En orientant la petite aiguille de sa montre vers le soleil, le sud sera repĂ©rĂ© par la bissectrice de l’angle formĂ© par la petite aiguille et par la direction de 13 h en hiver et de 14 h en votre montre ne possĂšde pas d’aiguille, il vous suffit de dessiner un cadran et des aiguilles sur une feuille de papier. La nuit Ă  l’aide de l’Etoile Polaire. L’Etoile Polaire ne s’écarte pas plus de 1 degrĂ© de la direction du pĂŽle nord, et sa position par rapport Ă  la constellation de la Grande Ourse est facilement reconnaissable la nuit, lorsque le temps est reportant 5 fois la distance entre les deux Ă©toiles a et b de la Grande Ourse, vous trouverez l’Etoile Polaire. S’orienter Ă  l’aide de la carte Il est Ă©galement possible, quand les alentours le permettent, d’orienter sa carte grĂące auxrepĂšres naturels visibles Ă  proximitĂ©. Orienter la carte » consiste Ă  placer les lignes de la carte parallĂšlement aux lignes correspondantes du terrain. Si l’on se situe sur un long alignement il peut s’agir d’une haie, d’une lisiĂšre de bois ou ici d’une portion de route, il suffit de tourner la carte de façon Ă  mettre en coĂŻncidence la carte avec la rĂ©alitĂ©. Si l’on connaĂźt sa position , il suffit alors d’identifier sur la carte un point connu visible sur le terrain clocher, chĂąteau d’eau, sommet
. Il faut ensuite faire pivoter la carte en visant ce point. Afin d’éviter toute erreur d’identification, il est prĂ©fĂ©rable de contrĂŽler l’orientation en visant un autre point remarquable. DĂ©terminer sa position sur la carte Une fois la carte orientĂ©e en direction du Nord, il est possible de dĂ©terminer sa position. Pour cela, il vous faut identifier dans le paysage au moins deux points reprĂ©sentĂ©s sur la carte. Tracer sur la carte Ă  partir de ces points les directions correspondantes, l’intersection de ces droites dĂ©finit votre position. Un troisiĂšme point vous permettra de vĂ©rifier votre position, ce qui constitue le principe de la triangulation.
\n\n\n \ncarte du monde vu du pole nord
Papierpeint Carte du monde - vue centrĂ©e sur l'Asie du Pacifique Chine - les pĂŽles - Vintage Golden politique - Vector Illustration dĂ©taillĂ©e personnaliser Ă  vos dimensions QualitĂ© photorĂ©aliste de l'impression Choisissez parmi 100 millions de photos Commandez directement auprĂšs du fabricant et ÉCONOMISEZ jusqu'Ă  30% Garantie de satisfaction Ă  100% Livraison Blog GĂ©ographies en mouvement»Blog GĂ©ographies en mouvementdossierÀ travers 60 cartes impertinentes, l’atlas Mad Maps nous invite Ă  questionner notre inconscient gĂ©ographique. Et nous rappelle qu’une carte est un outil de connaissance mais aussi la mise en image d’une vision du monde situĂ©e et pensez que le nord est forcĂ©ment en haut d'une carte du monde? C'est que vous n'avez pas vu l'Ă©pisode 16 de la saison 2 de la sĂ©rie À la Maison blanche. Une imaginaire Organisation des cartographes pour l'Ă©galitĂ© sociale» y rappelle Ă  quel point l'orientation des planisphĂšres participe Ă  inscrire dans notre inconscient gĂ©ographique l'Ă©vidence de la supĂ©rioritĂ© du Nord», c'est-Ă -dire des pays industrialisĂ©s d'Europe occidentale et d'AmĂ©rique du Nord. Et donc Ă  perpĂ©tuer cette supĂ©rioritĂ©[1].C'est l'un des points de dĂ©part de Mad Maps, de Nicolas Lambert et Christine Zanin. Alors que la presse et les mĂ©dias audiovisuels regorgent de cartes, les deux gĂ©ographes-cartographes nous convient dans les cuisines cartographiques, oĂč s'effectue la sĂ©lection parmi une infinitĂ© d'ingrĂ©dients. Car toute carte, derriĂšre l'objectivitĂ© apparente des donnĂ©es statistiques et de leur reprĂ©sentation graphique, rĂ©sulte de choix lourds de c’est choisir À commencer par le choix du fond de carte chacun a en tĂȘte la projection mise au point au 16e siĂšcle par Gerardus Mercator, qui dessine un monde avec un gigantesque Groenland et une Afrique rachitique. Respectant les directions, un tel fond de carte est utile aux navigateurs mais altĂšre les surfaces. Au contraire, la projection conçue par l'Allemand Peters donne aux continents une drĂŽle d'allure mais rappelle que l'Afrique est quinze fois plus vaste que le Groenland et que l'Union europĂ©enne reprĂ©sente 3% des terres quels pays mettre au centre, en haut, en bas de la carte? Sur le planisphĂšre que nous connaissons depuis l’école, l’Europe trĂŽne au centre du monde, pendant que les cartes nord-amĂ©ricaines relĂšguent notre continent dans un coin. En 1946, l’ONU a tranchĂ© et optĂ©, sur son logo officiel, pour un planisphĂšre avec en son centre
 le pĂŽle engagĂ©eLa rĂ©alisation d'une carte est aussi et surtout affaire de choix des donnĂ©es et de leur reprĂ©sentation on ne peut pas tout y reprĂ©senter, chaque carte devient donc un mensonge par omission». On peut par exemple dĂ©cider d'insister sur les 300 000 migrants syriens arrivĂ©s en Europe en 2017, ou au contraire changer de perspective en cartographiant les 6,5 millions de Syriens accueillis par des pays du Proche-Orient – dont plus de 3 millions en qu'une neutralitĂ© illusoire, les auteurs revendiquent, tout au long de l'atlas, le caractĂšre situĂ© de tout travail cartographique. Une carte n'est pas le Monde, mais bien une image», une vision» de celui-ci», qui permet de donner Ă  voir le monde tel qu'on le pense». Elle rĂ©sulte d'un travail de sĂ©lection des donnĂ©es, mais aussi du choix du thĂšme traitĂ© et d'un objectif scientifique, politique, militant, pourquoi pas les La reprĂ©sentation-appropriation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, la mise en Ă©vidence des inĂ©galitĂ©s de richesse entre pays d’Europe, la cartographie des ouvriers et de leur relĂ©gation dans les pĂ©riphĂ©ries des mĂ©tropoles françaises, ou encore le dessin des 75 000 camĂ©ras de vidĂ©osurveillance rĂ©pertoriĂ©es par OpenStreetMap Ă  travers le monde sont autant d’exemples de mobilisations de la cartographie comme outil de rĂ©vĂ©lation et de atlas engagĂ©, donc, mais aussi placĂ© sous le signe de l’humour et du jeu. L’ouvrage s’adonne Ă  la barologie pour vous aider Ă  dĂ©nicher un bistrot dans les mĂ©tropoles europĂ©ennes, manie le jeu de mots et le calembour et vous propose de confectionner un globe en origami. Riche en anecdotes, il vous fera aussi dĂ©couvrir l’histoire d’Agloe, lieu imaginaire indiquĂ© sur les cartes de la General Draft Company et devenu rĂ©alitĂ©. Car parfois la carte devient le [ [1] ]La version française 6yZb.
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