Lesgrands du royaume de Francie occidentale refusent de reconnaßtre pour roi le jeune Charles le Simple, dernier fils de Louis II, et font appel à l' empereur d'Occident Charles le Gros pour assurer la régence en son nom. Incapable de faire face aux normands, il est déposé par la diÚte de Tribur en novembre 887.
salut Ă tous j'ai commencĂ© une dissertation dont le sujet est "le roi est empereur dans son royaume" et donc j aimerai avoir vos avis sur mon intro et sur mon plan. je me suis aidĂ© du cours et du cours sur site suivant est ce que vous pensez que j'ai fait du copiĂ© collĂ©? "Quod principi placuit legis habet vigorem", cet adage Romain vient du jurisconsulte romain Ulpien. Il fonde la domination du roi dans son royaume. Le sujet est "Rex est Imperator in regno suo" ; ces termes signifient que le roi rex est empereur dans son royaume. Cette maxime est nĂ©e vers le 13eme siĂšcle, Ă cette Ă©poque ce sont les CapĂ©tiens qui rĂšgnent en France. MalgrĂ© leurs rĂšgnes sur le trĂŽne de France, le roi n'ayant pas Ă©tĂ© sacrĂ© par le pape, le dĂ©but du rĂšgne des capĂ©tiens sera difficile, d'un cĂŽtĂ© l'enchĂątellement des seigneurs au sein du royaume et leurs prises de pouvoir, en l'occurrence l'appropriation du pouvoir de Ban va diminuer le pouvoir royal. Le roi ayant un pouvoir faible devra alors convoquer les Grands du Royaume pour prendre des dĂ©cisions dans tout le royaume et non dans son domaine. De l'autre cĂŽtĂ©, d'un point de vue extĂ©rieur, il y a une opposition entre la papautĂ© et l'empereur germanique. L'empereur germanique se disant descendant des empereurs romains, veut donc en tant que tel, rĂ©gner sur l'occident, quand Ă l'autre puissance c'est la papautĂ© celle-ci se veut universelle et veut alors dominer l'occident de ses idĂ©es elle va donc en premier temps dĂ©nigrer l'empereur germanique puis s'en prendre au roi de France. En outre, la question qui ressort de cette maxime "le roi est empereur dans son royaume" est de savoir comment le roi va t'il affirmer la souverainetĂ© royale ? Pour y rĂ©pondre, il faudra s'intĂ©resser Ă l'Ă©volution d'un roi suzerain Ă une souverainetĂ© royale I puis aux puissances extĂ©rieures menaçant le Roi de France II. I. L'Ă©volution d'un roi suzerain Ă une souverainetĂ© royale premier chapeau A Expansion du domaine royal -une lutte contre les grands feudataires -la commise du Fief -affaiblissement des rivaux via le droit privĂ© B Une affirmation souverainetĂ© royale -Un roi souverain -Une protection que le roi doit Ă ses sujets - gouverner lâintĂ©gralitĂ© de la population du royaume sans sâappuyer des grand du royaume II Les puissance extĂ©rieur menaçant le Roi de France 2Ă©me chapeau Ales relations avec l'empire germanique -les revendication de l'empereur germanique -le rĂŽle des canonistes dans l'affaiblissement de l'empereur -la victoire a double tranchant de la papautĂ© sur le Saint empire Ble conflit entre la papautĂ© et le royaume de France -un conflit en deux temps -assemblĂ©e du 16 novembre 1302 devant notre Dame de Paris - le Gallicanisme.
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Charlemagne 742-814 est un roi franc puis un empereur dâOccident qui a rĂ©gnĂ© de 768 Ă 814 et a donnĂ© son nom Ă la dynastie des carolingiens. Fils aĂźnĂ© de PĂ©pin le Bref, il rĂšgne seul aprĂšs la mort de son frĂšre Carloman en 771 sur un domaine qui recouvre alors la Gaule et une partie de la Germanie. En 774, il se proclame roi des Lombards et dĂ©bute sa politique dâexpansion, menant de nombreuses campagnes militaires. En 46 annĂ©es de rĂšgne, il fait du royaume franc le plus vaste territoire depuis la chute de lâEmpire romain. Soutenu par la papautĂ©, car il impose le christianisme aux peuples vaincus, Charlemagne est couronnĂ© empereur dâOccident le jour de NoĂ«l 800. AppelĂ© lâempereur Ă la barbe fleurie », il est connu grĂące Ă la description quâen a donnĂ© le chroniqueur Eginhard, qui a rĂ©digĂ© vers 830 la Vie de Charlemagne. La jeunesse de Charles La date prĂ©cise de naissance de Charlemagne est sujette Ă controverse. La date communĂ©ment admise est celle du 2 avril 742 et se base sur le rĂ©cit dâEginhard, abbĂ© et intellectuel du IXe siĂšcle. Le lieu de naissance nâest nullement mentionnĂ© cependant. Plusieurs historiens situent sa naissance en Austrasie, le nord-est de la France actuelle. Fils de PĂ©pin Le Bref et de Berthe au grand pied, la naissance de Charles se serait faite dans lâillĂ©gitimitĂ©. En effet, ses parents se seraient mariĂ©s religieusement entre 743 et 744, soit plus dâun an aprĂšs sa venue au monde. Tout ceci participe Ă la dispute entre les historiens sur la date et le lieu exacts de sa naissance. Il se fit baptiser en 754 par le pape Etienne III qui venait rendre visite Ă son pĂšre. Dans sa jeunesse, le jeune Charles nâapprend pas Ă Ă©crire. Il rattrapera cette lacune Ă lâĂąge adulte. Cependant il sait lire et connait un peu le latin. Mais les sources qui Ă©voquent son enfance et sa jeunesse ne sont que trop rares, voire inexistantes, pour dresser un portrait exact du petit Charles. On sait toutefois quâil fut trĂšs attachĂ© Ă sa sĆur, lâextravagante Ghisla, un peu plus jeune que lui. Une enfance qui, pour une grande part, reste mystĂ©rieuse. Les Ă©pouses de Charlemagne Officiellement, Charlemagne a eu six Ă©pouses. Officieusement, il a eu de multiples aventures. Physiquement, son biographe Eginhard le dĂ©crit ainsi Dâune large et robuste carrure, il Ă©tait dâune taille Ă©levĂ©e, sans rien dâexcessif dâailleurs, car il mesurait sept pieds de haut 1m90. Il avait le sommet de la tĂȘte arrondi, de grands yeux vifs, le nez un peu plus long que la moyenne, de beaux cheveux blancs, la physionomie gaie et ouverte. On ne remarquait mĂȘme pas que son cou Ă©tait gras et trop court et son ventre trop saillant. Il avait la dĂ©marche assurĂ©e, une allure virile. La voix Ă©tait claire, sans convenir tout Ă fait Ă son physique». Lâhomme bĂ©nĂ©ficie apparemment dâun physique avantageux et dâune stature impressionnante, surtout pour lâĂ©poque oĂč lâhomme mesurait en moyenne 1m67. Son premier mariage date de 768. Il Ă©pouse Himiltrude, fille dâun comte de Bourgogne. Deux ans et deux enfants plus tard, il la dĂ©laisse et prend pour Ă©pouse DĂ©sirĂ©e, fille du roi des lombards, Didier. Ce mariage, avant tout politique, est rapidement abrĂ©gĂ© sous prĂ©texte de stĂ©rilitĂ©. Charlemagne, alors ĂągĂ© dâune trentaine dâannĂ©es, Ă©pouse une jeune fille de treize ans, Hildegarde. Neuf enfants plus tard, elle meurt en 783 dâune fausse couche. Pour se consoler et deux mois aprĂšs, Charlemagne prend pour Ă©pouse Fastrade qui lui donnera deux filles. Celle-ci dĂ©cĂšde en 794, elle est immĂ©diatement remplacĂ©e par Liutgarde, ĂągĂ©e de dix-huit ans et fille du comte dâAlsace. Elle sâĂ©teint en 800 et huit ans plus tard, notre Dom Juan carolingien entre en concubinage avec Gerswinde, fille du roi des Saxons. Elle lui donne une fille Ă lâĂąge de soixante six ans. A cĂŽtĂ© de ses Ă©pouses officielles, Charlemagne eut de nombreuses aventures, notamment avec sa sĆur Ghisla vers 771. Celle-ci serait mĂȘme tombĂ©e enceinte. Par honte et dĂ©shonneur, Charlemagne sâempresse de lui trouver un Ă©poux, Roland, et Ă©dicte dans le mĂȘme instant un capitulaire interdisant lâinceste. Charlemagne aura eu dix-sept enfants au total. Toutes ces unions ne sont pas sans significations. Charlemagne ne choisit pas ses Ă©pouses par hasard. Ce sont avant tout des choix politiques qui visent Ă gagner la confiance de ses ennemis. Ainsi il dira lui-mĂȘme Moi seul ai le devoir et le droit de prendre femme. Dans une famille comme la nĂŽtre, le mariage ne doit servir quâĂ conclure des alliances, payer des dettes, ou assurer un hĂ©ritier au trĂŽne ⊠». Carolus magnus, un monarque bien entourĂ© A regarder de prĂšs les sources, on sait finalement peu de choses sur la vie personnelle de Charles. Les seuls compagnons quâon lui connaĂźt vraiment sont ses frĂšres dâarmes avec qui il part en campagne. Lâun de ses plus fameux comparses nâest autre que Roland 736-778 dit le preux. Neveu de Charlemagne, Roland est un chevalier franc qui a laissĂ© son nom Ă la cĂ©lĂšbre chanson de Roland. Comte de la marche de Bretagne il est aussi trĂšs proche de son oncle. Lors de la bataille de Roncevaux 778 oĂč il pĂ©rit, alors que lâarmĂ©e de Charles bat en retraite, Roland est ses soldats se retrouvent pris en embuscade entre deux falaises. Ce dernier emmanche alors son Ă©pĂ©e Durandal et livre bataille. Rapidement en sous-nombre, il souffle dans son olifant pour appeler Ă lâaide son ami Charles. Ce dernier arrivera trop tard. Lorsquâil voit la dĂ©pouille de son neveu, il la serre fort dans ses bras et se serait exprimĂ© ainsi Il nây aura jamais de jour que je ne souffrirai en pensant Ă toi. ». Pour gĂ©rer son vaste domaine depuis son palais d' Aix la Chapelle, Charles a installĂ© dans tout l'empire des "comtes", issus de l'aristocratie ou guerriers confirmĂ©s. A la tĂȘte de rĂ©gions homogĂšnes, ces derniers sont chargĂ©s d'administrer leur territoire au nom du rex, que ce soit pour y faire rĂ©gner l'ordre, y rendre la justice ou prĂ©lever l'impĂŽt. Les distances aidant, les comtes prennent rapidement un peu trop de libertĂ©s. Pour affirmer son autoritĂ©, Charles recours aux "missi dominici". Ces "messagers du maĂźtre", un clerc et un laĂŻc, parcourent sans relĂąche le royaume pour informer des dĂ©cisions royales et veiller Ă leur application. Le systĂšme se retournera rapidement de son objectif initial et deviendra la base du systĂšme fĂ©odal. A la cour, nombre de lettrĂ©s viennent voir le souverain carolingien. Alcuin dâYork est un proche conseiller de lâempereur. Il fut Ă la tĂȘte de la plus grande Ă©cole de lâempire, lâAcadĂ©mie Palatine. Eginhard dira de lui quâil est lâhomme le plus savant de sons temps ». Dungal de Bangor, moine irlandais, est lâastronome officiel de Charlemagne. Il est le prĂ©curseur de ce que dĂ©veloppera sept-cents ans plus tard Nicolas Copernic. Bien dâautres lettrĂ©s se bousculent Ă la cour comme Eginhard, ThĂ©odulf ou encore Raban Maur faisant de lâ empire carolingien un lieu oĂč les hommes Ă©changent leurs savoirs. Charles Ă©tait proche de sa mĂšre, Berthe au grand pied. Celle-ci serait mĂȘme intervenue dans les affaires politiques de son fils. Ainsi, certains Ă©crivent que Berthe aurait poussĂ© Charles Ă Ă©pouser DĂ©sirĂ©e, fille du roi lombard, pour conclure une alliance. Pour la petite histoire, leur Ă©troite relation sâenvenima le jour oĂč Carles traita sa mĂšre de putain ». Celle-ci lui aurait alors rĂ©torquĂ© Mon fils, nâĂ©voque pas mes infidĂ©litĂ©s, cela pourrait te revenir en pleine figure ». Charlemagne, un homme de guerre... Sa vie politique » dĂ©bute rĂ©ellement en 768, lorsque son pĂšre PĂ©pin Le Bref lĂšgue son royaume, rĂ©cemment grossi par lâAquitaine, Ă ses deux fils Charles et Carloman. Les deux frĂšres ne sâaiment guĂšre et se disputent le royaume. Finalement Carloman meut en 771, Charles devient le seul Ă la tĂȘte du royaume franc. En cette deuxiĂšme moitiĂ© du VIIIĂšme siĂšcle, le royaume franc est le seul Ă©tat stable et viable de lâEurope qui ait Ă©mergĂ© des invasions barbares et de la chute de lâEmpire romain. LâEspagne wisigothique a Ă©tĂ© anĂ©antie par les musulmans, lâItalie est dĂ©coupĂ©e entre lombards et byzantins, lâEurope centrale et du nord morcelĂ©e en une multitude de royaumes et nations barbares aux contours mal dĂ©finis. Le royaume de Charles est puissant mais cernĂ© de toutes parts. DĂ©jĂ fortement teintĂ© de fĂ©odalitĂ©, la sociĂ©tĂ© franque est organisĂ©e de façon pyramidale et clientĂ©liste. Les seigneurs, propriĂ©taires terriens, sâattachent Ă leur service des hommes libres, leurs vassaux, qui en Ă©change de leur bras armĂ© se voient offrir gĂźte, couvert, et nombreux dons, ce qui coĂ»te cher. Or, le contexte Ă©conomique de lâĂ©poque nâest guĂšre brillant. Lâindustrie a disparu des villes pour se rĂ©fugier Ă la campagne, autour de fermes Ă©rigĂ©es en villas sur le modĂšle romain, et qui fonctionnent en quasi autarcie. Cela fait dĂ©jĂ bien longtemps que la paix romaine nâassure plus la sĂ©curitĂ© des Ă©changes commerciaux, et la monnaie se fait rare. La terre Ă©tant la seule richesse de lâĂ©poque, il nây a dâautre choix pour entretenir le systĂšme que dâaller prendre celle du voisin. DĂšs 772, Charles entreprend ses premiĂšres expĂ©ditions chez les Saxons quâil finira par soumettre, non sans difficultĂ©s, dĂ©finitivement en 804. En 785 il promulgue le capitulaire saxon qui impose le baptĂȘme aux Saxons et punit de mort lâattachement aux rites paĂŻens. En 774, il sâempare de Pavie et prend la couronne de Didier, roi dĂ©chu des lombards. Entre 785 et 801, il s'empare de Barcelone et conquiert ce que les historiens appellent la Marche dâEspagne la Catalogne actuelle. C'est au retour d'une expĂ©dition par delĂ les PyrĂ©nĂ©es que Charles connaĂźtra un grave revers Ă Roncevaux, son arriĂšre-garde tombant dans une embuscade tendue par des basques. La force de Charles rĂ©side dans la qualitĂ© de son armĂ©e et dans la rudesse, voire mĂȘme lâatrocitĂ©, avec laquelle il livre bataille. Le service militaire, l'Ost, est obligatoire dans le royaume. Mais les effectifs restent tout de mĂȘme relativement modestes avec 5 000 cavaliers lourds, 36 000 cavaliers lĂ©gers auxquels sâajoutent nombre de fantassins[9]. LâarmĂ©e gagne car elle est bien formĂ©e, sa cavalerie cuirassĂ©e perce aisĂ©ment les rangs ennemis. La rapiditĂ© de manĆuvre et la stratĂ©gie de tenaille assurent des succĂšs dĂ©cisifs Ă chaque campagne. A sa mort, Charlemagne aura unifiĂ© un territoire qui sâĂ©tend de la Saxe au Nord jusquâen Navarre ou Ă Rome au Sud et de lâAquitaine Ă lâOuest jusquâen Carinthie Autriche Ă lâEst. Certains voient en sa personne lâempereur qui est parvenu Ă reconstruire une nouvelle Rome ». A ce propos, peu de temps aprĂšs son couronnement, Charlemagne fait inscrire sur plusieurs sceaux la formule Renovatio romani imperii, preuve du dĂ©sir quâil a de reconstruire lâempire romain. ... et un homme de foi Tout au long de son rĂšgne, Charlemagne ne cesse de propager la foi chrĂ©tienne. Toutes ses conquĂȘtes sont accompagnĂ©es dâune conversion au catholicisme, pour la plupart du temps forcĂ©e. LâunitĂ© de la foi est le vĂ©ritable ciment de lâempire. Dans cette vision de lâEtat », lâempereur Ă pour mission de conduire son peuple au salut. Pour ce faire, Charles intervient Ă de multiples reprises dans la dĂ©finition du dogme. En 794, lors du synode de Francfort, assemblĂ©e dĂ©libĂ©rative dâecclĂ©siastiques, il fait condamner une hĂ©rĂ©sie diffusĂ©e en Espagne. Il sâoppose violement au concile de NicĂ©e en 787 et confie Ă ThĂ©odulfe, homme dâĂ©glise et lettrĂ© de lâĂ©poque carolingienne, la rĂ©daction dâun dossier de controverse, le Libri Carolini. Lorsque Charlemagne sâempare dâun territoire, il Ă©dicte aussitĂŽt des capitulaires qui visent Ă convertir la population assujettie. Lâun des plus cĂ©lĂšbres » est le capitulaire saxon qui, en 785, impose le baptĂȘme forcĂ© aux Saxons et punit de mort lâattachement aux anciens rites paĂŻens. Ce texte qui impose la loi de lâempereur, ressemble au lointain code dâHammourabi sur la forme et sâexprime en ces termes quiconque entrera par violence dans une Ă©glise ⊠sera mis Ă mort. Quiconque tuera un Ă©vĂȘque ⊠sera condamnĂ© Ă mort. DĂ©sormais tout Saxon non baptisĂ© qui cherchera Ă se dissimuler parmi ses compatriotes et refusera de se faire donner le baptĂȘme, voulant demeurer paĂŻen, sera mis Ă mort âŠ. ». Le couronnement de Charlemagne comme empereur romain d'occident en l'an 800 sâest avant tout fait sur des bases idĂ©ologiques religieuses. Lorsquâil Ă©tend son royaume, il Ă©tend lâEglise du Christ. Charlemagne a vocation Ă rassembler tous les peuples occidentaux en un mĂȘme empire qui lui-mĂȘme sâidentifie Ă lâEglise. Câest donc dans cet esprit lĂ quâil se laisse couronner empereur des romains, le 25 dĂ©cembre 800 Ă la basilique Saint-Pierre de Rome, par le pape LĂ©on III. Un propagateur de culture InstallĂ© dans sa nouvelle capitale d'Aix-la-Chapelle, qui a pour avantage dâoccuper une position centrale en son Empire, ainsi que de disposer des giboyeuses forĂȘts, Charles attire autour de lui nombre dâintellectuels, dâartistes et de lettrĂ©s, les plaçant parfois Ă des postes clefs de nombreux italiens, le poĂšte et historien Paul Diacre, le grammairien Pierre de Pise, lâanglais Alcuin, le plus Ă©rudit de son temps, Ă qui il confie les Ă©coles de la capitale. Il encourage la diffusion du latin, et les monastĂšres se remplissent de copistes et dâenlumineurs. Ce foisonnement culturel et religieux, on parle alors de renaissance carolingienne », contribue de façon significative au fondement dâune Europe chrĂ©tienne et romane. Pour beaucoup, ce sacrĂ© Charlemagne serait lâinventeur de lâĂ©cole. Lâempereur carolingien nâa pas inventĂ© » lâĂ©cole en soit, dont on retrouve des traces jusquâĂ lâan 3 000 av en Egypte, mais a Ă©tĂ© le premier souverain Ă rĂ©ellement lĂ©gifĂ©rer sur la mise en place de cadres scolaires. Le texte le plus important est lâAdmonitio Generalis rĂ©digĂ© en 789. Le texte prĂ©conise une instruction avancĂ© du clergĂ© qui Ă son tour pourra dispenser une Ă©ducation au peuple, le tout dans la foi chrĂ©tienne. LâAdmonitio engendre nombres dâĂ©coles et son enseignement constituera la base de la culture scolaire et universitaire de tout le Moyen Ăge au travers la mise en pratique des sept arts libĂ©raux quâil diffuse. Lâun des objectifs premiers est de restaurer le latin afin de traduire les textes religieux. GrĂące au systĂšme que Charlemagne met en place, la foi chrĂ©tienne peut se propager beaucoup plus facilement. Lâempereur carolingien permet aux arts de se dĂ©velopper, Ă la culture grĂ©co-latine de refaire surface, aux lettrĂ©s dâEurope dâĂ©changer leurs cultures au sein de la cour royale en particulier. Cette pĂ©riode de renouveau culturel sera dĂ©signĂ©e plus tard comme "renaissance carolingienne". Charlemagne, PĂšre de lâEurope ? En fait dâEurope unifiĂ©e, lâEmpire est constituĂ© dâune myriade de peuples disparates, aux coutumes, lois et langues non moins diffĂ©rentes, qui ont souvent pour seul point commun dâĂȘtre soumis Ă lâautoritĂ© de lâEmpereur. Ses sujets ont bien peu conscience Ă lâĂ©poque de faire partie dâun ensemble homogĂšne. On commence cependant Ă les dĂ©signer et les identifier comme EuropĂ©ens, par opposition aux musulmans infidĂšles » du sud et aux paĂŻens slaves de lâest. InstallĂ© dans sa nouvelle capitale Aix-la-Chapelle, qui a pour avantage dâoccuper une position centrale en son Empire, ainsi que de disposer des giboyeuses forĂȘts, Charles attire autour de lui nombre dâintellectuels, dâartistes et de lettrĂ©s, les plaçant parfois Ă des postes clefs de nombreux italiens, le poĂšte et historien Paul Diacre, le grammairien Pierre de Pise, lâanglais Alcuin, le plus Ă©rudit de son temps, Ă qui il confie les Ă©coles de la capitale. Il encourage la diffusion du latin, et les monastĂšres se remplissent de copistes et dâenlumineurs. Ce foisonnement culturel et religieux, on parle alors de renaissance carolingienne », contribue de façon significative au fondement dâune Europe chrĂ©tienne et romane. Y avait-il un grand dessein politique de la part de celui qui se faisait dĂ©signer de son vivant tout autant comme Pater Europae », pĂšre de lâEurope que comme Europa vel regnum Caroli », l'Europe, ou le royaume de Charles, soit une vision trĂšs personnelle de ses rĂ©alisations ? Charlemagne semble plus soucieux dâassurer sa postĂ©ritĂ© que de faire perdurer son Ćuvre dans le temps. DĂšs sa mort, lâEmpire est partagĂ© entre ses fils et petits fils selon lâancienne coutume barbare franque, et il explose rapidement en de nombreux Etats qui vont se faire la guerre pendant prĂšs de mille ans. LâidĂ©al romantique dâune Europe chrĂ©tienne unifiĂ©e par Charlemagne est assez contemporain, magnifiĂ© notamment au XIXĂšme siĂšcle par Victor Hugo et ne correspond que de loin Ă la rĂ©alitĂ© de lâĂ©poque. Il nâen reste pas moins que cet Ă©phĂ©mĂšre Empire carolingien, vĂ©ritable pont entre lâantique pĂ©riode romaine et barbare et lâEurope mĂ©diĂ©vale naissante, a semĂ© les germes dâun hĂ©ritage politique, culturel et religieux dont la plupart des europĂ©ens dâaujourdâhui peuvent se rĂ©clamer. On lâaura compris, tout au long de son rĂšgne qui fut extrĂȘmement long, Charlemagne nâaura eu de cesse de propager la foi chrĂ©tienne au sein de toute lâEurope occidentale. Si certains le considĂšrent aujourdâhui comme pĂšre de lâEurope », on peut penser que lui-mĂȘme nâa jamais pensĂ© de cette maniĂšre lĂ . Sur le plan politique et spirituel, deux principales prĂ©occupations lâanimĂšrent reconstruire lâ empire romain et diffuser la foi chrĂ©tienne. Sur le plan personnel, Charles aura marquĂ© son temps grĂące Ă lâimportance quâil a su donner Ă son royaume. A sa mort le 28 janvier 814, son fils Louis le Pieux qui lui succĂšde ne pourra empecher la dislocation de l'empire carolingien. Vie de Charlemagne, la plus ancienne biographie de lâempereur Ecrite en latin vers 830 ou 836 par lâhistorien franc Eginhard, la Vita Caroli Magni est largement inspirĂ©e de la Vie des douze cĂ©sars de SuĂ©tone, et notamment du chapitre consacrĂ© Ă la vie dâAuguste. Calquant la structure de lâĆuvre latine, lâexposĂ© dâEginhard commence au moment oĂč les Carolingiens deviennent maires du palais avant de relater le rĂšgne de Charlemagne Ă proprement parler. Les conquĂȘtes du Carolingien, dont la cĂ©lĂšbre bataille de Roncevaux au cours de laquelle pĂ©rit Roland, sont amplement dĂ©taillĂ©es. Une description de lâempire nouvellement fondĂ©, de son gouvernement interne, des relations diplomatiques que Charlemagne dĂ©veloppe avec les souverains voisins, renseigne avec prĂ©cision sur lâhistoire de ce rĂšgne. Plus prĂ©cieux encore, Eginhard, au service de lâempereur durant les vingt derniĂšres annĂ©es de son rĂšgne, approche suffisamment Charlemagne pour en dresser un portrait homme large et robuste », Charlemagne est dĂ©crit comme un homme extrĂȘmement pieux, protecteur des arts et des lettres, dâune grande curiositĂ© intellectuelle, laquelle lâa poussĂ© Ă apprendre le latin. Ă une pĂ©riode de troubles successoraux, lâobjectif dâEginhard est de magnifier le rĂšgne impĂ©rial de Charlemagne. Ce panĂ©gyrique use ainsi de nombreux qualificatifs pour prĂ©senter le souverain roi vertueux, sage, courageux et fin stratĂšge, Charlemagne offre les traits dâun modĂšle gouvernemental. Ćuvre maintes fois recopiĂ©e dans les scriptoria, comme en tĂ©moignent les nombreux manuscrits conservĂ©s jusquâĂ nos jours, la Vita Caroli Magni a eu un grand Ă©cho auprĂšs des contemporains dâEginhard. La premiĂšre Ă©dition imprimĂ©e de la Vie de Charlemagne a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă Cologne en 1521. Bibliographie - De georges Minois, Charlemagne, Editions Perrin, mars 2010. - De Jean Favier, Charlemagne. Fayard, 1999. - De Georges Bordonove, Charlemagne Empereur et Roi. Pygmalion, 2008.
Laformule « Le roi est empereur en son royaume ». Son emploi au XVe siÚcle devant le Parlement de Paris. Auteur: BOSSUAT, André: Année: 1961: Type: Article: Titre du périodique: Revue historique de Droit français et étranger: Titre court: R.H.D. Numéro: 1961, t. XXXIX, p. 371-381: Mot-clé: Le roi est empereur en son Royaume
En1529, une paix précaire (dite Paix des Dames) négociée par Louise de Savoie représentant le roi de France et Marguerite d'Autriche pour l'empereur est signée à Cambrai. Menaces sur l'Empire Lors de chacun des
Citer Chez nous, les insignes nâĂ©taient dâailleurs pas constitutifs du roi ou de la reine comme en Hongrie oĂč lâon connaĂźt le rĂŽle de la sainte couronne dite de saint Ătienne ». Nos insignes nâĂ©taient pas sacrĂ©s, en dehors de la sainte couronne » dite par la suite couronne de saint Louis » qui enfermait des reliques rĂ©putĂ©es ĂȘtre du Christ. Il y avait certes un ensemble dâinsignes assez prestigieux, tous placĂ©s sous le patronage de Charlemagne dans la premiĂšre moitiĂ© du xviie siĂšcle, mais on pouvait sâen passer comme on le vit pour Charles VII en 1429 et Henri IV. Ces insignes et vĂȘtements ne faisaient pas le roi car câĂ©tait la coutume, la loi successorale intangible et venant de Dieu mĂȘme disait Louis XIV, qui faisait le roi. Nos ancĂȘtres Ă©taient par ailleurs pragmatiques et les moines de SaintâDenis dĂ©coupaient les manteaux de sacre pour en faire des ornements liturgiques destinĂ©s Ă des messes spĂ©ciales. Avaientâils quelques remords ? Ce qui peut paraĂźtre vandalisme avait pour avantage de faire travailler les artisans. Les Français nâĂ©taient pas amateurs dâancien et leurs goĂ»ts variaient avec la pourtant elles Ă©taient superbes les couronnes du roi et de la reine, couple dâinsignes unique dans lâhistoire. En effet, ces couronnes avaient Ă©tĂ© faites sous Philippe II Auguste avec des idĂ©es prĂ©cises venant de Louis VII. La verge dâune coudĂ©e ornĂ©e dâune main dâivoire, quâon nomma main de justice lors des obsĂšques de Charles VII en 1461, Ă©tait le sceptre davidique par excellence, et celle du sacre venait des premiers Valois. Le long sceptre sommĂ© dâun blanc lys surmontĂ© de la statuette de saint Charlemagne Ă©tait une crĂ©ation de Charles V, en lâhonneur de son saint patron, rĂ©putĂ© auteur de la loi de succession comme lâĂ©crivait Jean Golein. Les Ă©perons furent fabriquĂ©s au xiie siĂšcle et la poignĂ©e de lâĂ©pĂ©e Joyeuse est un incroyable montage de piĂšces disparates probablement rĂ©alisĂ© pour le sacre de Philippe II Auguste en Les attributs de notre roi Ă©taient originaux par rapport Ă celui des autres rois du monde chrĂ©tien. Sa couronne de sacre se composait en rĂ©alitĂ© dâune couronne dâor ornĂ©e de pierres prĂ©cieuses ayant une grande signification fig. 10 ; elle Ă©tait posĂ©e sur une coiffe conique, dite tiare en 1517, ensemble soulignant que le CapĂ©tien Ă©tait roi et prĂȘtre Ă la mode de MelchisĂ©dech. Oint sur la tĂȘte par un baume cĂ©leste, Louis VII sâestimait en quelque sorte lâĂ©gal des Ă©vĂȘques. Les pierres par leurs nombres et couleurs, ainsi que les troches de perles de la coiffe, soulignaient lâaspect apostolique du roi ; la structure de la couronne elleâmĂȘme indiquait le rĂŽle de celuiâci, pratiquant les trois vertus thĂ©ologales et participant Ă lâexpansion et au triomphe de la Sainte TrinitĂ© dans les quatre directions de lâ Pinoteau, Insignes et vĂȘtements royaux, Royal garments and insignia trouvĂ© ça qui peut vous intĂ©resser. _________________Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9. ilsle reprĂ©sentent et font rĂ©gner l'ordre. 1214 - La victoire de Bouvines Philippe Auguste remoorte une victoire prestigieuse et populaire sur le roi d'Angleterre et l'empereur d'Allemagne Ă Bouvines en 1214. Le peuple de France est pour la premiĂšre fois uni derriĂšre son ART PRESSE souverain : tout le royaume est en fĂȘte. RETENIRError 403 Guru Meditation XID 325124270 Varnish cache server