Roisde France (biographies), souverains, dirigeants, empereurs, prĂ©sidents. Dynastie et dates de rĂšgne. MĂ©rovingiens, carolingiens, capĂ©tiens, bourbons, valois 5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 1859 On appelle regalia les objets symboliques de la monarchie française. Nous en avons Ă©voquĂ© quelques-uns en cours. Voici quelques petites illustrations de ces diffĂ©rents symboles. La couronne royale C'est le symbole de la royautĂ© par excellence. Elle montre que le roi de France est souverain maĂźtre dans son royaume. Le peuple doit fidĂ©litĂ© Ă  la couronne de France. Les couronnes sont conservĂ©es d'un sacre Ă  l'autre. Couronne de Saint-Louis Couronne Henry IV Couronne Louis XV Les couronnes des rois de France furent dĂ©truites au moment de la RĂ©volution française. Celle de Louis XV a Ă©tĂ© sauvĂ©e et est conservĂ©e au Louvre. La fleur de Lys C'est un symbole de puretĂ© qui est associĂ© Ă  la Vierge. La Vierge Ă©tait la protectrice des rois, et le roi est un mĂ©diateur un intermĂ©diaire entre Dieu et les hommes. La fleur de lys devient un symbole de la famille royale française et elle est prĂ©sente notamment sur les manteaux du sacre trois fleur sur fond azur. Sur ce tableau, on peut identifier d'autres regalia des rois de France Le sceptre Royal C'est le baton de commandement. Le roi le tient Ă  la main droite lors de son sacre et lors des autres cĂ©rĂ©monies importantes. Le roi doit guider et commander ses sujets. Sceptre de Charles V avec une statuette reprĂ©sentant Charlemagne La main de justice Remise aprĂšs le sceptre durant la cĂ©rĂ©monie du sacre, la main de justice reprĂ©sente une main gauche. Tenue dans la mĂȘme main par le roi, son pouce le roi, son index la raison et son majeur la charitĂ© sont dĂ©ployĂ©s et symbolisent la TrinitĂ©. Les deux derniers doigts sont quant Ă  eux repliĂ©s et, pour leur part, figurent la foi catholique. Le roi est le juge suprĂȘme dans son royaume. Main de justice du sacre de NapolĂ©on Ier L'Ă©pĂ©e Le roi est le principal guerrier du royaume. Il est le protecteur de la foi catholique et de son Eglise. L'Ă©pĂ©e du sacre est appelĂ©e "joyeuse", comme celle de Charlemagne mais elle a Ă©tĂ© forgĂ©e plus tard. EpĂ©e "joyeuse" conservĂ©e au Louvre Les Ă©perons d'or Ils font du roi le premier des chevaliers du royaume. On a vu en cours que le roi Ă©tait placĂ© tout en haut de la pyramide fĂ©odale constituĂ©e avec les liens unissant un suzerain Ă  ses vassaux. Nous reviendrons dans un futur article sur la signification du sacre qui fait du roi de France, le reprĂ©sentant de Dieu sur terre. Published by mgouralnik - dans CinquiĂšme Pourtant l'histoire nous apprend que ces grands hommes Ă©taient tous appelĂ©s rois ; le terme empereur n'Ă©tait jamais utilisĂ©. En revanche, l'Empire romain Ă©tait diffĂ©rent, car il n'avait pas de roi ; il avait un empereur, et il faut fouiller Ă  la fois la RĂ©publique romaine et l'Empire, soit prĂšs de mille ans d'histoire, pour dĂ©couvrir les raisons de cette diffĂ©rence.
Charles Quint 1500-1558 est cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© l’un des souverains les plus puissants d’Europe, rĂ©gnant sur les Pays-Bas, l’Espagne et sur le Saint Empire romain germanique. MaĂźtre d’un immense empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais », l’histoire de Charles Quint ne ressemble Ă  aucune autre. Non seulement il fut le premier monarque Ă  disposer d’un empire colonial situĂ© sur le nouveau continent amĂ©rindien, mais il fut Ă©galement l’heureux bĂ©nĂ©ficiaire d’une cascade d’hĂ©ritages qui le plaça Ă  la tĂȘte d’un immense domaine en Europe. Durant tout son rĂšgne, Charles Quint dĂ» lutter Ă  la fois contre la France lors des guerres d'Italie, contre l'Empire ottoman qui envahit l'Europe de l'Est et contre le protestantisme qui Ă©merge en Allemagne. Les hĂ©ritages de Charles Quint Le futur Charles Quint est nĂ© en 1500 Ă  Gand en Flandres, peu gĂątĂ© par dame nature, mais avec une cuillĂšre en or dans la bouche. Francophone, il baigne dans la tradition bourguignonne des riches Ă©tats de son pĂšre le duc de Bourgogne Philippe le beau, dont il hĂ©rite en 1506 – Belgique, Artois, Luxembourg, sud de la Hollande, Franche-ComtĂ©. Ses grand-parents maternels ne sont autres qu’Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, les rois catholiques », aurĂ©olĂ©s du prestige de la fin de la reconquĂȘte de l’Espagne sur les maures, qui rĂšgnent sur la mĂ©diterranĂ©e et prĂ©sident Ă  la conquĂȘte du nouveau monde amorcĂ©e par Christophe Colomb en 1492. Charles Quint en hĂ©rite dĂ©finitivement en 1518, prenant le nom de Charles Ier d'Espagne. Ayant Ă©cartĂ© au passage sa dĂ©pressive mĂšre Jeanne la Folle, il rencontre aussi quelques rĂ©sistances des hispaniques qui ne voient pas d’un bon Ɠil l’arrivĂ©e d’un souverain bourguignon. Cerise sur le gĂąteau, il devient, Ă  la mort de son grand pĂšre l'empereur Maximilien Ier, archiduc d’Autriche, ce qui lui ouvre la voie de la succession Ă  la couronne du saint empire romain germanique, couronne qu’il emporte de haute lutte en 1519 en achetant grassement les princes Ă©lecteurs pour ĂȘtre Ă©lu empereur. Ses concurrents François Ier et Henri VIII avaient bien perçu le danger que reprĂ©sentait pour l’équilibre en Europe ce Charles trop bien nĂ©, et ils ne laisseront que peu de rĂ©pis Ă  Charles. Empereur du Saint Empire romain germanique Sans conteste le souverain le plus puissant de la chrĂ©tientĂ©, Charles Quint domine alors un ensemble de territoires comprenant les royaumes espagnols d’Aragon et de Castille, les États italiens de Naples, de Sicile et de Sardaigne, les territoires conquis en AmĂ©rique et en Afrique, les Pays-Bas, la Flandre, l’Artois, l’Alsace, la Franche-ComtĂ©, ainsi que l’ensemble des possessions des Habsbourg. Face Ă  cette nouvelle puissance habsbourgeoise, le souverain français craint pour ses terres encerclĂ©es. En fait, l’unitĂ© d’un tel empire n’est que thĂ©orique, car Charles, dont l’éducation est de tradition française et catholique, demeure un Ă©tranger en Espagne, et plus encore en Allemagne. Cette difficultĂ© Ă  rĂ©unir sous un mĂȘme nom de si vastes possessions est d’ailleurs vite comprise par François Ier qui cherche alors Ă  exploiter la faiblesse de Charles Quint. Charles Quint versus François Ier Charles Quint, qui a Ă©pousĂ© Isabelle de Portugal en 1526, rĂšgne sur le Nouveau Monde comme sur l’Ancien. Ses possessions et ses origines font de lui avant tout un monarque europĂ©en. On dit de lui qu’il parlait aux hommes en français, italien aux femmes, espagnol Ă  Dieu et allemand Ă  son cheval. CouronnĂ© Empereur en 1520 Ă  Aix la Chapelle, songeant d’une part Ă  Charlemagne et d’autre part Ă  ses marins italiens et ses conquistadors espagnols Ă  l’assaut des AmĂ©riques, il devait probablement rĂȘver Ă  un possible empire universel, dont la base serait le continent europĂ©en. Sa devise –Toujours plus loin- est Ă  la mesure de son ambition. Une ambition qui va rapidement ĂȘtre freinĂ© par les nombreuses Ă©pines qui vont venir se planter dans son songe. Il y a pour commencer ce cactus plantĂ© au milieu de son domaine nommĂ© François Ier Ă  la tĂȘte du royaume de France, qu’il doit contourner en d’épuisants voyages par terre et par mer pour visiter son empire ou faire circuler ses armĂ©es. Entre le souverain français cernĂ© de toutes parts et l’ambitieux Empereur s’engage une lutte Ă  mort qui va durer quatre dĂ©cennies. MalgrĂ© quelques victoires militaires –Pavie, 1525-, l’opiniĂątre roi de France ne cĂšde pas malgrĂ© la signature du traitĂ© de Madrid 1526, et les deux parties s’épuisent dans une sĂ©rie de guerres qui ne donneront aucun avantage durable Ă  l’une ou l’autre. François Ier n'en dĂ©mord pas et prend Charles Quint Ă  revers en s’alliant au sultan Soliman le Magnifique, ce dernier menaçant dangereusement ses possessions habsbourgeoises en venant mettre le siĂšge devant Vienne 1529. Charles se console en ajoutant Ă  ses possessions la BohĂšme, le Milanais et la Hollande, mais Ă©choue dans ses tentatives pour s’établir en Afrique du nord contre les Turcs. En 1529, une paix prĂ©caire dite Paix des Dames nĂ©gociĂ©e par Louise de Savoie reprĂ©sentant le roi de France et Marguerite d'Autriche pour l'empereur est signĂ©e Ă  Cambrai. Menaces sur l'Empire Lors de chacun des conflits contre la France, Charles Quint cherche Ă  hĂąter la paix afin de se consacrer, en sus des guerres religieuses intestines, Ă  la dĂ©fense de l’Empire contre la menace ottomane. En effet, le sultan Soliman Ier, aprĂšs avoir soumis la pĂ©ninsule balkanique, avait dĂ©clarĂ© la guerre Ă  la Hongrie en 1526 et remportĂ© la mĂȘme annĂ©e la bataille de MohĂĄcs. Trois ans plus tard, les Turcs assiĂšgent Vienne. En 1535, l’amiral gĂ©nois Andrea Doria, au service de Charles Quint, prend la tĂȘte d’une expĂ©dition en Afrique, met les Turcs en dĂ©route Ă  Tunis et libĂšre environ 20 000 esclaves chrĂ©tiens. En 1538, la Sainte Ligue est constituĂ©e par le pape Paul III et la rĂ©publique de Venise. L’alliance ne dure pas et, en 1547, Ferdinand Ier, roi de BohĂȘme et de Hongrie, frĂšre de Charles Quint, doit signer un traitĂ© de paix avec les Turcs. L’autre menace qui plane sur l’unitĂ© mĂȘme de son empire est la rĂ©forme religieuse qui commence et progresse sous son rĂšgne. Depuis 1517 se propagent en Europe les idĂ©es de Martin Luther puis de Calvin qui visent Ă  changer en profondeur les pratiques et dogmes de l’Eglise. La RĂ©forme va trouver entre autres des Ă©chos auprĂšs des princes allemands, bien trop heureux de trouver un moyen de rĂ©sister Ă  l’Empereur qui n’a de cesse de rogner les libertĂ©s germaniques ». Ils s'unissent en 1529 dans la Ligue de Smalkalde. DĂ©tenteur du titre de Saint Empereur Romain, Charles Quint, fervent catholique, va lutter avec acharnement contre la RĂ©forme. MalgrĂ© une victoire militaire Ă  MĂŒlhberg 1547 sur les princes luthĂ©riens rebelles soutenus opportunĂ©ment par François Ier, Charles Quint est impuissant Ă  circoncire la progression de la rĂ©forme en Allemagne, en Suisse et aux Pays-Bas. Et ce, d’autant plus que l’autoritĂ© papale est trĂšs affaiblie Ă  cette Ă©poque, affaiblissement auquel il a lui-mĂȘme contribuĂ© dans lors de ses incessantes luttes contre la France en Italie sac de Rome en 1526 sous le pontificat de ClĂ©ment VII. En dĂ©finitive, durant le rĂšgne de Charles Quint, seuls les Pays-Bas connaissent une pĂ©riode de croissance, due en grande partie Ă  l’essor commercial des villes portuaires telles Amsterdam et Anvers. Une Ă©volution politique s’ébauche aussi, avec la pragmatique sanction de 1549 qui reconnaĂźt l’existence des Dix-Sept Provinces du pays comme un ensemble indivisible et impartageable ». Durant son rĂšgne, Charles Quint dirige ses territoires sous le signe de l’humanisme, avec Érasme, AndrĂ© VĂ©sale ou Bruegel l’Ancien. Seule tache sombre au dĂ©veloppement du pays, une rĂ©volte, fomentĂ©e par le monarque français, qui Ă©clate en 1539 Ă  Gand et est suivie d’une dure rĂ©pression. Une fin de rĂšgne difficile pour Charles Quint Peu Ă  peu, Charles Quint voit son rĂȘve d’Empire Universel ChrĂ©tien s’évaporer. MalgrĂ© les fabuleuses richesses que ses vaisseaux ramĂšnent des AmĂ©riques, la France l’empĂȘche d’unifier gĂ©ographiquement son empire, dont les frontiĂšres sont menacĂ©es dans les Balkans par les turcs, et il assiste impuissant Ă  la division religieuse qui s’installe durablement en Europe. En 1555, lassĂ© et usĂ© par les guerres incessantes qu’il doit mener sur tous les fronts, malade et gagnĂ© par l’amertume, Charles Quint annonce Ă  l’Europe entiĂšre stupĂ©faite son intention d’abdiquer. C’est un fait rarissime dont le dernier prĂ©cĂ©dent remonte Ă  l’Empereur romain DioclĂ©tien. Lucide, il partage son immense empire entre son frĂšre Ferdinand et son fils, le futur roi d'Espagne Philippe II. Ayant marquĂ© de son empreinte le XVIe siĂšcle, il se retire des affaires du monde dans le monastĂšre de San JerĂłnimo de Yuste en EstrĂ©madure. Il y meurt le 21 septembre 1558 de la malaria, emportant avec lui son rĂȘve
 Pour la petite histoire, l'empereur Charles Quint a failli ĂȘtre mariĂ© dans sa jeunesse Ă  RenĂ©e de France, fille de louis XII et d’Anne de Bretagne. On se prend Ă  rĂȘver du destin de l’Europe si, au hasard d’un autre heureux hĂ©ritage, Charles Quint avait ajoutĂ©, grĂące Ă  cette union, la France Ă  sa collection de couronnes... Bibliographie - Charles Quint L'Empire Ă©phĂ©mĂšre de Jean-Michel Sallmann, Payot 2004. - Charles Quint de Philippe Erlanger. Tempus, 2004. - Charles Quint, biographie de Pierre Chaunu. Fayard, 2000.
Lesgrands du royaume de Francie occidentale refusent de reconnaßtre pour roi le jeune Charles le Simple, dernier fils de Louis II, et font appel à l' empereur d'Occident Charles le Gros pour assurer la régence en son nom. Incapable de faire face aux normands, il est déposé par la diÚte de Tribur en novembre 887.
salut Ă  tous j'ai commencĂ© une dissertation dont le sujet est "le roi est empereur dans son royaume" et donc j aimerai avoir vos avis sur mon intro et sur mon plan. je me suis aidĂ© du cours et du cours sur site suivant est ce que vous pensez que j'ai fait du copiĂ© collĂ©? "Quod principi placuit legis habet vigorem", cet adage Romain vient du jurisconsulte romain Ulpien. Il fonde la domination du roi dans son royaume. Le sujet est "Rex est Imperator in regno suo" ; ces termes signifient que le roi rex est empereur dans son royaume. Cette maxime est nĂ©e vers le 13eme siĂšcle, Ă  cette Ă©poque ce sont les CapĂ©tiens qui rĂšgnent en France. MalgrĂ© leurs rĂšgnes sur le trĂŽne de France, le roi n'ayant pas Ă©tĂ© sacrĂ© par le pape, le dĂ©but du rĂšgne des capĂ©tiens sera difficile, d'un cĂŽtĂ© l'enchĂątellement des seigneurs au sein du royaume et leurs prises de pouvoir, en l'occurrence l'appropriation du pouvoir de Ban va diminuer le pouvoir royal. Le roi ayant un pouvoir faible devra alors convoquer les Grands du Royaume pour prendre des dĂ©cisions dans tout le royaume et non dans son domaine. De l'autre cĂŽtĂ©, d'un point de vue extĂ©rieur, il y a une opposition entre la papautĂ© et l'empereur germanique. L'empereur germanique se disant descendant des empereurs romains, veut donc en tant que tel, rĂ©gner sur l'occident, quand Ă  l'autre puissance c'est la papautĂ© celle-ci se veut universelle et veut alors dominer l'occident de ses idĂ©es elle va donc en premier temps dĂ©nigrer l'empereur germanique puis s'en prendre au roi de France. En outre, la question qui ressort de cette maxime "le roi est empereur dans son royaume" est de savoir comment le roi va t'il affirmer la souverainetĂ© royale ? Pour y rĂ©pondre, il faudra s'intĂ©resser Ă  l'Ă©volution d'un roi suzerain Ă  une souverainetĂ© royale I puis aux puissances extĂ©rieures menaçant le Roi de France II. I. L'Ă©volution d'un roi suzerain Ă  une souverainetĂ© royale premier chapeau A Expansion du domaine royal -une lutte contre les grands feudataires -la commise du Fief -affaiblissement des rivaux via le droit privĂ© B Une affirmation souverainetĂ© royale -Un roi souverain -Une protection que le roi doit Ă  ses sujets - gouverner l’intĂ©gralitĂ© de la population du royaume sans s’appuyer des grand du royaume II Les puissance extĂ©rieur menaçant le Roi de France 2Ă©me chapeau Ales relations avec l'empire germanique -les revendication de l'empereur germanique -le rĂŽle des canonistes dans l'affaiblissement de l'empereur -la victoire a double tranchant de la papautĂ© sur le Saint empire Ble conflit entre la papautĂ© et le royaume de France -un conflit en deux temps -assemblĂ©e du 16 novembre 1302 devant notre Dame de Paris - le Gallicanisme.
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Lorganisation du Royaume GourmantchĂ©. A la mort de DIABA LOMPO, en 1248, son deuxiĂšme fils TIDARPO lui succĂšde. Le fils aĂźnĂ©, ayant les cheveux rouges, refuse la succession royale. Il part vers l’Est et s’installe aux pieds des falaises de MADJOARI. Il crĂ©e ainsi la chefferie la plus ancienne du royaume gourmantchĂ©.
Charlemagne 742-814 est un roi franc puis un empereur d’Occident qui a rĂ©gnĂ© de 768 Ă  814 et a donnĂ© son nom Ă  la dynastie des carolingiens. Fils aĂźnĂ© de PĂ©pin le Bref, il rĂšgne seul aprĂšs la mort de son frĂšre Carloman en 771 sur un domaine qui recouvre alors la Gaule et une partie de la Germanie. En 774, il se proclame roi des Lombards et dĂ©bute sa politique d’expansion, menant de nombreuses campagnes militaires. En 46 annĂ©es de rĂšgne, il fait du royaume franc le plus vaste territoire depuis la chute de l’Empire romain. Soutenu par la papautĂ©, car il impose le christianisme aux peuples vaincus, Charlemagne est couronnĂ© empereur d’Occident le jour de NoĂ«l 800. AppelĂ© l’empereur Ă  la barbe fleurie », il est connu grĂące Ă  la description qu’en a donnĂ© le chroniqueur Eginhard, qui a rĂ©digĂ© vers 830 la Vie de Charlemagne. La jeunesse de Charles La date prĂ©cise de naissance de Charlemagne est sujette Ă  controverse. La date communĂ©ment admise est celle du 2 avril 742 et se base sur le rĂ©cit d’Eginhard, abbĂ© et intellectuel du IXe siĂšcle. Le lieu de naissance n’est nullement mentionnĂ© cependant. Plusieurs historiens situent sa naissance en Austrasie, le nord-est de la France actuelle. Fils de PĂ©pin Le Bref et de Berthe au grand pied, la naissance de Charles se serait faite dans l’illĂ©gitimitĂ©. En effet, ses parents se seraient mariĂ©s religieusement entre 743 et 744, soit plus d’un an aprĂšs sa venue au monde. Tout ceci participe Ă  la dispute entre les historiens sur la date et le lieu exacts de sa naissance. Il se fit baptiser en 754 par le pape Etienne III qui venait rendre visite Ă  son pĂšre. Dans sa jeunesse, le jeune Charles n’apprend pas Ă  Ă©crire. Il rattrapera cette lacune Ă  l’ñge adulte. Cependant il sait lire et connait un peu le latin. Mais les sources qui Ă©voquent son enfance et sa jeunesse ne sont que trop rares, voire inexistantes, pour dresser un portrait exact du petit Charles. On sait toutefois qu’il fut trĂšs attachĂ© Ă  sa sƓur, l’extravagante Ghisla, un peu plus jeune que lui. Une enfance qui, pour une grande part, reste mystĂ©rieuse. Les Ă©pouses de Charlemagne Officiellement, Charlemagne a eu six Ă©pouses. Officieusement, il a eu de multiples aventures. Physiquement, son biographe Eginhard le dĂ©crit ainsi D’une large et robuste carrure, il Ă©tait d’une taille Ă©levĂ©e, sans rien d’excessif d’ailleurs, car il mesurait sept pieds de haut 1m90. Il avait le sommet de la tĂȘte arrondi, de grands yeux vifs, le nez un peu plus long que la moyenne, de beaux cheveux blancs, la physionomie gaie et ouverte. On ne remarquait mĂȘme pas que son cou Ă©tait gras et trop court et son ventre trop saillant. Il avait la dĂ©marche assurĂ©e, une allure virile. La voix Ă©tait claire, sans convenir tout Ă  fait Ă  son physique». L’homme bĂ©nĂ©ficie apparemment d’un physique avantageux et d’une stature impressionnante, surtout pour l’époque oĂč l’homme mesurait en moyenne 1m67. Son premier mariage date de 768. Il Ă©pouse Himiltrude, fille d’un comte de Bourgogne. Deux ans et deux enfants plus tard, il la dĂ©laisse et prend pour Ă©pouse DĂ©sirĂ©e, fille du roi des lombards, Didier. Ce mariage, avant tout politique, est rapidement abrĂ©gĂ© sous prĂ©texte de stĂ©rilitĂ©. Charlemagne, alors ĂągĂ© d’une trentaine d’annĂ©es, Ă©pouse une jeune fille de treize ans, Hildegarde. Neuf enfants plus tard, elle meurt en 783 d’une fausse couche. Pour se consoler et deux mois aprĂšs, Charlemagne prend pour Ă©pouse Fastrade qui lui donnera deux filles. Celle-ci dĂ©cĂšde en 794, elle est immĂ©diatement remplacĂ©e par Liutgarde, ĂągĂ©e de dix-huit ans et fille du comte d’Alsace. Elle s’éteint en 800 et huit ans plus tard, notre Dom Juan carolingien entre en concubinage avec Gerswinde, fille du roi des Saxons. Elle lui donne une fille Ă  l’ñge de soixante six ans. A cĂŽtĂ© de ses Ă©pouses officielles, Charlemagne eut de nombreuses aventures, notamment avec sa sƓur Ghisla vers 771. Celle-ci serait mĂȘme tombĂ©e enceinte. Par honte et dĂ©shonneur, Charlemagne s’empresse de lui trouver un Ă©poux, Roland, et Ă©dicte dans le mĂȘme instant un capitulaire interdisant l’inceste. Charlemagne aura eu dix-sept enfants au total. Toutes ces unions ne sont pas sans significations. Charlemagne ne choisit pas ses Ă©pouses par hasard. Ce sont avant tout des choix politiques qui visent Ă  gagner la confiance de ses ennemis. Ainsi il dira lui-mĂȘme Moi seul ai le devoir et le droit de prendre femme. Dans une famille comme la nĂŽtre, le mariage ne doit servir qu’à conclure des alliances, payer des dettes, ou assurer un hĂ©ritier au trĂŽne 
 ». Carolus magnus, un monarque bien entourĂ© A regarder de prĂšs les sources, on sait finalement peu de choses sur la vie personnelle de Charles. Les seuls compagnons qu’on lui connaĂźt vraiment sont ses frĂšres d’armes avec qui il part en campagne. L’un de ses plus fameux comparses n’est autre que Roland 736-778 dit le preux. Neveu de Charlemagne, Roland est un chevalier franc qui a laissĂ© son nom Ă  la cĂ©lĂšbre chanson de Roland. Comte de la marche de Bretagne il est aussi trĂšs proche de son oncle. Lors de la bataille de Roncevaux 778 oĂč il pĂ©rit, alors que l’armĂ©e de Charles bat en retraite, Roland est ses soldats se retrouvent pris en embuscade entre deux falaises. Ce dernier emmanche alors son Ă©pĂ©e Durandal et livre bataille. Rapidement en sous-nombre, il souffle dans son olifant pour appeler Ă  l’aide son ami Charles. Ce dernier arrivera trop tard. Lorsqu’il voit la dĂ©pouille de son neveu, il la serre fort dans ses bras et se serait exprimĂ© ainsi Il n’y aura jamais de jour que je ne souffrirai en pensant Ă  toi. ». Pour gĂ©rer son vaste domaine depuis son palais d' Aix la Chapelle, Charles a installĂ© dans tout l'empire des "comtes", issus de l'aristocratie ou guerriers confirmĂ©s. A la tĂȘte de rĂ©gions homogĂšnes, ces derniers sont chargĂ©s d'administrer leur territoire au nom du rex, que ce soit pour y faire rĂ©gner l'ordre, y rendre la justice ou prĂ©lever l'impĂŽt. Les distances aidant, les comtes prennent rapidement un peu trop de libertĂ©s. Pour affirmer son autoritĂ©, Charles recours aux "missi dominici". Ces "messagers du maĂźtre", un clerc et un laĂŻc, parcourent sans relĂąche le royaume pour informer des dĂ©cisions royales et veiller Ă  leur application. Le systĂšme se retournera rapidement de son objectif initial et deviendra la base du systĂšme fĂ©odal. A la cour, nombre de lettrĂ©s viennent voir le souverain carolingien. Alcuin d’York est un proche conseiller de l’empereur. Il fut Ă  la tĂȘte de la plus grande Ă©cole de l’empire, l’AcadĂ©mie Palatine. Eginhard dira de lui qu’il est l’homme le plus savant de sons temps ». Dungal de Bangor, moine irlandais, est l’astronome officiel de Charlemagne. Il est le prĂ©curseur de ce que dĂ©veloppera sept-cents ans plus tard Nicolas Copernic. Bien d’autres lettrĂ©s se bousculent Ă  la cour comme Eginhard, ThĂ©odulf ou encore Raban Maur faisant de l’ empire carolingien un lieu oĂč les hommes Ă©changent leurs savoirs. Charles Ă©tait proche de sa mĂšre, Berthe au grand pied. Celle-ci serait mĂȘme intervenue dans les affaires politiques de son fils. Ainsi, certains Ă©crivent que Berthe aurait poussĂ© Charles Ă  Ă©pouser DĂ©sirĂ©e, fille du roi lombard, pour conclure une alliance. Pour la petite histoire, leur Ă©troite relation s’envenima le jour oĂč Carles traita sa mĂšre de putain ». Celle-ci lui aurait alors rĂ©torquĂ© Mon fils, n’évoque pas mes infidĂ©litĂ©s, cela pourrait te revenir en pleine figure ». Charlemagne, un homme de guerre... Sa vie politique » dĂ©bute rĂ©ellement en 768, lorsque son pĂšre PĂ©pin Le Bref lĂšgue son royaume, rĂ©cemment grossi par l’Aquitaine, Ă  ses deux fils Charles et Carloman. Les deux frĂšres ne s’aiment guĂšre et se disputent le royaume. Finalement Carloman meut en 771, Charles devient le seul Ă  la tĂȘte du royaume franc. En cette deuxiĂšme moitiĂ© du VIIIĂšme siĂšcle, le royaume franc est le seul Ă©tat stable et viable de l’Europe qui ait Ă©mergĂ© des invasions barbares et de la chute de l’Empire romain. L’Espagne wisigothique a Ă©tĂ© anĂ©antie par les musulmans, l’Italie est dĂ©coupĂ©e entre lombards et byzantins, l’Europe centrale et du nord morcelĂ©e en une multitude de royaumes et nations barbares aux contours mal dĂ©finis. Le royaume de Charles est puissant mais cernĂ© de toutes parts. DĂ©jĂ  fortement teintĂ© de fĂ©odalitĂ©, la sociĂ©tĂ© franque est organisĂ©e de façon pyramidale et clientĂ©liste. Les seigneurs, propriĂ©taires terriens, s’attachent Ă  leur service des hommes libres, leurs vassaux, qui en Ă©change de leur bras armĂ© se voient offrir gĂźte, couvert, et nombreux dons, ce qui coĂ»te cher. Or, le contexte Ă©conomique de l’époque n’est guĂšre brillant. L’industrie a disparu des villes pour se rĂ©fugier Ă  la campagne, autour de fermes Ă©rigĂ©es en villas sur le modĂšle romain, et qui fonctionnent en quasi autarcie. Cela fait dĂ©jĂ  bien longtemps que la paix romaine n’assure plus la sĂ©curitĂ© des Ă©changes commerciaux, et la monnaie se fait rare. La terre Ă©tant la seule richesse de l’époque, il n’y a d’autre choix pour entretenir le systĂšme que d’aller prendre celle du voisin. DĂšs 772, Charles entreprend ses premiĂšres expĂ©ditions chez les Saxons qu’il finira par soumettre, non sans difficultĂ©s, dĂ©finitivement en 804. En 785 il promulgue le capitulaire saxon qui impose le baptĂȘme aux Saxons et punit de mort l’attachement aux rites paĂŻens. En 774, il s’empare de Pavie et prend la couronne de Didier, roi dĂ©chu des lombards. Entre 785 et 801, il s'empare de Barcelone et conquiert ce que les historiens appellent la Marche d’Espagne la Catalogne actuelle. C'est au retour d'une expĂ©dition par delĂ  les PyrĂ©nĂ©es que Charles connaĂźtra un grave revers Ă  Roncevaux, son arriĂšre-garde tombant dans une embuscade tendue par des basques. La force de Charles rĂ©side dans la qualitĂ© de son armĂ©e et dans la rudesse, voire mĂȘme l’atrocitĂ©, avec laquelle il livre bataille. Le service militaire, l'Ost, est obligatoire dans le royaume. Mais les effectifs restent tout de mĂȘme relativement modestes avec 5 000 cavaliers lourds, 36 000 cavaliers lĂ©gers auxquels s’ajoutent nombre de fantassins[9]. L’armĂ©e gagne car elle est bien formĂ©e, sa cavalerie cuirassĂ©e perce aisĂ©ment les rangs ennemis. La rapiditĂ© de manƓuvre et la stratĂ©gie de tenaille assurent des succĂšs dĂ©cisifs Ă  chaque campagne. A sa mort, Charlemagne aura unifiĂ© un territoire qui s’étend de la Saxe au Nord jusqu’en Navarre ou Ă  Rome au Sud et de l’Aquitaine Ă  l’Ouest jusqu’en Carinthie Autriche Ă  l’Est. Certains voient en sa personne l’empereur qui est parvenu Ă  reconstruire une nouvelle Rome ». A ce propos, peu de temps aprĂšs son couronnement, Charlemagne fait inscrire sur plusieurs sceaux la formule Renovatio romani imperii, preuve du dĂ©sir qu’il a de reconstruire l’empire romain. ... et un homme de foi Tout au long de son rĂšgne, Charlemagne ne cesse de propager la foi chrĂ©tienne. Toutes ses conquĂȘtes sont accompagnĂ©es d’une conversion au catholicisme, pour la plupart du temps forcĂ©e. L’unitĂ© de la foi est le vĂ©ritable ciment de l’empire. Dans cette vision de l’Etat », l’empereur Ă  pour mission de conduire son peuple au salut. Pour ce faire, Charles intervient Ă  de multiples reprises dans la dĂ©finition du dogme. En 794, lors du synode de Francfort, assemblĂ©e dĂ©libĂ©rative d’ecclĂ©siastiques, il fait condamner une hĂ©rĂ©sie diffusĂ©e en Espagne. Il s’oppose violement au concile de NicĂ©e en 787 et confie Ă  ThĂ©odulfe, homme d’église et lettrĂ© de l’époque carolingienne, la rĂ©daction d’un dossier de controverse, le Libri Carolini. Lorsque Charlemagne s’empare d’un territoire, il Ă©dicte aussitĂŽt des capitulaires qui visent Ă  convertir la population assujettie. L’un des plus cĂ©lĂšbres » est le capitulaire saxon qui, en 785, impose le baptĂȘme forcĂ© aux Saxons et punit de mort l’attachement aux anciens rites paĂŻens. Ce texte qui impose la loi de l’empereur, ressemble au lointain code d’Hammourabi sur la forme et s’exprime en ces termes quiconque entrera par violence dans une Ă©glise 
 sera mis Ă  mort. Quiconque tuera un Ă©vĂȘque 
 sera condamnĂ© Ă  mort. DĂ©sormais tout Saxon non baptisĂ© qui cherchera Ă  se dissimuler parmi ses compatriotes et refusera de se faire donner le baptĂȘme, voulant demeurer paĂŻen, sera mis Ă  mort 
. ». Le couronnement de Charlemagne comme empereur romain d'occident en l'an 800 s’est avant tout fait sur des bases idĂ©ologiques religieuses. Lorsqu’il Ă©tend son royaume, il Ă©tend l’Eglise du Christ. Charlemagne a vocation Ă  rassembler tous les peuples occidentaux en un mĂȘme empire qui lui-mĂȘme s’identifie Ă  l’Eglise. C’est donc dans cet esprit lĂ  qu’il se laisse couronner empereur des romains, le 25 dĂ©cembre 800 Ă  la basilique Saint-Pierre de Rome, par le pape LĂ©on III. Un propagateur de culture InstallĂ© dans sa nouvelle capitale d'Aix-la-Chapelle, qui a pour avantage d’occuper une position centrale en son Empire, ainsi que de disposer des giboyeuses forĂȘts, Charles attire autour de lui nombre d’intellectuels, d’artistes et de lettrĂ©s, les plaçant parfois Ă  des postes clefs de nombreux italiens, le poĂšte et historien Paul Diacre, le grammairien Pierre de Pise, l’anglais Alcuin, le plus Ă©rudit de son temps, Ă  qui il confie les Ă©coles de la capitale. Il encourage la diffusion du latin, et les monastĂšres se remplissent de copistes et d’enlumineurs. Ce foisonnement culturel et religieux, on parle alors de renaissance carolingienne », contribue de façon significative au fondement d’une Europe chrĂ©tienne et romane. Pour beaucoup, ce sacrĂ© Charlemagne serait l’inventeur de l’école. L’empereur carolingien n’a pas inventĂ© » l’école en soit, dont on retrouve des traces jusqu’à l’an 3 000 av en Egypte, mais a Ă©tĂ© le premier souverain Ă  rĂ©ellement lĂ©gifĂ©rer sur la mise en place de cadres scolaires. Le texte le plus important est l’Admonitio Generalis rĂ©digĂ© en 789. Le texte prĂ©conise une instruction avancĂ© du clergĂ© qui Ă  son tour pourra dispenser une Ă©ducation au peuple, le tout dans la foi chrĂ©tienne. L’Admonitio engendre nombres d’écoles et son enseignement constituera la base de la culture scolaire et universitaire de tout le Moyen Âge au travers la mise en pratique des sept arts libĂ©raux qu’il diffuse. L’un des objectifs premiers est de restaurer le latin afin de traduire les textes religieux. GrĂące au systĂšme que Charlemagne met en place, la foi chrĂ©tienne peut se propager beaucoup plus facilement. L’empereur carolingien permet aux arts de se dĂ©velopper, Ă  la culture grĂ©co-latine de refaire surface, aux lettrĂ©s d’Europe d’échanger leurs cultures au sein de la cour royale en particulier. Cette pĂ©riode de renouveau culturel sera dĂ©signĂ©e plus tard comme "renaissance carolingienne". Charlemagne, PĂšre de l’Europe ? En fait d’Europe unifiĂ©e, l’Empire est constituĂ© d’une myriade de peuples disparates, aux coutumes, lois et langues non moins diffĂ©rentes, qui ont souvent pour seul point commun d’ĂȘtre soumis Ă  l’autoritĂ© de l’Empereur. Ses sujets ont bien peu conscience Ă  l’époque de faire partie d’un ensemble homogĂšne. On commence cependant Ă  les dĂ©signer et les identifier comme EuropĂ©ens, par opposition aux musulmans infidĂšles » du sud et aux paĂŻens slaves de l’est. InstallĂ© dans sa nouvelle capitale Aix-la-Chapelle, qui a pour avantage d’occuper une position centrale en son Empire, ainsi que de disposer des giboyeuses forĂȘts, Charles attire autour de lui nombre d’intellectuels, d’artistes et de lettrĂ©s, les plaçant parfois Ă  des postes clefs de nombreux italiens, le poĂšte et historien Paul Diacre, le grammairien Pierre de Pise, l’anglais Alcuin, le plus Ă©rudit de son temps, Ă  qui il confie les Ă©coles de la capitale. Il encourage la diffusion du latin, et les monastĂšres se remplissent de copistes et d’enlumineurs. Ce foisonnement culturel et religieux, on parle alors de renaissance carolingienne », contribue de façon significative au fondement d’une Europe chrĂ©tienne et romane. Y avait-il un grand dessein politique de la part de celui qui se faisait dĂ©signer de son vivant tout autant comme Pater Europae », pĂšre de l’Europe que comme Europa vel regnum Caroli », l'Europe, ou le royaume de Charles, soit une vision trĂšs personnelle de ses rĂ©alisations ? Charlemagne semble plus soucieux d’assurer sa postĂ©ritĂ© que de faire perdurer son Ɠuvre dans le temps. DĂšs sa mort, l’Empire est partagĂ© entre ses fils et petits fils selon l’ancienne coutume barbare franque, et il explose rapidement en de nombreux Etats qui vont se faire la guerre pendant prĂšs de mille ans. L’idĂ©al romantique d’une Europe chrĂ©tienne unifiĂ©e par Charlemagne est assez contemporain, magnifiĂ© notamment au XIXĂšme siĂšcle par Victor Hugo et ne correspond que de loin Ă  la rĂ©alitĂ© de l’époque. Il n’en reste pas moins que cet Ă©phĂ©mĂšre Empire carolingien, vĂ©ritable pont entre l’antique pĂ©riode romaine et barbare et l’Europe mĂ©diĂ©vale naissante, a semĂ© les germes d’un hĂ©ritage politique, culturel et religieux dont la plupart des europĂ©ens d’aujourd’hui peuvent se rĂ©clamer. On l’aura compris, tout au long de son rĂšgne qui fut extrĂȘmement long, Charlemagne n’aura eu de cesse de propager la foi chrĂ©tienne au sein de toute l’Europe occidentale. Si certains le considĂšrent aujourd’hui comme pĂšre de l’Europe », on peut penser que lui-mĂȘme n’a jamais pensĂ© de cette maniĂšre lĂ . Sur le plan politique et spirituel, deux principales prĂ©occupations l’animĂšrent reconstruire l’ empire romain et diffuser la foi chrĂ©tienne. Sur le plan personnel, Charles aura marquĂ© son temps grĂące Ă  l’importance qu’il a su donner Ă  son royaume. A sa mort le 28 janvier 814, son fils Louis le Pieux qui lui succĂšde ne pourra empecher la dislocation de l'empire carolingien. Vie de Charlemagne, la plus ancienne biographie de l’empereur Ecrite en latin vers 830 ou 836 par l’historien franc Eginhard, la Vita Caroli Magni est largement inspirĂ©e de la Vie des douze cĂ©sars de SuĂ©tone, et notamment du chapitre consacrĂ© Ă  la vie d’Auguste. Calquant la structure de l’Ɠuvre latine, l’exposĂ© d’Eginhard commence au moment oĂč les Carolingiens deviennent maires du palais avant de relater le rĂšgne de Charlemagne Ă  proprement parler. Les conquĂȘtes du Carolingien, dont la cĂ©lĂšbre bataille de Roncevaux au cours de laquelle pĂ©rit Roland, sont amplement dĂ©taillĂ©es. Une description de l’empire nouvellement fondĂ©, de son gouvernement interne, des relations diplomatiques que Charlemagne dĂ©veloppe avec les souverains voisins, renseigne avec prĂ©cision sur l’histoire de ce rĂšgne. Plus prĂ©cieux encore, Eginhard, au service de l’empereur durant les vingt derniĂšres annĂ©es de son rĂšgne, approche suffisamment Charlemagne pour en dresser un portrait homme large et robuste », Charlemagne est dĂ©crit comme un homme extrĂȘmement pieux, protecteur des arts et des lettres, d’une grande curiositĂ© intellectuelle, laquelle l’a poussĂ© Ă  apprendre le latin. À une pĂ©riode de troubles successoraux, l’objectif d’Eginhard est de magnifier le rĂšgne impĂ©rial de Charlemagne. Ce panĂ©gyrique use ainsi de nombreux qualificatifs pour prĂ©senter le souverain roi vertueux, sage, courageux et fin stratĂšge, Charlemagne offre les traits d’un modĂšle gouvernemental. ƒuvre maintes fois recopiĂ©e dans les scriptoria, comme en tĂ©moignent les nombreux manuscrits conservĂ©s jusqu’à nos jours, la Vita Caroli Magni a eu un grand Ă©cho auprĂšs des contemporains d’Eginhard. La premiĂšre Ă©dition imprimĂ©e de la Vie de Charlemagne a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  Cologne en 1521. Bibliographie - De georges Minois, Charlemagne, Editions Perrin, mars 2010. - De Jean Favier, Charlemagne. Fayard, 1999. - De Georges Bordonove, Charlemagne Empereur et Roi. Pygmalion, 2008.
Laformule « Le roi est empereur en son royaume ». Son emploi au XVe siÚcle devant le Parlement de Paris. Auteur: BOSSUAT, André: Année: 1961: Type: Article: Titre du périodique: Revue historique de Droit français et étranger: Titre court: R.H.D. Numéro: 1961, t. XXXIX, p. 371-381: Mot-clé: Le roi est empereur en son Royaume
Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes Le royaume de Westphalie JĂ©rĂŽme Bonaparte, roi de Westphalie. Serment au drapeau westphalien. JĂ©rĂŽme Bonaparte, roi de Westphalie. Date de crĂ©ation 1812 Date reprĂ©sentĂ©e Serment au drapeau westphalien. Huile sur toile. AttribuĂ© Ă  Louis DUPRE. Date de publication Septembre 2008 Auteur Guillaume NICOUD Un État modĂšle au cƓur de l’Allemagne À Tilsitt, en 1807, NapolĂ©on et Alexandre Ier de Russie signent un traitĂ© qui entĂ©rine une nouvelle carte de l’Europe, redessinĂ©e par l’empereur français Ă  l’apogĂ©e de sa puissance il a vaincu l’Autriche, la Prusse, la Russie et domine le continent. Un royaume, la Westphalie, est fondĂ© en plein cƓur de l’ancien Saint Empire romain germanique. NapolĂ©on place Ă  sa tĂȘte son plus jeune frĂšre, JĂ©rĂŽme 1784-1860. Ce dernier s’installe Ă  Kassel, l’ancienne rĂ©sidence Ă©lectorale de Hesse. Avec cette nouvelle puissance rĂ©gionale, l’Empereur veut crĂ©er un royaume, aux marches de son empire, servant de tampon entre la France et la Prusse. Il veut aussi en faire un État modĂšle pour ses voisins ; ainsi, en novembre 1807, JĂ©rĂŽme reçoit des mains de NapolĂ©on une constitution pour son royaume, la premiĂšre Ă©crite des pays germaniques. L’Empereur lui rappelle alors les buts de sa politique Mon FrĂšre, vous trouverez ci-joint la Constitution de votre royaume [
]. Ce que dĂ©sirent avec impatience les peuples d’Allemagne, c’est que les individus qui ne sont point nobles et qui ont des talents aient un Ă©gal droit Ă  votre considĂ©ration et aux emplois ; c’est que toute espĂšce de servage et de liens intermĂ©diaires entre le souverain et la derniĂšre classe du peuple soit entiĂšrement abolie. Les bienfaits du Code NapolĂ©on, la publicitĂ© des procĂ©dures, l’établissement des jurys, seront autant de caractĂšres distincts de votre monarchie. [
] Il faut que vos peuples jouissent d’une libertĂ©, d’une Ă©galitĂ©, d’un bien-ĂȘtre inconnus aux peuples de la Germanie. [
] Soyez roi constitutionnel. Quand la Raison et les LumiĂšres de votre siĂšcle ne suffiraient pas, dans votre position la bonne politique vous l’ordonnerait. Vous vous trouverez avoir une force d’opinion et un ascendant naturel sur vos voisins qui sont rois absolus. » Le serment comme fondement du contrat entre le roi et la sociĂ©tĂ© Lors d’un sĂ©jour Ă  Paris en 1810, JĂ©rĂŽme se fait portraiturer par Bosio. Content du buste rĂ©alisĂ©, le roi de Westphalie le fait diffuser dans tout son royaume, puis commande au sculpteur monĂ©gasque deux statues en pied, dont une le reprĂ©sentant vĂȘtu de son habit royal. JĂ©rĂŽme est debout, tournĂ© vers la droite, la main gauche posĂ©e prĂšs de son glaive royal, le bras droit levĂ© pour prĂȘter serment. L’action est empreinte d’une assurance qui transparaĂźt dans son visage idĂ©alisĂ©. Les dĂ©tails de son grand costume royal sont surprenants de rĂ©alisme. JĂ©rĂŽme dĂ©ployait initialement son bras droit au-dessus d’un socle supportant une couronne. En novembre 1807, NapolĂ©on lui avait conseillĂ© d’adopter une telle posture durant la premiĂšre rĂ©union des États de son royaume Vous recevrez la Constitution et prĂȘterez serment de la maintenir. » La statue de JĂ©rĂŽme constituerait la premiĂšre reprĂ©sentation d’un roi constitutionnel, traduite dans le marbre. Un peintre, sans doute Louis DuprĂ©, a reprĂ©sentĂ© un autre serment du roi, prĂȘtĂ© en compagnie d’officiers de son armĂ©e. La scĂšne pourrait se rĂ©fĂ©rer Ă  un Ă©vĂ©nement prĂ©cis ou ĂȘtre une composition idĂ©ale, dĂ©butĂ©e en 1810 ou 1811. Durant tout le rĂšgne de JĂ©rĂŽme, des prestations de serment au drapeau et au roi furent organisĂ©es Ă  Kassel, devant l’orangerie premier lieu de rĂ©union des États westphaliens. Elles Ă©taient destinĂ©es Ă  insuffler un sentiment d’identitĂ© nationale dans un pays créé ex nihilo. En commandant une telle Ɠuvre, JĂ©rĂŽme souhaitait aussi afficher son indĂ©pendance. La cour, rĂ©unie sur une estrade autour du fauteuil de la reine Catherine de Wurtemberg, participe Ă  l’évĂ©nement. Si la souveraine est seulement dessinĂ©e, SimĂ©on, le ministre instigateur des grandes rĂ©formes du rĂšgne, est lui entiĂšrement peint, reprĂ©sentĂ© dans son habit français bleu. Des sujets westphaliens assistent aussi Ă  la scĂšne, et la diversitĂ© de leurs habits trahit leurs diffĂ©rentes appartenances sociales. Une tentative avortĂ©e d’asseoir son pouvoir par l’image La Westphalie Ă©tait certes une monarchie constitutionnelle, mais l’essentiel du pouvoir restait entre les mains du roi. Comme le royaume faisait partie de la confĂ©dĂ©ration du Rhin, son armĂ©e Ă©tait surtout destinĂ©e Ă  renforcer la Grande ArmĂ©e commandĂ©e par NapolĂ©on. Le royaume constituait donc un État satellite de l’Empire français et s’effondra dĂšs la dĂ©faite de NapolĂ©on Ă  Leipzig en 1813. La statue de Bosio ne rejoignit jamais Kassel, n’ayant pu ĂȘtre envoyĂ©e en Westphalie avant la chute du royaume. Elle Ă©tait peut-ĂȘtre destinĂ©e Ă  orner la salle des États de Kassel, le premier hĂ©micycle parlementaire allemand, construit par l’architecte français Grandjean de Montigny dans le Museum Fridericianum. Quant au tableau, il demeura inachevĂ© grĂące Ă  JĂ©rĂŽme, DuprĂ© effectua dĂšs le dĂ©but de l’annĂ©e 1812 un sĂ©jour Ă  Rome pour parfaire son apprentissage et ne revint jamais en Westphalie. Guillaume NICOUD, Le royaume de Westphalie », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 27/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes
empereur Le propos est nĂ©anmoins trĂšs clair : ce ne sont pas des indivi­ dus prĂ©cis qui sont ainsi mis en scĂšne, mais deux fonctions, ou mĂȘme deux principes - la royautĂ© française et l'Empire - dont il s'agit d'illus­ trer, dans leur stricte juxtaposition, !'essentielle similitude. ReprĂ©sentĂ©s en majestĂ©, les deux princes sont assis sur des siĂšges semblables (Ă  un dĂ©tail prĂšs Comment Charlemagne contribue-t-il Ă  ressusciter l'Empire d'Occident ? 1. Du roi Ă  l'empereur 768-800 a. Un souverain lĂ©gendaire En 754, Charlemagne et son frĂšre Carloman sont sacrĂ©s en mĂȘme temps que leur pĂšre PĂ©pin le Bref. A la mort de ce dernier, en 768, Charles rĂšgne conjointement avec son frĂšre mais ils ne s'entendent pas. Finalement, Carloman meurt prĂ©maturĂ©ment et Charles rĂ©ussit Ă  Ă©tendre son autoritĂ© Ă  l'ensemble du royaume. Bien qu'il ne sache pas lire, Charlemagne est un homme cultivĂ© qui connaĂźt le latin et le grec. Sa piĂ©tĂ© est sincĂšre, il accueille les pauvres et est vĂȘtu modestement. La lĂ©gende a fait de lui l'empereur Ă  la barbe fleurie. Son surnom, Charlemagne, vient du latin Carlus Magnus qui signifie Charles le Grand. b. Un destin impĂ©rial Charlemagne est un homme d'action, un guerrier robuste qui connaĂźt plusieurs dĂ©cennies de guerre au terme desquelles, il parvient Ă  agrandir son royaume. Son immense domaine fait songer Ă  l'Empire romain et des tĂ©moignages d'admiration et de respect arrivent des pays Ă©trangers. Il rĂ©unit ainsi les conditions nĂ©cessaires Ă  une restauration du titre impĂ©rial en Occident. En dĂ©cembre 800, Charles vient Ă  Rome pour y rĂ©tablir le pape LĂ©on III que ses ennemis ont chassĂ© de la ville. Le jour de NoĂ«l, alors que Charles prie dans l'Ă©glise Saint-Pierre, le pape lui pose la couronne sur la tĂȘte et le peuple acclame la dĂ©cision du souverain pontife haut dignitaire religieux. 2. L'oeuvre de Charlemagne a. Ses guerres et ses conquĂȘtes territoriales En 46 ans de rĂšgne, Charlemagne a menĂ© 53 campagnes avec comme théùtres des opĂ©rations l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et la frontiĂšre orientale de l'Empire. ‱ En Italie, oĂč il lutte entre 773 et 774, il met fin au royaume lombard et prend lui-mĂȘme le titre de roi des Lombards. ‱ En Espagne en 778, Il franchit les PyrĂ©nĂ©es Ă  la demande des princes musulmans en rĂ©volte contre le calife de Cordoue. Il s'empare de plusieurs places comme Barcelone, mais Ă©choue devant Saragosse. Il bat en retraite et lors du franchissement du col de Roncevaux, les Basques dĂ©truisent l'arriĂšre garde de son armĂ©e et tuent le duc de Bretagne, Roland, qui devient hĂ©ros d'une fameuse Chanson qui porte son nom. ‱ En Saxe, est livrĂ©e la plus longue et la plus coĂ»teuse des guerres de Charlemagne. Les Saxons derriĂšre leur chef Wilikind ravagent la rive droite du Rhin jusqu'Ă  Coblence et massacrent l'armĂ©e franque en 782. La revanche de Charlemagne est terrible, il fait massacrer de nombreux Saxons, puis les fait dĂ©porter et remplacer par des colons francs pour maintenir la paix. ‱ Enfin, en Germanie, Charlemagne lutte sur deux fronts au Nord, il parvient Ă  dompter les Saxons et au Sud, il met fin Ă  l'autonomie de la BaviĂšre. Ces diffĂ©rentes conquĂȘtes territoriales, mettent l'empire en contact avec des peuples comme les Danois, les Avars ou les Slaves. Et, pour dĂ©fendre ses frontiĂšres sans cesse menacĂ©es, Charlemagne fonde des territoires militaires appelĂ©s marches que gouvernent des margraves ou marquis. b. La construction du palais d'Aix la Chapelle Charlemagne rompt avec l'usage mĂ©rovingien de la cour itinĂ©rante se dĂ©plaçant de palais en palais Ă  dos d'animaux et opte pour une capitale impĂ©riale. Son choix se porte sur Aix-la-Chapelle en raison de sa situation gĂ©ographique au coeur des possessions carolingiennes, en Austrasie, et surtout en raison de sa proximitĂ© avec les territoires orientaux nouvellement conquis. Il y fait donc construire Ă  la fin du VIIIe, un immense palais qu'il dote d'une chapelle privĂ©e et qui devient sa rĂ©sidence impĂ©riale dĂšs 800 ans. Charlemagne y meurt en 814 en empereur chrĂ©tien aprĂšs avoir distribuĂ© ses biens aux pauvres et aux Ă©glises. Il est inhumĂ© dans la chapelle du Palais, chapelle qui symbolise le caractĂšre religieux du pouvoir impĂ©rial et qui tĂ©moigne encore aujourd'hui de la renaissance carolingienne en matiĂšre d'art et d'architecture. L'essentiel Charlemagne est un roi lettrĂ© et pieux mais c'est aussi un homme de guerre qui agrandit considĂ©rablement le royaume dont il a hĂ©ritĂ© en luttant contre diffĂ©rents peuples du Nord Scandinaves, de l'Est Avars et Slaves et du Sud Lombards. Ce royaume agrandi rappelle l'Empire romain d'Occident que le sacre de Charlemagne, en 800, finit par ressusciter. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! Odenath P. Galba Empereurs Romains. 260. Odenath. (Septimius Odaenathus) La ville de Palmyre (en aramĂ©en Tadmor) Ă©tait situĂ©e dans une oasis au bord du dĂ©sert syrien. Ses origines remontent au deuxiĂšme millĂ©naire av. J.-C. Conquise par Alexandre le Grand, elle fut, aprĂšs la mort du conquĂ©rant macĂ©donien, rattachĂ©e au royaume des
Roi et empereur sont deux types de souverains. Ils sont tout deux des monarques ayant pour but la gouvernance d’une souverainetĂ©. Bien que ces deux thĂšmes prĂȘtent souvent Ă  confusion, il existe pourtant une diffĂ©rence entre un roi et un empereur. Au sommaireQu’est-ce qu’un roi ?RĂŽle d’un roiQu’est-ce qu’un empereur ?Fonctions de l’empereurDiffĂ©rences entre roi et empereur Qu’est-ce qu’un roi ? Un roi est une personne qui dirige un royaume. En d’autres termes, un roi est un souverain qui exerce lĂ©gitimement son pouvoir sur un peuple ou encore une nation. Il est dĂ©signĂ© de maniĂšre hĂ©rĂ©ditaire dynastie dans la plupart des cas. Ce dernier exerce son pouvoir de souverainetĂ© sur son peuple qui lui doit en retour respect, obĂ©issance et soumission. Toutefois, une personne peut devenir roi en conquĂ©rant un royaume. C’est le cas par exemple de Guillaume le conquĂ©rant qui est devenu roi d’Angleterre aprĂšs avoir envahi les Anglais au XIᔉ siĂšcle. Dans d’autre cas, un roi peut ĂȘtre dĂ©signĂ© de façon Ă©lective par les sujets du royaume. C’est le cas des monarchies Ă©lectives. Le roi inspirait le respect et parfois mĂȘme la crainte dans les anciennes monarchies. Le fĂ©minin de roi est reine et l’adjectif correspondant est royal royale au fĂ©minin. RĂŽle d’un roi Dans la plupart des monarchies, le roi a un rĂŽle de protection et de conservation autoritaire de l’ordre social. Il fait usage des pouvoirs dont ils disposent pour instaurer la paix, la sĂ©curitĂ© et la convivialitĂ© dans son royaume. Il possĂšde un pouvoir exĂ©cutif lui permettant de faire appliquer une loi ainsi qu’un pouvoir judiciaire lui confĂ©rant la possibilitĂ© de rendre justice. Le roi peut juger et rendre son verdict lors d’une situation conflictuelle ou en toute autre situation judiciaire. Celui-ci a pour fonction principale le maintien de l’équilibre du royaume. Il peut faire appliquer une loi, mais n’établit pas les lois. En revanche, le rĂŽle d’un roi n’est pas obligatoirement associĂ© Ă  la monarchie. Il existe des rois particuliers dĂ©signĂ©s dans le cadre d’une fĂȘte ou encore d’un bal. Qu’est-ce qu’un empereur ? Historiquement, l’empereur est le dirigeant d’une souverainetĂ© appelĂ© empire. Il est le dĂ©tenteur du pouvoir suprĂȘme. Il utilise son ultime pouvoir pour gouverner, rĂ©compenser ou mĂȘme chĂątier. Le titre empereur provient d’une dĂ©formation du titre imperator » que portaient les gĂ©nĂ©raux romains. Auguste est le premier Ă  avoir portĂ© le titre d’empereur. Le titre d’empereur peut parfois ĂȘtre hĂ©rĂ©ditaire. Cependant, de façon gĂ©nĂ©rale, l’empereur est dĂ©signĂ© par ses prĂ©dĂ©cesseurs ou imposĂ© par ses troupes. La pendant fĂ©minin de l’empereur est l’impĂ©ratrice. Fonctions de l’empereur L’empereur est le dĂ©tenteur du pouvoir suprĂȘme. Son pouvoir est absolu et il l’utilise pour gouverner son empire d’une main de fer. L’empereur possĂšde de nombreux pouvoirs. Il est chargĂ© de jouer un rĂŽle Ă  la fois militaire, judiciaire, religieux et mĂȘme politique. En effet, c’est celui qui prend toutes les dĂ©cisions touchant de prĂšs ou de loin au fonctionnement de l’empire. L’empereur peut Ă©tablir des lois et peut Ă©galement intervenir dans tous les domaines. En outre, c’est Ă  lui de dĂ©cider de faire la paix ou d’aller en guerre. Il fixe le montant des impĂŽts et a un pouvoir de vie ou de mort sur ses sujets. C’est l’ĂȘtre le plus craint dans les anciennes monarchies. L’empereur et le roi sont tous les deux des souverains destinĂ©s Ă  gouverner un peuple. La diffĂ©rence entre le roi et l’empereur peut se situer au niveau du statut que l’on confĂšre au terme empereur. Le titre d’empereur sert dans la plupart des cas Ă  dĂ©signer un souverain suprĂȘme qui est plus prestigieux qu’un roi. Autrement dit, l’empereur est au-dessus du roi. Le souverain d’un d’empire est supĂ©rieur au souverain d’un royaume. En effet, le roi dirige un territoire d’un seul peuple appelĂ© royaume. L’empereur, quant Ă  lui, dirige un ensemble de territoires diffĂ©rents qui peuvent ĂȘtre des royaumes. L’empereur a, donc, une autoritĂ© lĂ©gitime sur les rois qui dirigent les royaumes qui font partie de son empire. Les rois, tout comme les empereurs, Ă©taient trĂšs craints dans les anciennes monarchies. Ils forcent le respect et l’admiration de leurs sujets. Ils peuvent parfois inspirer de la peur, voire de la terreur. Roi et empereur sont deux titres qui expriment la souverainetĂ© et le pouvoir. Bien qu’ils se rejoignent sur certains points, ces deux termes ne portent pas la mĂȘme signification.
27juillet 1214 : bataille de Bouvineset victoire des Françaissur l’empereur Otton IV alliĂ© des Anglais. En 1214, les ennemis de Philippe Auguste, roi de France depuis 1180, se concertĂšrent pour envahir son royaume au nord et Ă  l’occident. Jean sans Terre, le roi d’Angleterre depuis 1199, ne trouvait point dans ses vassaux l’ardeur Le 7 septembre 1822, l’Empire du BrĂ©sil prenait son indĂ©pendance du Royaume-Uni de Portugal, du BrĂ©sil et des Algarves. Son premier souverain, Pierre 1e, connu comme le Libertador », est dĂ©cĂ©dĂ© en 1834. La dĂ©pouille du premier empereur repose Ă  Lisbonne, exceptĂ© son cƓur embaumĂ©, dont la relique se trouve Ă  Porto. À l’occasion du bicentenaire de l’indĂ©pendance du BrĂ©sil, le cƓur de l’empereur a traversĂ© l’Atlantique. Il a Ă©tĂ© accueilli tel un chef d’État Ă  Brasilia ce 22 aoĂ»t 2022. Lire aussi Le nouveau prince du GrĂŁo-ParĂĄ jure de servir le BrĂ©sil Le cƓur de Pierre 1e traverse l’Atlantique pour fĂȘter le bicentenaire de l’indĂ©pendance du BrĂ©sil D’ici quelques jours, d’importantes cĂ©lĂ©brations politiques, civiles, militaires et religieuses auront lieu dans tout le BrĂ©sil, Ă  l’occasion du jour de l’indĂ©pendance. Le 7 septembre prochain, les BrĂ©siliens fĂȘteront le bicentenaire de l’indĂ©pendance du BrĂ©sil. À cette occasion, le cƓur embaumĂ© du premier empereur, qui a courageusement appelĂ© Ă  l’indĂ©pendance, a fait le voyage depuis le Portugal. Le cƓur de l’empereur Pierre 1e a voyagĂ© depuis Porto dans un avion de l’armĂ©e brĂ©silienne Photo Fotoarena/Sipa USA/ISOPIX L’empereur Pierre 1e est dĂ©cĂ©dĂ© en 1834 au Portugal, rentrĂ© dans son pays d’origine aprĂšs son abdication du trĂŽne impĂ©rial du BrĂ©sil en 1831. Selon ses volontĂ©s, c’est au Portugal qu’il est inhumĂ©. Sa dĂ©pouille repose au PanthĂ©on royal des Bragance du monastĂšre de Saint-Vincent de Fora Ă  Lisbonne, exceptĂ© son cƓur, qui lui se trouve dans un reliquaire Ă  l’église Notre-Dame de Lapa, Ă  Porto. Lire aussi La famille impĂ©riale s’insurge contre une sĂ©rie sur Pierre II du BrĂ©sil Le cƓur du premier empereur est accueilli avec les honneurs d’un chef d’État C’est donc depuis Porto que le cƓur embaumĂ© de Pierre 1e a fait le voyage jusqu’à Brasilia. La relique est arrivĂ©e ce lundi 22 aoĂ»t dans la capitale, accueillie avec les honneurs rĂ©servĂ©s Ă  un chef d’État. Des coups de canons ont Ă©tĂ© tirĂ©s au palais prĂ©sidentiel de Brasilia Ă  l’arrivĂ©e du cƓur. Avant cela, une cĂ©rĂ©monie Ă©tait organisĂ©e dĂšs sa descente de l’avion de l’armĂ©e brĂ©silienne. Des ministres accueillent le cƓur de l’empereur lors d’une cĂ©rĂ©monie d’État Ă  l’aĂ©roport Photo Fotoarena/Sipa USA/ISOPIX Plusieurs personnalitĂ©s politiques Ă©taient prĂ©sentes sur le tarmac de l’aĂ©roport. Le ministre de la SantĂ© Marcelo Queiroga et le ministre de la DĂ©fense Paulo SĂ©rgio Nogueira Ă©taient prĂ©sents Ă  l’aĂ©roport. Le maire de Porto et l’ambassadeur du Portugal au BrĂ©sil Ă©taient conviĂ©s Ă  la cĂ©rĂ©monie d’accueil, tout comme le prince Luiz Philippe d’OrlĂ©ans-Bragance. Le prince est le neveu de l’actuel chef de la famille impĂ©riale, lui-mĂȘme descendant de Pierre 1e, et il est dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral, proche du prĂ©sident Jair Bolsonaro. Le dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral Don Luiz Philippe de OrlĂ©ans e Bragança est prĂ©sent Ă  la cĂ©rĂ©monie de rĂ©ception de la relique de son aĂŻeul Ă  Brasilia Photo Fotoarena/Sipa USA/ISOPIX Lire aussi FunĂ©railles du prince Luiz d’OrlĂ©ans-Bragance Ă  SĂŁo Paulo C’est la premiĂšre fois que le cƓur de Pierre 1e rentre au BrĂ©sil. Sa dĂ©pouille avait dĂ©jĂ  fait le voyage en 1972, Ă  l’occasion des cĂ©lĂ©brations des 150 ans de l’indĂ©pendance du pays mais la relique de son cƓur Ă©tait restĂ©e Ă  Porto. Durant son sĂ©jour d’État au BrĂ©sil, le cƓur sera exposĂ© au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres Ă  Brasilia, puis il rentrera Ă  Porto. En avril 1821, le roi Jean IV de Portugal et du BrĂ©sil, est de passage dans la partie amĂ©ricaine de son royaume quand Ă©clate une rĂ©volution Ă  Lisbonne. AprĂšs une longue hĂ©sitation, il est contraint de rentrer au Portugal, craignant de se faire renverser. Il nomme alors son fils, Pierre, rĂ©gent du BrĂ©sil et lui demande de rester Ă  Rio de Janeiro pour le reprĂ©senter. En septembre 1822, les tensions entre Lisbonne et Rio sont de plus en plus importantes. Les BrĂ©siliens comprennent que les parlementaires portugais tentent de dissoudre le Royaume-Uni de Portugal, du BrĂ©sil et des Algarves pour rĂ©duire le BrĂ©sil Ă  son simple Ă©tat originel de colonie portugaise. Le prince-rĂ©gent Pierre, jusqu’ici tiraillĂ© entre son allĂ©geance familiale Ă  la couronne portugaise et sa proximitĂ© avec les BrĂ©siliens, ose clamer l’indĂ©pendance du BrĂ©sil. Le 7 septembre, alors qu’il reçoit les derniĂšres nouvelles du Portugal qui le mettent hors de lui, Pierre se tourne vers ses compagnons de voyage et crie L’indĂ©pendance ou la mort ! » Ce cri, poussĂ© alors qu’il traversait la riviĂšre Ipiranga lors d’un voyage de retour vers Rio, est considĂ©rĂ© comme la dĂ©claration d’indĂ©pendance du BrĂ©sil. Il est connu comme le cri d’Ipiranga. Cette dĂ©claration d’indĂ©pendance unilatĂ©rale prendra Ă  peine quelques semaines Ă  se concrĂ©tiser. Le jour du 24e anniversaire de Pierre, le 12 octobre 1822, il est proclamĂ© empereur du BrĂ©sil, dĂ©trĂŽnant son pĂšre. La cĂ©rĂ©monie de couronnement a eu lieu le 1e dĂ©cembre. AprĂšs bien des tensions sociales et politiques au BrĂ©sil, Pierre 1e abdique en avril 1831. Il quitte le pays le jour mĂȘme et rentre au Portugal oĂč il dĂ©cĂšde en 1834. Son fils, Pierre, ĂągĂ© de 6 ans, abandonnĂ© au BrĂ©sil, devient l’empereur Pierre II. Arbre gĂ©nĂ©alogique du prince Bertrand d’OrlĂ©ans-Bragance, chef de la Maison impĂ©riale depuis quelques semaines, et son ascendance avec les empereurs du BrĂ©sil et les rois de Portugal Image Histoires Royales Nicolas Fontaine RĂ©dacteur en chef Nicolas Fontaine est rĂ©dacteur web indĂ©pendant depuis 2014. AprĂšs avoir Ă©tĂ© copywriter et auteur pour de nombreuses marques et mĂ©dias belges et français, il s'est spĂ©cialisĂ© dans l'actualitĂ© des royautĂ©s. Nicolas est aujourd'hui rĂ©dacteur en chef d'Histoires royales. nicolas

En1529, une paix précaire (dite Paix des Dames) négociée par Louise de Savoie représentant le roi de France et Marguerite d'Autriche pour l'empereur est signée à Cambrai. Menaces sur l'Empire Lors de chacun des

Citer Chez nous, les insignes n’étaient d’ailleurs pas constitutifs du roi ou de la reine comme en Hongrie oĂč l’on connaĂźt le rĂŽle de la sainte couronne dite de saint Étienne ». Nos insignes n’étaient pas sacrĂ©s, en dehors de la sainte couronne » dite par la suite couronne de saint Louis » qui enfermait des reliques rĂ©putĂ©es ĂȘtre du Christ. Il y avait certes un ensemble d’insignes assez prestigieux, tous placĂ©s sous le patronage de Charlemagne dans la premiĂšre moitiĂ© du xviie siĂšcle, mais on pouvait s’en passer comme on le vit pour Charles VII en 1429 et Henri IV. Ces insignes et vĂȘtements ne faisaient pas le roi car c’était la coutume, la loi successorale intangible et venant de Dieu mĂȘme disait Louis XIV, qui faisait le roi. Nos ancĂȘtres Ă©taient par ailleurs pragmatiques et les moines de Saint‑Denis dĂ©coupaient les manteaux de sacre pour en faire des ornements liturgiques destinĂ©s Ă  des messes spĂ©ciales. Avaient‑ils quelques remords ? Ce qui peut paraĂźtre vandalisme avait pour avantage de faire travailler les artisans. Les Français n’étaient pas amateurs d’ancien et leurs goĂ»ts variaient avec la pourtant elles Ă©taient superbes les couronnes du roi et de la reine, couple d’insignes unique dans l’histoire. En effet, ces couronnes avaient Ă©tĂ© faites sous Philippe II Auguste avec des idĂ©es prĂ©cises venant de Louis VII. La verge d’une coudĂ©e ornĂ©e d’une main d’ivoire, qu’on nomma main de justice lors des obsĂšques de Charles VII en 1461, Ă©tait le sceptre davidique par excellence, et celle du sacre venait des premiers Valois. Le long sceptre sommĂ© d’un blanc lys surmontĂ© de la statuette de saint Charlemagne Ă©tait une crĂ©ation de Charles V, en l’honneur de son saint patron, rĂ©putĂ© auteur de la loi de succession comme l’écrivait Jean Golein. Les Ă©perons furent fabriquĂ©s au xiie siĂšcle et la poignĂ©e de l’épĂ©e Joyeuse est un incroyable montage de piĂšces disparates probablement rĂ©alisĂ© pour le sacre de Philippe II Auguste en Les attributs de notre roi Ă©taient originaux par rapport Ă  celui des autres rois du monde chrĂ©tien. Sa couronne de sacre se composait en rĂ©alitĂ© d’une couronne d’or ornĂ©e de pierres prĂ©cieuses ayant une grande signification fig. 10 ; elle Ă©tait posĂ©e sur une coiffe conique, dite tiare en 1517, ensemble soulignant que le CapĂ©tien Ă©tait roi et prĂȘtre Ă  la mode de MelchisĂ©dech. Oint sur la tĂȘte par un baume cĂ©leste, Louis VII s’estimait en quelque sorte l’égal des Ă©vĂȘques. Les pierres par leurs nombres et couleurs, ainsi que les troches de perles de la coiffe, soulignaient l’aspect apostolique du roi ; la structure de la couronne elle‑mĂȘme indiquait le rĂŽle de celui‑ci, pratiquant les trois vertus thĂ©ologales et participant Ă  l’expansion et au triomphe de la Sainte TrinitĂ© dans les quatre directions de l’ Pinoteau, Insignes et vĂȘtements royaux, Royal garments and insignia trouvĂ© ça qui peut vous intĂ©resser. _________________Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9. ilsle reprĂ©sentent et font rĂ©gner l'ordre. 1214 - La victoire de Bouvines Philippe Auguste remoorte une victoire prestigieuse et populaire sur le roi d'Angleterre et l'empereur d'Allemagne Ă  Bouvines en 1214. Le peuple de France est pour la premiĂšre fois uni derriĂšre son ART PRESSE souverain : tout le royaume est en fĂȘte. RETENIR

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Paragraphe1 l’indĂ©pendance du roi Au 13 -Ăšme siĂšcle le roi de France utilise La formule du texte le roi est empereur dans son royaume montrer que le roi devient autonome par rapport au pape et au l’empereur germanique . A)La prĂ©tention du roi vis-Ă -vis de l’empereur germanique
Le royaume de France est une monarchie absolue de droits divin qui est dirigĂ© par un souverain sacrĂ© qui est considĂ©rĂ© comme lieutenant de Dieu sur Terre. Il tient son autoritĂ© directement de Dieu. Mais il n'a pas pour autant tous les pouvoirs mais c'est lui qui est le seul responsable et c'est lui qui dĂ©cide aprĂšs avoir Ă©coutĂ© ses conseillers. I La puissance royale A La souverainetĂ© du roi La souverainetĂ© du roi est dĂ©finit par de nombreux ouvrages de l'Ă©poque Ă©crit par des hommes de loi ou des juristes consultes. Le roi de France est d'abord un souverain sacrĂ© qui fait le serment de dĂ©fendre l'Eglise et de respecter les lois divines. Il porte le titre de Roi TrĂšs ChrĂ©tien qui le distingue des autres rois. Le sacre, pour les contemporains donne des pouvoirs surnaturels notamment celui de guĂ©rir une maladie les Ă©crouelles. Il touche des malades et dit LE ROI TE TOUCHE, DIEU TE GUERIT. Le roi de France est comme au Moyen Age, un seigneur. Il possĂšde des seigneuries, des domaines, des terres. Il possĂšde un certain nombre de droits taxes qui son prĂ©levĂ© sur ses terres. 1692 Louis XIV se proclama seigneur direct Ă  toutes les terres du royaume. Le roi de France considĂšre qu'il n'a au-dessus de lui aucune autoritĂ© terrestre car il tient son pouvoir directement de Dieu Le roi de France est empereur en son royaume » le roi de France ne reconnait pas l'autoritĂ© de l'empereur St Empire. Le roi de France ne reconnait pas la supĂ©rioritĂ© du Pape et notamment il ne reconnait pas au Pape le droit de d'ingĂ©rer dans les affaires du royaume et de monter le peuple contre le pouvoir royal. Il reconnait par contre les lois divines et les lois fondamentales du royaume constitution coutumiĂšre. Ex Louis XIV a voulu enfreindre ces lois fondamentales, il les a fait modifier pour permettre Ă  ses bĂątards lĂ©gitimĂ©s de lui succĂ©der. Mais dĂšs sa mort, ces lois ont Ă©tĂ© annulĂ©es car mĂȘme s'il Ă©tait un roi absolu, il ne l'Ă©tait que durant sa vie. B Les pouvoirs du roi. Les pouvoirs du roi sont trĂšs Ă©tendus, ils ont Ă©tĂ© Ă©crit, dĂ©finis par les juristes consultes comme par exemple Loyseau, Cardin le Bret. En le dĂ©finissant, ils ont Ă©tĂ© dĂ©limitĂ©s. 1er pouvoir le pouvoir de faire la loi, ces lois portent plusieurs noms Ă©dits concerne une matiĂšre prĂ©cise ex l'Edit de Nantes pratique de la religion rĂ©formĂ©e. Les ordonnances lois plus longues que les Ă©dits mais qui a un objet prĂ©cis ex les ordonnances des eaux et forĂȘts Les dĂ©clarations royales texte assez court qui a pour but de prĂ©ciser l'interprĂ©tation d'un Ă©dit ou d'une ordonnance antĂ©rieure. = lettres patentes lettres publics, ouvertes pour ĂȘtre appliquĂ©s ces lettres patentes doivent ĂȘtre enregistrĂ© par les cours souveraines ce qui fait participer le parlement. Il peut donner des conseils, critiquĂ© droit de remontrance. Mais le roi a toujours le dernier mot. 2Ăšme pouvoir le roi dirige la diplomatie, il arbitre la paix et la guerre dans la mesure oĂč il le peut. 3Ăšme pouvoir le roi est le seul Ă  pouvoir battre monnaie. 1693 Louis XIV met un terme aux autres monnaies du royaume seigneurs ont l'interdiction de frapper monnaie. Pouvoir monĂ©taire Le roi fixe l'aloi pourcentage de mĂ©tal prĂ©cieux qui a dans une piĂšce. Il fixe la taille, nombre de piĂšces que l'on peut tailler dans un lingot. Il fixe le rapport entre la monnaie de compte livre, denier, sol et la monnaie rĂ©elle les Ă©cus. 4Ăšme pouvoir le roi a le droit de crĂ©er des offices pour l'aider Ă  remplir ses taches. Le roi peut crĂ©er des nobles soit en donnant des lettres de noblesse Ă  quelqu'un de mĂ©ritant dans quelque cas c'est gratuit. 5Ăšme pouvoir le roi a le pouvoir de rendre la justice. Toute la justice en France est rendue au nom du roi. Mais il y a deux formes de justice la justice dĂ©lĂ©guĂ©e juges et la justice retenue faĂźte par le roi en personne. 6Ăšme pouvoir le pouvoir de lever l'impĂŽt, de faire payer des impĂŽts. Beaucoup considĂšrent que le roi Ă©tant un seigneur, doit vivre uniquement de ses domaines. = pouvoir sujet Ă  discussion. Les meilleurs professeurs d'Histoire disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !C'est partiII le gouvernement par conseil A Origine et principe des conseils. Le roi gouverne entourĂ© de conseillers hĂ©ritage mĂ©diĂ©val notamment du devoir des vassaux de conseiller le roi, le chef. Au Moyen-Ăąge, le roi est entourĂ© de conseillers le conseil du roi curia regis. Au fil du temps, le conseil s'est agrandi car les taches sont de plus en plus nombreuses. Les membres du conseil de roi se sont rĂ©unis a part, ils ont finis par crĂ©er de nouvelles constitutions parlement. Ceux qui s'occupaient des finances la chambre des comptes. Mais ils portent toujours le nom de conseiller du roi. Reste auprĂšs du roi, le conseil au sens strict. A l'origine, il y avait les proches parents du roi les conseillers nĂ©s. Mais ils ne sont pas toujours compĂ©tents. Alors petit Ă  petit le roi s'est fait aidĂ© par des personnes un peu plus spĂ©cialisĂ©es, c'est lui qui les choisit les conseillers faits. En gĂ©nĂ©ral, quand les affaires vont bien, il Ă©carte les conseillers nĂ©s et favorise les conseillers faits mais inversement lorsque les affaires vont mal. Louis XIV favorise les conseillers faits. 1691 le dauphin est admis aux conseils. Les spĂ©cialistes des finances prennent plus de poids Ă  cause des guerres. B Les conseils sous Louis XIV Il n'y a qu'un seul conseil le conseil du roi. Les dĂ©cisions du conseil sont des arrĂȘts. Gouverner devient de plus en plus complexe, le conseil se rĂ©unit souvent, les sĂ©ances sont spĂ©cialisĂ©s. En fonction des jours et des thĂšmes abordĂ©s les sĂ©ances prennent des noms diffĂ©rents. 1er nom Le conseil d'en haut Ă  partir de 1643 Il siĂšge au 1er Ă©tage du chĂąteau des appartements du roi. Conseil plus important. Il traite de la guerre. Les membres sont peu nombreux 3-4 personnes Ministre d'Etat. Ils sont appelĂ©s au Conseil par lettre Ă  chaque fois ou oralement par un huissier. Mais on reste Ministre d'Etat jusqu' Ă  sa mort. 1709 une demi-douzaine de personnes 2Ăšme nom Le conseil des dĂ©pĂȘches, fondĂ© par Mazarin au moment de la Fronde. Conseil dans lequel on lit la correspondance administrative et on prĂ©pare les rĂ©ponses. D'une demi-douzaine Ă  une dizaine de personnes dont les Ministres d'Etat. 3Ăšme nom Le conseil royal des Finances conseil thĂ©orique prĂ©sidĂ© par un chez qui n'a aucun pouvoir. Il ne sert Ă  rien. Dans la rĂ©alitĂ©, le roi traite des affaires financiĂšres avec le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des finances. 4Ăšme nom Le conseil royal du commerce 1664 crĂ©er Ă  l'initiative de Colbert et disparait en 1676 et rĂ©apparait en 1701. 5Ăšme nom Le conseil de conscience But conseiller le roi sur le choix des Ă©vĂȘques 2 personnes le roi et son confesseur surnommĂ© le ministre de la feuille. Le confesseur est un jĂ©suite. Ex PĂšre François de La Chaise 1674-1709 Michel le Tellier 1709-1715 6Ăšme nom Le conseil d'Etat privĂ© Ou Le conseil des partis Conseil technique qui rĂ©unit des conseillers d'Etat. Louis XIV y alla trĂšs peu Louis XV 2-3 fois. Mais si on s'y fait remarquer, on peut ĂȘtre nommĂ© intendant. III Les ministres et grands serviteurs de la couronne A Le chancelier Le chancelier est le grand officier de la couronne. Il est le symbole de la pĂ©rennitĂ© de la justice marquĂ© par le fait que le chancelier ne porte jamais le deuil du roi. Il est le prĂ©sident nĂ© de tous les tribunaux. Il est le chef des universitĂ©s, chef des acadĂ©mies
 Il est inamovible, quand le roi, l'a dĂ©signĂ© chancelier il le reste jusqu'Ă  sa mort. Le nouveau roi ne peut pas le changer. Le chancelier a la garde des sceaux. Il a autour de son cou, une clef du coffre des sceaux. Si le roi ne s'entend pas avec le chancelier, il peut lui retirer la garde des sceaux ou il le confit Ă  un garde des sceaux. Le chancelier perd du pouvoir et du prestige sous Louis XIV. Il perd le contrĂŽle du domaine royal, il perd le contrĂŽle des eaux et des forĂȘts. Il perd la nomination des intendants de province. Tout ceci au profit du contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des finances. B Le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des Finances Au dĂ©but du rĂšgne, les finances relevĂ©s de 1 ou 2 surintendants gĂ©nĂ©raux des finances. Mais Ă  la mort de Mazarin, Nicolas Fouquet est disgraciĂ© en 1661 dĂ©noncĂ© par Colbert. Colbert assure la fonction mais en octobre 1665 reforme institution pour voir apparaitre un nouveau titre le contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des Finances Colbert 1665-1683. Le dernier contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des Finances est Nicolas DemarĂȘt 1708-1715. Le contrĂŽleur s'occupe de la monnaie, des impĂŽts, des commerces intĂ©rieurs et extĂ©rieurs, des eaux et des forĂȘts,
 beaucoup de travail. C Les secrĂ©taires d'Etat Leur origine remonte Ă  Henri II 1547. Au dĂ©part, c'est ceux Ă  qui ont peut confier des secrets, proches collaborateurs du roi. Mais depuis 1547, la fonction Ă  Ă©voluer car gouverner devient de plus en plus complexe donc peu Ă  peu spĂ©cialisation des taches. GĂ©nĂ©ralement y a quatre secrĂ©tariats d'Etat qui se rĂ©partissent un certain nombre de domaines la guerre, la marine, les affaires Ă©trangĂšres, la maison du roi, les affaires de la RPR religion prĂ©tendue rĂ©formĂ©e
 Il peut y avoir cumul des fonctions donc des pouvoirs. Ex Colbert Ă©tait en plus secrĂ©taire d'Etat de la marine Ă  la maison du roi. Le dernier chancelier Daniel François Veysin a Ă©tĂ© chancelier 1714-1777 et secrĂ©taire d'Etat Ă  la guerre de 1709 Ă  1716. Chacun des 4 secrĂ©taires d'Etat a en charge une partie du royaume, par exemple rĂ©gion frontaliĂšre Est secrĂ©taire de la Guerre Guyenne Bordeaux secrĂ©taire d'Etat des affaires Ă©trangĂšres. Le gouvernement absolutiste, la monarchie absolue est censĂ©e avoir atteint son apogĂ©e sous Louis XIV. ApogĂ©e des conseils, des grands commis de l'Etat qui fondent des dynasties la charge de Ministre se transmet de pĂšre en fils Colbert, Le Tellier, les PhĂ©lyppeaux. Mais si les conseillers faits l'emportent sous Louis XIV, les conseillers nĂ©s attendent leur heure, en 1715 lors de la minoritĂ© du roi. jJU8.
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